Quelques extraits

https://sites.google.com/site/bernardhuetoserpenserautrement/pour-feuilleter-le-livre/bouton%20penser.jpg?attredirects=0


«…et qu'à l'ombre de vos ailes,

je demeure humblement

dans cette connaissance

que vous m'avez révélée ! »

Saint Augustin - Les confessions - X


Avant-propos


Ainsi s’exprimait le poète Saadi dans “Le jardin des roses“ :

« Tandis que tu possèdes encore le pouvoir de la parole, utilise-le dans l'allégresse ! Demain, lorsqu'apparaîtra l'ange de la mort, tu n'auras d'autre choix que le silence ».

Je ne sais si ce demain sombrera dans le silence. Ma culture m’amène plutôt à penser que cet Au-delà s’exprimera encore et mieux que jamais. Néanmoins, j’ai utilisé ce pouvoir de la parole. Neuf livres ne m’ont pas suffi pour tout consigner.

Or, je suis resté éloigné de la cour des médias, tant m’était suspecte la culture des hauts rangs du podium. Jeune ou vieux, nul n'est écouté qui n'ait la légitimité pour parler ou écrire. Les gens veulent chacun dans sa case, et qu'on n'en sorte pas ! Comme les volailles. Si vous prétendez écrire un livre sur une religion, mais que vous n'êtes pas un clerc patenté, le grand public ne vous délivrera pas de légitimité, et passera outre. Seuls vous liront les esprits accomplis et cultivés. Ils restent nombreux, Dieu merci. Si vous prétendez écrire un livre sur l'Histoire, mais que vous n'êtes pas un historien médiatisé, le grand public ne vous délivrera pas non plus de légitimité. Mais nombreux resteront les esprits curieux qui y trouveront enseignement. Si vous prétendez écrire un livre qui traite du cosmos, alors que vous n'êtes pas astrophysicien ; qui traite de l'infiniment petit, alors que vous n'êtes pas ingénieur atomiste ; qui traite de la vie, alors que vous n'êtes pas biologiste ; qui traite de l'école, alors que vous n'êtes pas enseignant ; qui traite de jardin, alors que vous n'êtes pas jardinier ; qui traite des œufs à la coque, alors que vous n'êtes pas cuisinier… le grand public ne vous délivrera pas de légitimité, et passera outre. Au fond, ce public-là est dans la vie comme à l'école : tant que c'est la maîtresse qui parle, on l'écoute ; sinon…

Eh bien ! J'écris pour les gens qui s’inspirent d’une autre vérité. Dix années pendant lesquelles j'ai couché sur mon blog-atelier ce que "penser autrement" m'avait appris en quatre-vingts années. Autrement que quoi ? Autrement que ce qui est l'inverse de la pensée, autrement que la "pensée unique", qui est tout sauf de la pensée, qui est de la pitance préfabriquée dont on est prié de se gaver devant sa télé ou sa radio.

L'effet est saisissant. Reprendre tout, en bloc, après dix années de décalage, me révèle soudain l'abîme qui me sépare désormais de la "bien-pensance". J'ai regroupé ces textes par sujets évoqués, mais le lecteur pourra aussi s'y promener au hasard d'une pensée vagabonde. C'est une manie fâcheuse de vouloir toujours classer tout, ranger tout dans les bons casiers. De l'air ! La pensée ne se muselle pas, ou elle n'est pas "autrement"...


De l’essentiel


vous connaissez peut-être cette belle histoire que je retrouve à l'instant sur un bulletin paroissial de ma Bretagne.

Un professeur fit un jour devant ses élèves la démonstration suivante. Il prit un bocal de verre qu'il emplit de galets. Puis, il demanda à ses élèves si le bocal était bien plein. Oui, répondirent ceux-ci. Il prit alors un récipient de sable qu'il versa dans le bocal, entre les galets, et reposa la question. Cette fois, les étudiants ne s'y laissèrent pas prendre et dirent non. En effet, le professeur prit un verre d'eau qu'il versa dans le bocal sans qu'il n'en débordât une goutte.

Alors, il posa une autre question :

— Quelle est la morale de cette histoire ?

— Cela prouve, dirent les uns, que lorsqu'on n'a plus le temps, il reste toujours un peu de temps ; ou bien... etc.

— Rien de tout cela, répondit le professeur. Cela montre seulement que si vous vouliez emplir le bocal en commençant par l'eau, puis en y versant le sable, et enfin les galets, vous ne parviendriez jamais à tout y placer. Il en est de même pour votre vie. Si vous voulez bien la remplir, ne commencez pas par y mettre les futilités. Vous n'auriez alors plus la place d'y loger l'essentiel. Posez-vous seulement la question : quel est l'essentiel ?

