Avec ma cousine Lison
On a le sens de la raison
On va souvent derrière la cathédrale
Et là, comme on y voit que dalle
On se planque dans un coin noir
Histoire d'un peu s'émouvoir
On se fait des démangeaisons
Avec ma cousine Lison ...
Nous sommes nés sur le même palier
Le même jour à la même heure
Aussi jugez si nous sommes liés
Par une amitié supérieure
Lison et moi, on s'aime tendrement
Mais comme elle est encore mineure
Chez ses parents, la nuit elle demeure
Et l'on se voit journellement.
Tous les étés on va aux bains de mer
Et là, c'est une autre combine
Car pour ne pas se mettre à découvert
On prend chacun une cabine
Comme vous voyez, on prend des précautions
Et ces cabines, oh ! quelle veine
Comme elles sont, par hasard, mitoyennes
On s'fait des communications.
Avec ma cousine Lison
On a le sens de la raison
Et pendant qu'on se déshabille
On se dit des choses gentilles
Et quand on est déshabillés
Comme on est toujours outillés
On fait des trous dans les cloisons
Avec ma cousine Lison ...
Tous les hivers, et par un froid de loup
Le long des quais on se faulile
Stoïquement elle encaisse les coups
Car quand on s'aime on s'assimile.
On n'a pas chaud dans les extrémités
Mais dans nos coeurs quand ça s'explique
On en ressent la chaleur des tropiques
Et l'on s'croirait en plein été.
Quand tu parais, Décale radieuse
A l’horizon, nous te voyons venir
Et nous chantons la joie, la vie heureuse
Tu nous rappelles de brillants souvenirs
Et tu ramènes un rayon d’espérance
Dans ces grands cœurs brisés par la douleur
Sois donc bénie, décale, O délivrance
O liberté, ô liberté, écoute nos clameurs.
Châlons, nous te quittons,
Sans regret, sans amertume
Ensemble nous chantons
Tes blondes et tes brunes
Chantons, chantons amis,
La Sainte Liberté,
Le lien qui nous unit
C’est la Fraternité.
Dès le matin, levés avant l’aurore,
Nous nous rangeons poussant des cris joyeux
Notre bonheur sera bien près d’ éclore
Quand nous aurons enfin quitter ces lieux
Où ces grands murs, ces bâtiments austères
se passeront de nous pour quelque temps
quand paraitra l’astre qui nous éclaire,
Nous serons loin en un pays charmant.
Châlons, nous te quittons,
Sans regret, sans amertume
Ensemble nous chantons
Tes blondes et tes brunes
Chantons, chantons amis,
La Sainte Liberté,
Le lien qui nous unit
C’est la Fraternité.
Et quand enfin, tu seras la dernière
Chère décale, nous te fêterons,
Lors d’ un banquet où la promo entière
T’acclamera et boira en ton nom
Plus que jamais, les Gadz’Arts. seront frères
Et oublieront leurs plus tristes pensées
En Proclamant leur devise si chère
Fraternité, Fraternité, il faut tout oublier.
2)Châlons, nous te quittons,
Sans regret, sans amertume
Ensemble nous chantons
Tes blondes et tes brunes
Chantons, chantons amis,
La Sainte Liberté,
Le lien qui nous unit
C’est la Fraternité.
On a souvent parlé de la belle vie,
Que les Gadzarts menaient au Tabagnon,
Tous les pékins de Châlons nous envient,
Et voudraient bien que nous les invitions,
Mais moi je vous dis qu' c'est pas toujours la bringue,
Il nous arrive de travailler à fond
Car c'est l'travail qui fait marché l'bastringue
Le grand bastringue du Tabagn's de Châlons.
C'était hier lundi lendemain de fête,
Tous les gadzarts ronquaient dans leur paddock,
Dessous les draps emergeaient quelques têtes,
Seuls les ratons se baladaient dans les dort's,
Mais v'la tipas que le colon's se radine,
Fainéant qu'il dit j'm'en vais chercher l'grand con
Debout c'est l'heure de commencer le bastringue
Le grand bastringue du Tabagn's de Châlons
Le soir au pieu afin de se distraire,
Chacun de nous avant de s'endormir,
Ecoute le poste qui du fond de la terre,
Nous renvoie les échos, les soupirs,
Mais un beau jour l'colam's un peu brinsingue,
Prit tous les postes aidé du baise à fond,
Ce soir c'est l'heure de terminer le bastringue
Le grand bastringue du Tabagn's de Châlons
Y'avait Luigi ce ropseur indomptable,
Et puis l'gégène sacqueur de traditions,
Ils sont venus laïusseurs incurables,
Nous imposer en sec's leurs conditions,
Pauvre gadzart, c'est toujours toi qui trinque,
Pour ton zacul avec toi nous craingons,
C'est pourtant toi qui fait marcher le bastringue
Le grand bastringue du tabagn's de Châlons
Dans les rues que nous parcourons en monôme
Nous semons partout la joie et la gaîté
Car bientôt se réveillant comme d'un long somme
Cent gadz'Arts vont retrouver la liberté.
