Le projet VALFREE se propose d’évaluer la valeur de la liberté de choix, c'est-à-dire dans quelle mesure la liberté de choix améliore du bien-être individuel.
Que signifie, pour les individus, avoir une liberté de choix plus grande ?
Les individus préfèrent-ils avoir une liberté de choix plus grande ?
Les préférences individuelles pour la liberté diffèrent-elles selon la culture et les normes partagées au sein des sociétés ?
Un choix plus large permet-il vraiment aux individus de faire des meilleurs choix ?
Méthodes. Nous nous appuyons sur les méthodes expérimentales en sciences sociales, qui permettent d’étudier dans un cadre controlé les préférences individuelles et les processus de décision, et d’isoler les différentes motivations des choix individuels.
Implications. Si la connaissance des préférences individuelles pour la liberté de choix a un intérêt en soi, elle peut également aider à identifier une mesure pertinente du bien-être individuel ainsi qu’une organisation sociale et des politiques publiques plus justes. Par exemple, devrions-nous promouvoir la liberté de choix des individus, ou au contraire, adopter des politiques paternalistes ? Les salariés devraient-ils être autonomes ou une entreprise de type hiérarchique est optimales ?
É. Danan (CNRS et THEMA),
J. V. Ferreira (GATE et Univ. Lyon 2 jusqu'à Août 2019 puis Univ. of Southampton à partir de Sept. 2019),
N. Hanaki (University of Osaka),
F. Le Lec (Univ. of Lille and LEM),
S. Lemaire (Univ. Rennes 1),
M. Lumeau (GRANEM et Univ. Angers),
F. Moreau (CEPN et Univ. Paris 13),
E. Schokkaert (Leuven Univ.),
B. Tarroux (GATE et Univ. Lumière Lyon 2, coord.),
J. Viotto (Univ. of Glasgow).