Le référendum de 1995

Un Québec fort dans un Canada uni

Caricature, Serge Chapleau, 1995.

Source (McCord M998.51.184)

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Utilisation éducative et non commerciale.

ASPECTS

Social

Politique

Le parti démocratique dans les années 1990 et 2000 fera la promotion d’un discours autonomiste. En septembre 1994, Jacques Parizeau devient premier ministre du Québec. En décembre, une commission régionale tâte l’opinion publique sur la souveraineté de la province. Le 12 juin 1995, une coalition relie le Bloc québécois, au fédéral, le Parti québécois, au provincial, ainsi que l’Action démocratique du Québec, au provincial, fait avancer le projet souverainiste et mène au référendum de 1995. Le 7 septembre 1995, la coalition propose la question référendaire : « Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l’avenir du Québec et de l’entente signée le 12 juin 1995? »

Dans cette entente, on affirmait que la victoire du oui amorcerait une période de négociation de 2 ans avec le Canada afin d’obtenir un partenariat économique. L’objectif poursuivit serait l’obtention d’un pays souverain.

Le 27 juin 1995, un rassemblement se fait à Montréal par le camp du Non. Le gouvernement fédéral organise une manifestation « d’amour » pour assurer son soutien à la province de Québec, suite à la campagne référendaire de 1995. Le 27 octobre 1995 la manifestation rassemble plus de 40 000 sympatisans Canadiens qui viennent manifester à Montréal pour encourager les Québécois à rester dans la fédération. Le 30 octobre, le camp du Non remporte le référendum à 50.58%.

Économique

Culturel

Le référendum de 1995 est une preuve de plus que l'idéologie souverainiste du Québec est isolée. En effet, la population anglophone se rassemble avec solidarité autour du fédéralisme du gouvernement libéral de Pierre Eliott Trudeau. La manifestation organisée par ce gouvernement démontre aussi que la majorité des provinces canadiennes soutient l'idéologie fédéraliste.

Territorial

Scientifique & Technique

Critique externe -3QPOC

Critique interne -3QPOC

Qui?


Pourquoi?


Quoi?

Voici une caricature réalisée peu après le référendum, alors que l’Acte démocratique représente le camp du OUI au référendum de 1995. Le parti démocratique dans les années 1990 et 2000 fera la promotion d’un discours autonomiste. On voit ici un jeune Mario Dumont au côté du célèbre Yvon Deschamps. Le premier sera à la tête du Parti à seulement 25 ans et fera la promotion d’un partenariat avec le Canada dans le cadre du processus référendaire. En 1977, l’humoriste, reconnu pour nous mettre fasse à nos erreurs, affirmera que lorsque qu’il vote pour le Parti québécois au provincial, mais pour le Parti libéral au fédéral, « le vrai Québécois sait qu'est-ce qu'y veut. Pis qu'est- ce qu'y veut, c't'un Québec indépendant, dans un Canada fort ». On voit donc ici que la question est vue de façon humoristique par l’artiste Serge Chapleau en 1995.

Où?


Quand?


Comment?


Documents à télécharger

SAÉ : Travailler les opérations intellectuelles

Pour aller plus loin...

Serge Chapleau, We love you – Pas cette fois-ci j’ai mal à la tête! 1995, Musée McCord

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