«Dans les années 1980,
l’Inra recherchait des
propriétaires pour faire des essais
de plantation d’arbres truffiers. Au
vu des capacités de production, je
n’ai pas hésité. »
C’est ainsi que Patrick Péron, de
Saint-Floret (63), qui était encore
agriculteur à cette époque, a
consacré quelques parcelles à
la truffe, sur d’anciennes vignes
à l’abandon. Une décision qui
exigeait de la patience : « Contrairement
à ce qu’affirment parfois
certains vendeurs de plants, il n’est
pas possible d’obtenir une production
au bout de quatre ans, tout
au plus quelques truffes. En vérité,
il faut attendre une douzaine
d’année. Et encore, ça ne marche
pas à tous les coups : il faut planter
des arbres pour avoir des truffes,
mais ce n’est pas parce qu’on
plante un arbre qu’on obtient
forcément des truffes ! Cette culture
reste très mystérieuse. »