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Gestalt Therapy: An Introduction
Gestalt Therapy: An Introduction - extrait de Livre en anglais
by Gary Yontef, Ph.D.
This introductory chapter appears in Awareness, Dialogue, and Process published by The Gestalt Journal Press and was copyright in 1993 by Gary Yontef, Ph.D.
Présentation par https://www.gestalt.org
This paper, coauthored with James S. Simkin in 1981, was the Gestalt Therapy chapter in the 1989 edition of Corsini and Wedding's Current Psychotherapies (4th Edition).
Overview
"Gestalt therapy is a phenomenological-existential therapy founded by Frederick (Fritz) and Laura Perls in the 1940s. It teaches therapists and patients the phenomenological method of awareness, in which perceiving, feeling, and acting are distinguished from interpreting and reshuffling preexisting attitudes. Explanations and interpretations are considered less reliable than what is directly perceived and felt. Patients and therapists in Gestalt therapy dialogue, that is, communicate their phenomenological perspectives. Differences in perspectives become the focus of experimentation and continued dialogue. The goal is for clients to become aware of what they are doing, how they are doing it, and how they can change themselves, and at the same time, to learn to accept and value themselves.
Gestalt therapy focuses more on process (what is happening) than content (what is being discussed). The emphasis is on what is being done, thought and felt at the moment rather than on what was, might be, could be, or should be."
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To summarize, a quote from Levitsky and Simkin (1972, pp. 251-252) seems appropriate:
"If we were to choose one key idea to stand as a symbol for the Gestalt approach, it might well be the concept of authenticity, the quest for authenticity...If we regard therapy and the therapist in the pitiless light of authenticity, it becomes apparent that the therapist cannot teach what he does not know...A therapist with some experience really knows within himself that he is communicating to his patient his [the therapist's] own fears as well as his courage, his defensiveness as well as his openness, his confusion as well as his clarity. The therapist's awareness, acceptance, and sharing of these truths can be a highly persuasive demonstration of his own authenticity. Obviously such a position is not acquired overnight. It is to be learned and relearned ever more deeply not only throughout one's career but throughout one's entire life."
Ici, maintenant et ensuite
Ici, maintenant et ensuite - Livre
Paul Goodman et les origines de la gestalt-thérapie
de Taylor Stoehr traduit de l’américain par Jean-Marie Robine, Brigitte Lapeyronnie.
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« Il était notre Sartre, notre Cocteau. Il n’avait pas l’exceptionnelle intelligence théorique du premier ; il n’a jamais atteint le source obscure et folle de l’imagination authentique sur laquelle le second pouvait faire fond dans la pratique d’arts si divers. Mais il avait des dons que Sartre et Cocteau n’ont jamais eus : une conscience intrépide de la complexité de l’existence, une exigence morale immense et pointilleuse », écrivait Susan Sontag au lendemain de la disparition de Goodman.
C’est à cet immense auteur que F.S. Perls confia, à la fin des années quarante, le soin de rédiger le texte fondateur de la gestalt-thérapie. Il remplit sa mission à un point tel que Laura Perls a pu déclarer : « Je ne pense pas que, sans lui, il y aurait eu une quelconque théorie cohérente de la gestalt-thérapie. »
Et Paul Goodman ne s’est pas arrêté à une œuvre de psychologie : son chemin est balisé de nombreux essais de critique sociale, littéraire, éducative, des romans et poésies, des pièces de théâtre et des pamphlets... qu’il considérait comme d’autres formes de mise en perspective des intuitions fondamentales de la gestalt-thérapie.
Taylor Stoehr rédige depuis nombre d’années sa biographie et en extrait ici la part qui est reliée à la fondation de la gestalt-thérapie. Il en décrit les cheminements, les rencontres, les conflits, les pratiques dans leur contexte personnel, social, culturel et politique grâce à une abondante documentation et au témoignage de nombreux acteurs de l’époque. Un ouvrage de référence, déjà disponible dans de nombreuses langues.
Vivre à la frontière
Vivre à la frontière - Livre
de Laura Perls
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Cet ouvrage parcourt trois quarts de siècle, allant de la jeunesse de Laura Perls dans l’Allemagne intellectuellement florissante d’avant la période hitlérienne jusqu’à ses dernières années.
Il présente le cheminement et le fruit du labeur de toute une vie. La dimension personnelle, trame de fond subtilement évoquée, sert visiblement de « soutien » et d’inspiration à la dimension professionnelle, tout en laissant entrevoir le contexte philosophique et social d’où a émergé la théorie.