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La capote


En première info des journaux télé, il y a quelque temps : “Le pape a réuni les cardinaux pour autoriser l’usage du préservatif…!”. Et en fin de journal : “Nous rappelons la principale information du jour : le pape autorise l’usage du préservatif…”. Ce matin, je me précipite sur les infos à la radio, au cas où… La nouvelle du jour : “Le pape pour l’emploi du préservatif ! Dans un livre à paraître, etc.”. Nul doute que demain matin, lundi, la presse écrite va en faire ses gros titres. Je les vois déjà à la une : “Révolution au Vatican… Changement de cap à l’Église catholique… Le préservatif enfin réhabilité…”

On comprend maintenant pourquoi nos contemporains étaient malheureux. On aurait pu penser que leur mal exprimait l’angoisse devant la faim dans le monde, par exemple ; ou la menace terroriste, l’extrémisme religieux ; ou encore la prolifération de l’arme atomique ; à moins que ce fût la fonte des glaces. Foin de tout cela ! Il s’agissait du pape et du préservatif. Maintenant que la grande nouvelle est tombée, tout va s’arranger.

L’histoire humaine a connu de grands évènements depuis l’émergence de l’homo sapiens : l’invention de l’agriculture, il y a 12000 ans ; de l’écriture, il y a 5000 ans ; la chute de l’Empire romain ; la découverte de l’Amérique ; la première bombe atomique ; l’effondrement de l’URSS… Malraux avait dit que ce siècle serait religieux ou ne serait pas. Il n’avait rien vu. Ce siècle restera dans l’histoire le siècle de la capote !

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Bill et Joachim


Bill Gates, le fondateur de Microsoft, veut créer un club de milliardaires qui s’engageraient à donner la moitié de leur fortune avant leur mort, comme il s’y emploie lui-même. Je ne saurais faire autrement que saluer cette initiative de l’homme le plus riche du monde, et l’en féliciter sincèrement. Pourtant, quelque chose me gêne. Je ne suis pas milliardaire, mais j’ai le vague pressentiment que, si je l’étais, peut-être serais-je, moi aussi, plus facilement généreux.

Il y a vingt et un siècles, vivait à Nazareth, village alors inconnu de Galilée, une famille, pas vraiment pauvre, mais certes pas milliardaire non plus. Lui, s’appelait Joachim ; il était éleveur de moutons. Elle s’appelait Anne ; elle mettra au monde une petite fille qui deviendra la mère du Christ. Joachim faisait toujours trois parts égales de ses revenus : l’une pour les pauvres, les éprouvés, les nécessiteux ; une autre pour le clergé, le service de Dieu ; la troisième seulement, pour lui et les siens. Ces faits sont tirés des récits des visions d’Anne-Catherine Emmerich, la mystique allemande morte en 1824 et canonisée en 2004 par Jean-Paul II. Ils ont largement inspiré un de mes livres().

Qui céderait aujourd’hui, volontairement et systématiquement, les deux tiers de ses modestes revenus aux pauvres et à l’Église, pour n'en garder qu'un tiers ? Voyez-vous, c’est bien, très bien, d’être généreux quand on est milliardaire. Mais la véritable sainteté, c’est de donner quand on n’a pas beaucoup. Comme j’aimerais être saint…

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L’embolie


Un salon, à Berlin, présente les dernières innovations de l'électronique : réfrigérateurs, aspirateurs et autres "plus intelligents", qui anticipent les besoins, etc. Et voilà les commentateurs de presse qui sortent le grand mot : intelligence artificielle ! L'intelligence d’un frigo me semble quand même un peu limitée, même s’il sait décapsuler tout seul les cannettes de bière quand vous avez soif…

Par contre, j'ai lu quelque part que le savoir humain doublerait tous les sept ans. Depuis ma première école maternelle, il aurait donc été multiplié par 2000 ! Et l’année prochaine, par 4000 ! Vertige ! Je saurais deux mille fois plus de choses que mes parents quand ils m’ont mis au monde ! Plus j'y réfléchis, plus je me dis que l'humanité est au bord de l'embolie cérébrale ! Comment tout ce savoir peut-il circuler dans nos neurones, à la vitesse de la lumière, sans qu'un jour un caillot se fasse ?

On comprend que les dirigeants du monde ne soient plus en mesure de guider leurs peuples. Le nôtre, en tout cas. À quand un Président/robot ?

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Papa, maman


J’observais un couple, sur la plage, jouant avec son chien. « Va voir papa ! », disait la femme. Et le chien se précipitait vers “papa“ qui, à son tour, disait : « va voir maman ! ». Et le chien courrait ainsi de l’un à l’autre sous les rires attendris du “papa“ et de la “maman“. Cela prête à rire ? Moi, je n’ai pas ri… Manifestement, ce couple reportait sur l’animal une certaine privation d’enfant. De quelle nature ? Je l’ignore. Mais la scène exhalait le salé sucré fait de joie et de tristesse mélangées.