Il est certain que ce n'est pas un rien
D'avoir passé trois ans dans ce lieu de tourments.
Ils s'en vont, ils s'en vont,
Ce n'est pas une illusion
En ce beau jour les Anciens, les conscrits
Célèbrent tous la délivrance,
De trois années c'est là le juste prix,
De tout Ancien c'est l'espérance.
La liberté viendra dans quelque temps
Bientôt à bout de leur tristesse
Les délivrés revoyant leur maîtresse
Oublieront leur passé
Grisés par les baisers
Quant à nous qui défilons sous vos fenêtres
Châlonnais nous ne vous disons pas adieu
Dans trois mois vous nous verrez réapparaître
Le front morne, le regard triste et l'air soucieux
Car à l'idée de se voir enfermés,
On voudrait,retourner toukours dans ses foyers
Aujourd'hui plus d'ennui,
Oublions tous nos soucis.
De cette exance nous aurons l'illusion,
Lorsque joyeux le coeur en fête,
Nous franchirons la portière du wagon
Pour retrouver un peu d'bien-être
Dans nos contrées alors pendant trois mois,
Oubliant notre vieille boîte
A travers champs, à la lisière des bois
Revoyant les beaux jours,
Nous revivrons l'amour
A quoi sert, cette guirlande qui s'enroule
Dites-vous, braves gens qui nous regardez
Est-ce à fin de circuler parmi la foule
Ou dans le simple but de vous épater ?
Ce n'est ça, vraiment vous n'y êtes pas
Il faut être borné
Pour faire tant de chiqué
Attention, attention,
Voici la vraie solution
Ce cordelet caché sous les rameaux,
De Fraternité c'est l'emblème
Chaque Gadz'arts forme l'un des anneaux
D'une chaîne d'une longueur extrême
Chaque Promotion ne peut s'y distinguer
Partout la soudure est la même
Gardons intact cette continuité
Q'ont su nous conserver
Ceux qui vont nous quitter
Non ce n'est pas l'amphi,
Ce n'est pas la méca
Qui durant notre vie
Guideront tous nos pas
Ce n'est pas là le sort
Qui nous attend vraiment
Car pensez bien qu'alors
Il n'y aurait pas ce chant
Unis au coeur de ce monôme,
Sous vos regards intrigués,
Nous sommes trois cents uniformes
Défilants plein de gaité
Et si l'un de vous se soucit de nous
Il n'y a rien de bizarre
Si nous sommes amis
Si nous sommes unis
C'est que nous sommes Gadz'Arts.
Si certains sont partis
Pour ne plus revenir
Ils sont pourtant ici
Parmi nos souvenirs
Nul d'entre nous n'oublie
Que sous l'ardent travail
Se tressent les amis
Les éternelles mailles
Unis au coeur de ce monôme,
Sous vos regards intrigués,
Nous sommes trois cents uniformes
Défilants plein de gaité
Et si l'un de vous se soucit de nous
Il n'y a rien de bizarre
Si nous sommes amis
Si nous sommes unis
C'est que nous sommes Gadz'Arts.
Quand nous aurons fini
Aux quatre coins du monde
Nous serons tous partis
Dans l'usine qui gronde
Et par delà les mers
Au dessus des frontières.
Nous serons toujours fiers
D'avoir partout des frères
Unis au coeur de ce monôme,
Sous vos regards intrigués,
Nous sommes trois cents uniformes
Défilants plein de gaité
Et si l'un de vous se soucit de nous
Il n'y a rien de bizarre
Si nous sommes amis
Si nous sommes unis
C'est que nous sommes Gadz'Arts.
