Le Fleuret
Arme d’estoc (pointe) développée en Italie à partir du XVIIe siècle au titre d’enseignement. Devenu sport, le fleuret s’est modifié. D’une longueur totale maximum de 110 centimètres, son poids doit être inférieur à 500 grammes. La lame d’acier flexible de section quadrangulaire dont l’extrémité se termine par un bouton marqueur électrique, est longue de 90 centimètres maximum.
Le principe du fleuret électrique a été adopté en 1954. Chaque tireur est muni d’un fil électrique parfaitement isolé dit « fil de corps ». Celui-ci est branché à l’intérieur de la coquille du fleuret puis, il est placé à l’intérieur de la veste du fleurettiste. Il longe le bras, l’épaule et le dos et est relié à un enrouleur électrique, lui-même adapté à l’appareil de contrôle.
Le fleurettiste revêt un plastron métallique qui couvre la surface valable (torse, dos, épaules). Pour que la touche soit déclarée valable par l’arbitre, elle doit avoir été portée en surface valable avec une pression de 500 grammes qui permet d’allumer la lampe de couleur attribuée à chacun des tireurs. Toutefois, le fleuret étant une arme de convention qui donne priorité à l’attaque, l’arbitre est seul habilité à accorder ou non le bénéfice de la touche.
La lampe blanche indique que la touche a été portée en surface non-valable et qu’elle n’est donc pas comptabilisée