Le repérage
La chasse photo ne s'improvise pas
Il faut repérer
Avant d'envisager une séance de prise de vue, il faut procéder à un repérage minutieux sur le terrain.
C'est une phase essentielle et incontournable dans la pratique de la chasse photo.
Pour bien pister, il faut savoir lire les indices.
Repérer une touffe de poils sur un barbelé, c'est déjà bien, mais savoir à quel animal elle appartient, c'est mieux.
La texture, la longueur, la couleur des poils sont autant d'éléments à mettre en relation avec les indices relevés au sol (empreintes, fumées etc.) pour identifier avec précision l'animal qui est passé.
Sans avoir un minimum de connaissance naturaliste, il est impossible d'identifier les traces, les indices de présence ou de passage .
Il est également important de savoir comment l'animal se déplace.
Le nombre de traces, leurs fraîcheur, leur diversité sont autant d'éléments qui vont permettre d'orienter le choix de la zone pour un éventuel affût.
Ensuite, il faut confirmer
Pour confirmer une présence ou un passage, j'utilise deux méthodes :
La première, simple et efficace, c'est un bout de ficelle placé en travers d'une coulée pour confirmer un passage et le sens du déplacement
La seconde, particulièrement performante, c'est le piège photo qui permet à la fois d'identifier l'animal et le sens de son déplacement.
Pour mes repérages, j'utilise quatre pièges photo de marques différentes. Très discrets, il ne sont pas plus grands qu'une photo 10X15 cm.
Le détecteur de mouvement, sensible aux mouvements jusqu'à 15 m, déclenche (de jour comme de nuit) la prise de photo et de vidéo (sonore).
Je n'utilise que la fonction vidéo. Chaque déclenchement démarre une vidéo de 20 secondes. Ce temps est suffisant pour connaître le sens du déplacement.
Petit montage photo et vidéo de mes repérages au piège photo :
Piège photo en place
Vue rapprochée