Groupe Safran

JUIN / JUILLET 2021

Un peu d’espoir ! Une sortie de crise en vue

  • L'horizon s'éclaircit pour Airbus avec les livraisons d'avions qui repartent sur un bon rythme.

  • Récemment, le groupe a annoncé avoir livré 50 appareils en mai, pour un total de 220

livraisons depuis le début de l'année, soit une hausse de 38% par rapport à la même période

de l'an dernier. Un indice de plus vers la sortie de crise.

  • Ces 50 livraisons représentent certes plus du double du nombre d'appareils livrés en mai 2020,

alors que le monde était sous cloche, mais restent loin des 81 avions livrés il y a deux ans .

Pour autant, l'heure est bel et bien à la reprise.

  • L'avionneur a confirmé le 27 mai qu'il allait augmenter sa cadence de production mensuelle

de 45 A320 au quatrième trimestre 2021 (contre 40 aujourd'hui). A noter qu’il se prépare à

monter à « 64 » au deuxième trimestre 2023.

  • Un niveau jamais atteint dans l'histoire de l'aéronautique, qui correspond à plus de deux avions

livrés par jour. Dans un communiqué de presse, Airbus a en effet, indiqué qu'il avait demandé

« aux fournisseurs de préparer l'avenir en sécurisant une cadence ferme de "64 d'ici au

deuxième trimestre 2023 ".

  • Une telle cadence permettra à Airbus de dépasser son niveau d'avant crise

A.Gardelle: Extrait article de : La tribune


L’avion vert arrive ! (Mais rien n’est encore gagné !)

  • Ce sera un Airbus A320. Et il volera, non pas en 2035 comme les professionnels de l'aéronautique

l'ont promis,mais dès 2021 à l'occasion d'un vol d'essai. Comment ? En remplaçant la totalité

du kérosène par un carburant alternatif durable conçu à partir de la biomasse.

  • Car, si de tels carburants existent aujourd'hui, la réglementation impose qu'ils soient mélangés

à hauteur de 50% avec du kérosène.

  • En partenariat avec Safran, Dassault Aviation, la Direction Générale de l'aviation civile (DGAC),

et l'Onera (le centre français de recherche aérospatiale), Airbus va, en effet, réaliser d'ici à la fin

de l'année un vol utilisant 100% de carburant d'aviation durable.

  • Une étape essentielle vers la réduction de l'impact environnemental du transport aérien, qui vise

une réduction de 50% de ses émissions de CO2 d'ici à 2050 par rapport à 2005.

  • En effet, contrairement aux avions court et moyen-courriers, la décarbonation des gros-porteurs

ne passera jamais par l'hydrogène en raison des énormes volumes à embarquer

JL Erpelding: source: La tribune.fr


Le site Airbus Saint Eloi ( Vient de fêter ses 100 ans ! )

  • Situé dans le quartier des Minimes, il est le premier centre d’expertise européen de transformation des métaux,

spécialisé dans le développement, la fabrication et les essais des mâts réacteurs avec, à ce jour,

près de 1 000 collaborateurs.

  • 1921- 1945: L’ère Dewoitine : Emile Dewoitine crée la société CAED (Constructions Aéronautiques

Emile Dewoitine) à Toulouse. Il met au point un chasseur monoplace, le D1 qui effectue son premier vol en 1922.

Plus tard le gouvernement français regroupe et nationalise les usines toulousaines sous le nom de SNCAMb

(Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Midi). Dewoitine, aux commandes de cette société, décide

d’agrandir le site Saint Eloi, le portant à 28000m2. Toulouse devient alors la capitale de l’Aéronautique.

  • 1945 – 1970 : Début de l’ère industrielle. D’une activité artisanale, Saint Eloi passe à unmode industriel. Sur cette période, les équipes de Saint Eloi participent aux grands programmes d’avions civils comme “le Languedoc”, “l’Armagnac”, le “Concorde”, le premier «Airbus» qui est lancé officiellement au Salon du Bourget de 1969 : l’A300B .

  • 1970 à 1990 : Démarrage de l’ère Airbus : Fin 1975, Airbus détient 10% du marché mondial des avions civils.

  • Les équipes d’ingénieurs du Bureau d’Etudes d’Airbus viennent alors s’installer sur le site de production de Saint Eloi pour concevoir les produits près desateliers.

  • De 1990 à 2011 : Performance Industrielle : Saint Eloi est reconnue pour ses métiers, ses compétences et sa performance. Les cadences de production augmentent pour livrer près de 800 mâts réacteurs par an.

  • 2011 à 2021 : Centre d’expertise et d’excellence : L’usine évolue pour répondre aux nouveaux défis. C’est un site « modèle » pour beaucoup d’autres entreprises qui viennent régulièrement le visiter.

C.Mattéi/ A.Gardelle: source Airbus

AVRIL 2021

O. Andries D.G. Safran (S’exprime dans la presse )

  • Il y a un an, le monde s'apprêtait à vivre un bouleversement aussi soudain que profond. Une crise sanitaire sans précédent, avec des conséquences économiques qui affectent le transport aérien et toute la filière aéronautique.

  • Ce choc a interrompu une dynamique de croissance de près de 30 ans. Safran a su réagir rapidement pour faire face et s'adapter en prenant des mesures qui ont permis de surmonter ce que nous espérons être le pic de la crise. Le contexte est toujours incertain et il est difficile de dire quelle sera la tendance ,mais nos bases solides permettent d’être prêts pour la reprise. la reprise viendra et nous l'aborderons profondément transformés.