Si un pékin traverse, (le monôme)²
Si un pékin traverse, le monome il faut l'FC, FC l'pekin
Et si en l'FCant le pékin s'endommage
Nous dirons ensemble au pékin courroucé
Ah il fallait pas, il fallait pas qu'il y aille
Ah il fallait pas, il fallait pas y aller
Eho eho oh oh (8 fois)
Si une mome traverse, (le monôme)²
Si une mome traverse, le monome il faut l'FC, FC la mome
Et si en l'FCant la mome s'endommage
Nous dirons ensemble à la mome courroucée
Ah il fallait pas, il fallait pas qu'elle y aille
Ah il fallait pas, il fallait pas y aller
Eho eho oh oh (8 fois)
Chantons la délivrance, (en monôme)²
Et aux saints cris d'exance répétons liberté, FRATERNITÉ
Oh FRATERNITÉ notre chère devise
Qui inspire toujours de nouveaux délivrés
Nous ferons bientôt nos malles et nos valises
Et nous partirons vers un ciel toujours gai
Eho eho oh oh (8 fois)
[Variante Châlonnaise du 2ème couplet:]
2') Si une fum's traverse, (le monôme)²
Si une fum's traverse, elle se fera chaps'er, chaps'er la fum's
Et si en chaps'ant elle perd son pucelage
Nous dirons alors aux parents consternés
Ah il fallait pas, il fallait pas qu'elle y aille
Ah il fallait pas, il fallait pas y aller
Il y a là en Allemagne
Une promo de n Conscrits , de n Conscrits
Voulant fonder un vrai Tabagn´s
Car à KaNaK se trouve leur vie, se trouve leur vie
Pour faire partie des Gadz´Arts
Il faut vraiment être motivé et bien armé
Et à ce prix tôt ou tard
On vivra la Fraternité, Fraternité
Et après tout allons y tous et jusqu´au bout, la-la-la
Pour pouvoir dev´nir des frères
Conscrit de KaNaK souviens-toi, oui souviens-toi
Qu´il faut affronter la galère
Le regard droit et fier de ça, et fier de ça
Car pour pouvoir aboutir
Il te faut d´abord batî-îr, la-la-la
Et les Traditions sont sève
De la future relève
Si tu repousses tes pères
Même si tu formes un groupe, tu formes un groupe
Jamais tu n´auras de frères
Pour te donner le vent en poupe, le vent en poupe
Car si tu veux être efficace
Il faut vraiment sentir l´union, sentir l´union
Et cette union qu´elle se fasse
En héritant des Traditions, des Traditions
Et après tout allons y tous et jusqu´au bout, la-la-la
Dans le froid du grand nord d’la Lorraine résonne dans le brouillard
Une chanson qui enivre et entraîne toute une promo de GADZ’ARTS
D’une même voix et d’un même pas l’amitié qu’ensemble ils tressent
Jamais ne mourra tant que résonnera dans leur cœurs
Le monôme de Siber’ss
S’il est vrai qu’ils sont les nouveaux nés d’la famille des tabagnons
Ne croyez pas qu’ils sont les derniers s’il s’agit des Traditions
La strass ne peut pas comprendre que si elle n’enseignait qu’à des pec’ss
Elle ne s’rait rien d’plus qu’un vulgaire bahut s’il manquait
Le monôme de Siber’ss
J’entends que parmi eux une dizaine vient d’une lointaine contrée
Toutes vos tentatives sont vaines pour les différencier
Car chez les PG le mot « étranger » s’est noyé dans la coher’ss
On l’a remplacé par « Fraternité » dans chaque phrase
Du monôme de Siber’ss
Voilà le monôme qui s’achève mais c’est loin d’être fini
Car ici pas de pause ni de trêve tant qu’on est tous réunis
Voici l’heure de se paill’sser un peu voici l’heure de l’aper’ss
On le servira, on le quillonnera en chantant
Le monôme de Siber’ss
1) (L'UAI)² a des athlètes
qui connaissent le prix de l'effort,
Tous leur coeurs, tous leur corps sont à la fête,
Quand ils combattent les plus forts,
Dans l'adversité se dégage
les traits des hommes (de demain)²,
Et nous sommes dans les orages
les perdants qui ne regrettent rien.
2) (Mais le sort)² n'est pas sévère
pour les gadz qui savent oser,
(La victoire)² que l'on espère
souvent vient les récompenser,
Civils et universitaires
craignent l'UAI (des gadzarts)²,
Dont le passé et les colères
font trembler les clubs de toute part.
3) (Dans le soir)² un chant s'élève
vous croyez qu'ils viennent de gagner,
(Attention)² car ces élèves
sont des gars des Arts et Métiers,
Et quand leur joyeuse cohorte
vient de chanter dans ce pays plein de vie,
Qu'ils gagnent ou qu'ils perdent qu'importe
s'ils conservent l'esprit de l'UAI...
Si vous voyez défiler ce monôme
Ne soyez pas surpris
200 amis en uniforme
Les Gadz'Arts sont de sortie
Quoi qu'il arrive nous seront solidaires
Même dans les pires supplices
Un même esprit pour tous ces frères
Voila le monôme de Birse
Refrain:
Entre ces murs
Résonnent les voix du passé
Héritiers au coeur pur
En monôme pour avancer
Les promotions s'unissent
Traversant les temps
Les Gadz'Arts se hissent
Au sommet éternellement.
A vous nos saintes Traditions
Effaçant nos chagrins
Un jour nous quitterons ce Tabagnon
Mais garderons ce lien
Unis par cette force invisible
Que les sciences n'expliquent pas
Ensemble rien n'est impossible
Avec Fraternité pour loi
Refrain:
Entre ces murs
Résonnent les voix du passé
Héritiers au coeur pur
En monôme pour avancer
Les promotions s'unissent
Traversant les temps
Les Gadz'Arts se hissent
Au sommet éternellement.
Un jour viendra la délivrance
Et chacun se soutien
Allons ensemble vers cette belle exance
Sans en oublier un
Le coeur remplit de joyeux souvenirs
Voyez vos yeux se plissent
Dans les bons moments comme dans les pires
Nous chanterons le monôme de Birse
Refrain:
Entre ces murs
Résonnent les voix du passé
Héritiers au coeur pur
En monôme pour avancer
Les promotions s'unissent
Traversant les temps
Les Gadz'Arts se hissent
Au sommet éternellement.