La Conférence de Québec

Conférence de Québec

William Lyon Mackenzie King, Franklin Delano Roosevelt et Winston Churchill. Québec, 18 août 1943.

Source Imperial War Museum 1943, IWM TR 1347

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Utilisation éducative et non commerciale.

ASPECTS

Social

Politique

De 1939 à 1945, le Canada est en guerre. Il participe à la défense des pays alliés et s'oppose à l'Axe, composée de l'Allemagne, du Japon et de l'Italie. Ces pays radicaux cherchent à prendre le contrôle de nombreux territoires européens et à répandre leurs idéologies extrémistes (nazisme et fascisme).

Depuis 1941, le président américain Franklin Delano Roosevelt et le premier ministre britannique Winston Churchill se rencontrent régulièrement afin de coordonner les opérations contre les forces de l’Axe.

En 1943 et 1944, les pays alliés se rencontrent à Québec (en août 1943 et en septembre 1944). Le Canada ne participe officiellement à aucune de ces rencontres, le Premier ministre William Lyon Mackenzie King agit plutôt comme intermédiaire et accueille ses homologues dans la capitale du Québec. Lors de ces rencontres, les alliés préparent la capitulation de l'Italie et organisent le débarquement des troupes en Normandie (Mission Overlord).Ils signent également l'Accord de Québec, intégrant ainsi le Projet Manhattan.

En 1943, les États-Unis élaborent leur Projet Manhattan qui consiste en un programme américain destiné à la fabrication de bombes atomiques, élaboré par les États-Unis, avec l’appui du Canada et du Royaume Uni.


À la Conférence de Québec, du 17 au 24 août 1943, Roosevelt et Churchill signent l’Accord de Québec, intégrant le programme nucléaire. Cela concrétise l’ « alliance particulière » et « rappelle au Canadiens qu’ils [ne sont] pas tout à fait exclus des processus de consultations anglo-américains » (Fondements historiques du Québec contemporain, 2013, p. 111).

En 1945, Hiroshima et Nagasaki, deux importantes villes japonaises, sont détruites sous les bombes des Alliés, forçant le Japon à capituler. Cela marque la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Économique

Les décisions relatives à l'armement nucléaire entraînent la participation du Canada au projet militaire, par l'extraction de matières importantes, notamment dans certaines mines canadiennes, et la création ou l'utilisation de centres industriels.

Culturel

Territorial

La ville de Québec est choisie en raison de son emplacement: éloignée de l'Europe et positionnée de façon stratégique afin qu'une attaque venant du fleuve soit vite maîtrisée.

Scientifique & Technique

C'est en 1938 que les Allemands découvrent le potentiel découlant du contact entre les neutrons et l'uranium. En 1939, Albert Einstein avise le président Roosevelt des avancées des chercheurs allemands sur la création d’une bombe atomique, ce qui pousse les Alliés à se lancer dans la course pour cette découverte militaire. En 1942, suite à l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, les États-Unis subventionnent le Manhattan Project et débutent officiellement les travaux pour créer une bombe atomique.

Critique externe -3QPOC

Critique interne -3QPOC

Qui?

William Lyon Mackenzie King, Premier ministre du Canada entre 1921 et 1949 (en haut à gauche)

Franklin Delano Roosevelt, Président des États-Unis de 1933 à 1945 (en bas à gauche)

Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955 (en haut à droite)

Sir Alexander Cambridge, comte d'Athlone et gouverneur général du Canada de 1940 à 1946.

Pourquoi?

Les chefs d'État rassemblés représentent les pays alliés durant la Deuxième Guerre mondiale. Ils sont à Québec pour discuter de l'avenir de la guerre et des démarches pour parvenir à la capitulation des pays de l'Axe. Cette rencontre ne permet pas au Canada de participer aux discussions stratégiques. Cela démontre que le Canada n'est toujours pas considéré comme un pays important ou assez expérimenté, cependant, cela démontre tout de même que le Canada joue un rôle important dans le déroulement de la guerre.

Cela laisse percevoir également la confiance que les politiciens ont envers le Canada. En effet, ils discutent de plusieurs projets très importants, dont : la capitulation de l'Italie, alors que le débarquement en Sicile a eu lieu en juillet 1943, le Débarquement de Normandie, prévu 9 mois plus tard pour libérer la France et la question de l'armement nucléaire par la signature de l'Accord de Québec, y incluant le Projet Manhattan. Lors du Débarquement de Normandie, la prise de la plage de Juno pour libérer la France, en juin 1944, permettra au Canada de se démarquer comme puissance militaire et sera reconnu par l'Europe comme une puissance alliée non négligeable.

Quoi?

Il s'agit d'une photographie des chefs d'État lors de la Conférence de Québec en 1945. Les hommes sourient ou discutent. Ils sont rassemblés sur la terrasse Dufferin, à Québec. En arrière-plan, le Château Frontenac se démarque. L'hôtel et la citadelle de Québec sont réquisitionnés par le gouvernement du Canada pour loger les dignitaires étrangers présents à la Conférence.

Où?

Les Conférences se déroulent dans la capitale du Québec, la ville de Québec. Les discussions s'organisent dans le Château Frontenac ou dans la citadelle militaire. Les photographies sont prises lorsque les dignitaires étrangers sont tous présents, sur la terrasse Dufferin, près du Château Frontenac.

Quand?

Les chefs d'État se rencontrent à plusieurs reprises entre 1939 et 1945. Deux de ces rencontres se déroulent à Québec:

-Du 11 au 23 août 1943

-Du 11 au 16 septembre 1944

Comment?

La photographie fait partie d'une série de photographies pour documenter et souligner le rassemblement des chefs d'État lors de la Conférence de Québec. Les hommes politiques sont souriants et semblent confiants. Cela démontre la relation cordiale qui se développe entre les chefs d'État. La photographie ne laisse pas voir le degré d'importance que représente cette conférence, alors que la guerre est loin d'être terminée en Europe. Les décisions qui seront prises lors de cette rencontre seront déterminantes pour l'avenir de la guerre et pour l'avenir de milliers d'européens et d'asiatiques.

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