Il s’agit là d’un héritage peu commun. Une théorie, selon Laura Perls, n’est qu’un ensemble de construits hypothétiques qui permettent de rendre compte de phénomènes, à un moment donné, à un sous-groupe de personnes de même culture et qui travaillent ensemble.
Nous voilà bien au cœur d’une théorie-contact, c’est-à-dire d’un instrument de communication et de stimulation grâce auquel la réflexion personnelle évolue dans un contexte donné, phénomène-frontière entre l’échange, le contact avec l’autre, l’observation des phénomènes.
Nous sommes loin des frontières rigides ou imperméables et des théories qui enferment et séparent, des « gestalt fixes » qui donnent des théories sclérosées et sclérosantes.
Vers une clinique de la situation
Vers une clinique de la situation - Livre
Avec des chapitres de Claude Macquet, Miguel Benasayag, Jean-Marie Robine, Ruella Frank, Mônica Botelho Alvim,
et des contributions de Hélène Cordier, Claude Charlier, Philippe De Mey, Jacqueline Delville, Jean-Denis Bustin, Jacques Blaize.
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À l’origine de cette publication, l’Institut Belge de Gestalt-thérapie avait organisé un colloque sur le thème de « La Clinique de Situation ».
L’un des enjeux de ce colloque était de faire rencontrer quatre personnes, devrait-on dire quatre personnalités de courants différents : Miguel Benasayag, Claude Macquet, Jean-Marie Robine, et Jacques Blaize qui occupait la fonction de facilitateur.
Loin de vouloir définir le concept de situation en une journée, l’attitude principale était d’encourager la pensée et d’inviter à poursuivre au-delà de la rencontre, une réflexion autour de cette thématique qui impliquait et implique toujours aujourd’hui, une mise en chantier de la pensée théorique, une exploration du « peu connu », du « peu savoir ».
Dans son discours d’ouverture du colloque, Claude Charlier disait : « J’ai pleinement conscience que cette aventure-colloque est un chantier qui va démarrer mais qui restera ouvert et appellera une suite. C’est en ce sens que ce colloque est une aventure et aussi une étape vers. »
La clinique de situation garde son mystère. Aujourd’hui, ce qui va se dérouler sous notre lecture, ce n’est pas une suite de mots qui cherche à dessiner les contours de la thématique et à l’enfermer pour être sûr de bien la comprendre. C’est plutôt un ensemble d’articles qui explore la matière, qui nécessite d’aller rechercher des ancêtres, qui se confronte à différentes visions du monde, qui va certainement aussi nous demander de tisser, au fil de notre compréhension, du sens.
Si cette publication voit le jour, c’est que peut-être nous, tous ensemble, aujourd’hui, nous sommes suffisamment curieux pour être prêts à nous questionner autour du concept de « situation ». Cela signifie aussi peut-être que nous sommes prêts à être bousculés, voire même à changer nos représentations. À marcher vers des confins encore inconnus, à créer des liens qui n’existent pas encore ou plutôt qui existent peut-être mais dont nous ne connaissons pas encore l’existence.
Ne plus savoir
Ne plus savoir - Livre
Phénoménologie et éthique de la psychothérapie
de Jacques Blaize
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À l’évidence, toute forme de psychothérapie, et donc aussi la Gestalt-thérapie, s’appuie sur un savoir.
Et pourtant, l’acte thérapeutique véritablement créateur n’est la plupart du temps possible que par la mise entre parenthèses de ce savoir. Cette suspension, au moins provisoire, du savoir constitué, c’est, pour le thérapeute, la tentative, jamais aboutie mais toujours nécessaire, d’être simplement présent à son patient, comme s’il le découvrait pour la première fois.
Une telle position se fonde, naturellement, sur l’approche phénoménologique initiée par Husserl, c’est même en quelque sorte la définition de cette approche. C’est donc à une relecture phénoménologique de la Gestalt-thérapie, mais peut-être aussi de l’acte psychothérapeutique en général, que nous convie l’auteur, dans une langue à la fois claire et concise, mais toujours rigoureuse et soucieuse d’éviter les simplifications abusives.
La Gestalt-thérapie, en effet, parfois oublieuse de son fondement phénoménologique, a elle-même trop souvent succombé à la fascination des techniques, à l’illusion de croire que ses concepts étaient des réalités, qui plus est définitives, et qu’elle avait le pouvoir d’exorciser la souffrance et de conduire au bonheur !
Quitter cette illusion, c’est accepter le moment du « ne plus savoir », ce moment où s’articule la possibilité de la nouveauté par la sortie de la répétition névrotique, bref, la possibilité du changement véritable. C’est aussi réintroduire la dimension éthique au cœur même de l’acte thérapeutique.