Devenir animateur

Passer de l'intérêt à l'acte

Robert Baden-Powell avait remarqué que les jeunes soldats instruits dans les casernes, dressés à marcher au pas et à obéir sans comprendre, ils ne savaient pas se débrouiller dans des situations imprévues. Jugeant préférable de développer chez ses hommes l’esprit d’initiative, l’ingéniosité, le sens de l’équipe, l’habileté manuelle, les groupes en patrouilles, il leur apprend à suivre des pistes, à se tenir cachés, à faire des croquis, à prendre des responsabilités.

C’est l’art du Scouting (du mot anglais Scout qui signifie Eclaireur. Celui qui marche en avant pour explorer et guider, escoute en vieux français). Robert Baden-Powell organise l’entraînement sous forme de jeux et, le soir, tous faisaient un bivouac ou une veillée.

C’est ainsi qu’il s’embarque sur l’île de Brownsea (au sud de Londres) avec une vingtaine de garçons de diverses couches sociales pour tester le fonctionnement des petits groupes, les techniques d’observation, l’apprentissage par le jeu, pour voir si un petit groupe de jeunes livrés à eux-mêmes est viable, et enfin pour voir si la vie en plein air plaît à des citadins.

Le succès est total. Le 9 août 1907, le camp de Brownsea est levé. Il rédige la version définitive de Scouting for Boys (Eclaireurs en français), l’ouvrage dans lequel il présente sa méthode.

Baden-Powell fait ses adieux aux scouts en 1937 lors du jamboree de Hollande: « Il est temps pour moi de vous dire good-bye. Je suis dans ma 81e année et je m’approche de la fin de ma vie. Mais la plupart d’entre vous est au début de sa vie. » Il passe le restant de sa vie au Kenya, dans une petite propriété à Nyieri.

Maintenant c'est à nous de faire une différence dans la vie de nos jeunes.