  • Notre feuille de route, en lien avec les engagements pris auprès du gouvernement, mais également avec les attentes de la société civile, vise la réduction de l'empreinte environnementale de nos produits et de nos opérations. Ce sera un enjeu central dans toutes les sociétés du Groupe.

  • Cet enjeu est également l'un des piliers de notre démarche de responsabilité sociétale d'entreprise. Il contribuera à mobiliser nos collaborateurs autour d'une vision commune qui a du sens.

  • Le deuxième pilier sera de proposer des produits qui contribuent à garantir la souveraineté de nos clients. Dans un monde incertain, Safran a vocation à prendre part à la construction d'une Europe souveraine.

  • Comment ? En étant un garant de l'accès à l'espace à travers son implication dans le programme Ariane, mais également un acteur clé des programmes de défense européens

(Système de Combat Aérien du Futur, Eurodrone, Rafale…).

Il y a un an, nous nous apprêtions à affronter le pire. Aujourd'hui, il reste du chemin à parcourir pour renouer avec la dynamique de croissance, mais c’est avec confiance que nous regardons vers l'avenir.

JP. Ferlin (extrait article Usine nouvelle)


FEVRIER 2021

Nouvelle « mission » (Pour M. Petitcolin)

  • Le gouvernement français annonce que KNDS (né du rapprochement de Nexter (ex Giat industrie : France), et de KMW
  • (Krauss-Maffei-Wegmann : Allemagne), fait évoluer sa gouvernance, en nommant un directeur général unique et un président
de conseil d’administration, pour plus d’efficacité et d’intégration au service de ses clients.
  • Philippe Petitcolin, ancien directeur général de Safran, est nommé président du conseil d’administration de KNDS.
*Il fera bénéficier l’entreprise de son expérience industrielle et des coopérations internationales, ainsi que de sa connaissance du secteur de la défense.*Il supervisera la définition et la mise en oeuvre de la stratégie, avec les autres administrateurs. Il prendra ses fonctions le 1er mars 2021.
  • Frank Haun, actuellement co-directeur général depuis 2015, est nommé directeur général de KNDS.
*Il fera bénéficier l’entreprise de son expérience dans l’industrie de l’armement terrestre et des succès qu’il a pu remporter dans un contexte de plus en plus concurrentiel
  • La nouvelle gouvernance a été conçue pour assurer dans la durée la préservation de l’équilibre Franco-Allemand.
  • L’actionnariat demeure strictement paritaire (France/Allemagne), il est prévu que les postes de directeur général et de président du conseil d’administration soient occupés par un Allemand et un Français, avec une alternance de nationalité à chaque changement de directeur général.
  • Nota de l’AALSV:
*Peut-être que, grâce à M. Petitcolin, nous reverrons des harnais ou des coffrets spécifiques aux futurs véhicules blindés de KNDS, dans les ateliers de Villemur. (on croise les doigts !) A.Gardelle Source: presse écrit


Quelques brèves (Infos du groupe Safran)

Nomination au sein du Groupe:
  • Comme prévu, Olivier Andries a été nommé Directeur Général du groupe Safran à partir du 1er janvier 2021. (Il était depuis septembre 2019 directeur auprès du directeur général après avoir été président de Safran Aircraft Engines).
Personnalités Honorées:
  • A noter que, parmi les membres de la promotion du 1er janvier 2021 de l’Ordre National du Mérite , figure M. Philippe Petitcolin (ex directeur général du groupe Safran), au grade de « Commandeur », pour son investissement au service de l’intérêt général.

C. Mattéi


Avion hybride (Safran Electrical & Power / VoltAéro)
  • Avec ce titre, vous allez de suite penser que Safran pourrait être à l'origine d'un tel avion ... et cela ne serait pas impossible....
  • Mais non,….C'est un ancien d'Airbus, Jean Botti (ingénieur Arts et Métiers), qui créé et lance en 2017 « VoltAero », une jeune entreprise qui cherche à développer un avion électrique.
  • De quoi s'agit-il ? Simplement de faire voler le concept. Au départ il y a un Cessna Skymaster, dit "Push Pull" (c'est à dire un moteur thermique à l'arrière pour "pousser", et un à l'avant pour "tirer").
  • Transformations … de cet avion
  • Le moteur avant est supprimé et est remplacé par un pack de batteries. Un moteur électrique est ins-tallé sur chaque aile. Le moteur arrière est remplacé par un ensemble composé d'un moteur à combustion interne associé à un groupe électrogène qui fournit en électricité les moteurs électriques hautes performances...
  • Didier Esteyne, Directeur technique et pilote d'essai a fait voler la machine en mars 2020, validant de fait le concept de Jean Botti et de son équipe.
  • Mais d'après vous, qui a fourni les moteurs électriques ?
  • Safran Electrical & Power bien sur !
  • SEP, partenaire de Voltaero, fournit les "moteurs électriques intelligents ENGINeUS 45", aux performances exceptionnelles.
  • La production série vient de commencer pour répondre à une demande croissante, explique Hervé Blanc, (directeur général de la division systèmes et moteurs électriques de SEP.
  • C’est en fin d’année 2020 que le module de puissance hybride de VoltAero a été mis à l'épreuve lors des essais en vol de l'avion, baptisé "VoltAero Cassio"
  • Cette « aventure » ne fait que commencer et des versions 10 places sont à l'étude.
C.Mattéi: info site safranVillemur
  • Cet avion (numéro de série:272), est sorti du hangar sous le regard des équipes ayant contribué à la fabrication de ces avions depuis 2007.
  • Le voir une toute dernière fois sortir des ateliers d'Airbus est un crèvecoeur .