Pourquoi ai-je alors pensé à ces couples nouvelle vague, faits de deux pères ou de deux mères qui, je veux bien l’admettre, souffrent peut-être aussi de l’inassouvissement du désir d’enfant ? Mais, c’est leur choix de vie. Or, pour certains d’entre eux, un chien ne suffit pas. Il leur faut un enfant d’Homme, un vrai. Ont-ils pensé que, si l’animal de mon histoire semblait heureux de ce manège, un enfant, à sa place, ne l’aurait pas été ? Lui auraient-ils crié : “va voir parent 1, va voir parent 2“ ?

Pourquoi ai-je aussi pensé à cet enfant né d'une mère par insémination artificielle, dont la Cour de cassation vient d'autoriser l'adoption par une seconde mère ? Un enfant avec deux mères et pas de père. On touche là au comble de l'hérésie monstrueuse ?

Ceux qui ont un peu de cœur comprendront cela. Hélas, ce sont les autres qui font la loi, pourvu qu’ils soient riches et puissants.

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Éoliennes


L'éolien inaugure de nouvelles installations ! Elles vont alimenter, dit-on, 100.000 personnes, mais sans le chauffage ! Pour le chauffage, voyez au rayon nucléaire. Ou bien au sous-sol, rayon charbon.

Toutes ces éoliennes contre lesquelles le regard bute désormais dans tous les coins de France ne servent qu'à fabriquer 4 % de nos besoins électriques. Une misère !

Il sera beau, le paysage, quand ces machins atteindront la production de 20 % ! Et en plus, les gros malins qui ont vu le vent venir — pardon pour le jeu de mot — nous vendent du vent subventionné ! Il fallait l'inventer, celle-là ! Ils font leur beurre avec notre vent ! Le vent appartient à tout le monde ! Eux nous le vendent ...! Et le bon peuple marche dans la combine !

Quand j'étais étudiant, aux bizutages, on nous faisait défiler dans les rues en faisant des grands moulinets avec les bras et en scandant : "je suis plus con qu'un moulin à vent...". Ce n'était pas méchant, mais j'y repense toujours en voyant ces grandes perches dégingandées qui moulinent dans le vide comme des benêts. Mais, les benêts, ce sont les contribuables !

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Euthanasie


Parle-t-on de ce sujet de la même manière quand on a trente ans ou quand on en a quatre-vingt-dix ? Plus proche du second terme que du premier, puis-je me permettre de verser mon avis aux débats ?

Parle-t-on encore de ce sujet de la même manière s'agissant de soi, ou s'agissant d'un autre ? À trente ans, on ne pense guère, en la matière, à sa propre mort, mais à celle des autres. À mon âge, c'est certes aussi aux autres que je pense, aux êtres chers qui m'entourent encore, mais je ne saurais m'empêcher de voir venir l'instant où je serai peut-être à mon tour la victime du choix dramatique qui s'imposera.

Parle-t-on enfin de ce sujet de la même manière s'agissant d'une personne à l'agonie de laquelle on assiste, impuissant, ou de quelqu'un qui se meurt quelque part, hors de vue ? Autrement dit, quelle est la part du ressenti personnel dans le discours sur l'euthanasie ?

Mais, pourquoi ce choix : faire mourir, ou laisser mourir ? Car, c'est de cela qu'il s'agit : faut-il, ou ne faut-il pas, cesser le maintien en vie artificielle d'une personne qu'on ne sait soigner, qui souffre pour mourir, et dont on ne sait plus apaiser les souffrances ? Pourquoi cela ? Parce que la science a appris aux hommes, non pas à créer la vie, mais à empêcher la mort. La question de morale qui se pose, d'éthique dit-on maintenant, est la conséquence de ce savoir nouveau qui engendre des problèmes nouveaux.

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Mères porteuses, et commerce d’enfants


Quand un “couple“ d’hommes homosexuels aura acheté un enfant à une mère porteuse, qu’adviendra-t-il si la livraison est défectueuse ? Si le bébé est entaché d’une malformation, d’un handicap grave ? Y aura-t-il un droit de retour et de remboursement ? Le contrat commercial prévoira-t-il une garantie ? Des avocats en quête d’affaires en feront inévitablement leurs choux gras. Et le bébé, qu’en fera-t-on ?

Sordide, dites-vous ? Eh oui ! Voilà où nous conduit le délabrement de la pensée unique et obligatoire. Alors, il reste un espoir. En éclatant au grand jour, l’horreur de ce négoce, que ses promoteurs imbéciles ne mesurent pas, soulèvera enfin l’indignation d’un peuple aujourd’hui anesthésié qui rejettera cette boue dans les égouts de l’Histoire.

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Viol de l'esprit


N'avez-vous donc jamais été enfant . Ce n'est pas à ceux qui ont subi les outrages des dépravés pédophiles que je m'adresse, mais à ceux qui les ont commis. Ne vous souvenez-vous donc pas de ce que vous étiez, vous aussi, à cet âge tendre de l'enfance, de ce que vous saviez et que ne saviez pas de ce monde, de ce que vous croyiez qu'il était, de ce que vous vouliez qu'il fût ?

L'enfant est un être neuf qui vit encore dans un univers de pureté, à des années-lumière de celui des adultes sali, déformé, pourri par le cloaque du péché qui le baigne. L'amour, pour l'enfant, n'est pas acte de chair. Il ne connaît pas vos ressorts. Il n'en comprend pas la raison. Il subit sans participer. L'amour, pour lui, est un élan de la pensée, le battement d'un cœur vierge, le souffle de son univers de l'esprit.

Il y a l'univers des enfants, il y a celui des adultes, il y a celui des vieillards. Les trois ne communiquent plus que par le souvenir. Le vieillard fut un adulte qui fut un enfant. L'enfant fut un nouveau-né qui fut un embryon. L'embryon fut une vie qui fut un ailleurs.

La matière ne se révèle que lorsqu'elle est observée. C'est l'insondable découverte contemporaine de la physique ultime de l'infiniment petit qui nous révèle cette nature immatérielle de ce que l'on croit être matière. Eh bien ! l'Être humain aussi n'est chair que par la vision qu'il donne de lui à l'observateur qu'il est par ailleurs. Au-delà de son aspect de peau, de chair et d'os, c'est l'esprit qui se meut ; un esprit né de l'Esprit ; une pensée engendrée par la Pensée.

Pourquoi cette vérité immatérielle, spirituelle, de l'être humain, issue de la pureté totale, se corrompt-elle ainsi dès qu'elle est plongée dans le temps et son espace ? Est-ce pour terrasser ce mal, n'en laisser que charogne, et renaître enfin dans sa pureté originelle ?

En tout cas, au-delà de l'agression physique, charnelle contre un enfant, qui est votre méfait bestial, c'est un être d'esprit que vous salissez, une pensée d'Au-delà que vous violez. Sous vos coups, dans les cris de l'enfant, c'est une âme que votre âme martyrise.

La souffrance du corps est peu. La blessure de l'âme est immense.

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La femme


N'en déplaise aux bobos du moment, la femme n'est pas l'égale de l'homme, elle passe en premier. Pas seulement parce que, par courtoisie, les anciens qui savaient vivre la laissaient passer en premier, cédaient le passage ou leur place assise ; pas seulement parce que, par chevalerie, nos ancêtres mouraient pour ses beaux yeux ; mais parce que la femme est notre origine sur terre. Sans la femme, pas d'homme ! Alors, oui, la femme se respecte. La femme est notre sanctuaire.

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Généalogie


Depuis que j'ai écrit mon livre sur la découverte de mes aïeux bretons que je fis en remontant jusqu'au XVe siècle, je suis fasciné par désir — impossible à réaliser, hélas !… — de reconstituer le chemin qui me relie forcément au premier couple humain. Car, si l'homo sapiens a 200.000 ans, Lucie et les Australopithèques en ont trois millions, et Toumaïe, sept millions, paraît-il. Ceux-ci n'étaient pas encore des hommes au sens propre. Il a donc bien fallu qu'une mutation se produise quelque part sur la Terre pour qu'un premier spécimen humain, mâle ou femelle, apparaisse. Or, un mutant n'est plus fertile avec les congénères dont il est issu. Il a donc fallu qu'une seconde mutation improbable se révèle pour offrir le partenaire fertile. Miracle ! Mais, encore fallait-il qu'il fût du sexe opposé. Miracle à la puissance deux ! Et que l'évènement eût lieu tout près de la grotte du premier mutant. Miracle à la puissance trois ! Qu'on ne me dise pas qu'un tel triple miracle aurait pu se reproduire ailleurs en même temps ! C'est cet impossible hasard qui rend plausible le merveilleux récit de la Création divine, le sixième "jour". Et depuis ? Eh bien ! depuis, il y a forcément un fil généalogique, une succession de grands-mères ou de grands-pères, qui relie chacun d'entre nous à ce premier couple. Vertigineux !(…)

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Cher, un livre ?


Quelqu'un me faisait remarquer, en soupesant un de mes livres, que 19 euros, c'était cher ! Puis-je répondre qu'un livre, cela ne se vend pas au poids. Qu'entre un roman de gare qui s'écrit en deux jours, et un ouvrage de fonds qui demande deux ans de travail, les mots n'ont pas le même poids. Il y a des pitances qui ne laissent rien dans l'estomac, il y a des mets qui nourrissent et ravissent le palais. Il en est de la nourriture de l'esprit comme de celle du corps.

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