La Commission Bagot

Rapport Bagot, 1844.pdf

Rapport Bagot sur les affaires des Indiens du Canada

Commission royale d'enquête, Charles Bagot, 1844

Source (Appendices E.E.E.)

ASPECTS

Social

Politique

Économique

Culturel

Territorial

Scientifique & Technique

Extraits

Charles Bagot : « Je vous ai constitués et nommés [...] les dits [...] commissaires pour vous enquérir de l'emploi de l'allocation annuelle faite par le Parlement du Royaume-Uni [...] en faveur des Sauvages en cette Provinces [...] vous enjoignant de me faire rapport sur les dites matières, et si vous croyez que l'on doive introduire quelque changement dans la manière de conduire et diriger les affaires du Département des Sauvages, ou dans l'emploi des fonds placés à sa disposition. » 20 mars 1945


Commissaires: « Au moyens de questions aux diverses [...] personnes qui connaissent le caractère et sont intéressés au bien-être de cette race, on a recueillie une masse de renseignements précieux sur son état présent, et de suggestions pour son amélioration. »

« La conduite du gouvernement Britannique envers les Aborigènes de ce continent, a été caractérisée par cet esprit d'indulgence et de bonté qui présence encore à ses relations avec les Sauvages .»


«Il est bon de dire avant tout, qu'il paraît y avoir une différence frappante entre les Sauvages du Haut et du Bas-Canada. Dans cette dernière Province, les tribus Indiennes, depuis le milieu du dix-septième siècle jusqu'à la conquête, avaient été sous les soins et la direction spéciale des missionnaires Jésuites, qui les rassemblèrent dans leurs établissements actuels, obtinrent pour eux de la Couronne de France, des concessions de terres pour leur éducation et civilisation, et leur enseignèrent eux-mêmes tout ce qu'ils crurent nécessaire des connaissances et des arts de la vie. Ces Sauvages ont donc embrassé le christianisme de bonne heure, et sont devenus membres de l'église catholique romaine [...]. Comme ils étaient déjà convertis, Gouvernement n'avait pas de bien forts motifs de prendre de nouvelles mesures, et les missionnaires dont la situation n'a pas été troublée, n'étaient pas disposés non plus à prendre d'initiative à cet égard. Dans le Haut-Canada, au contraire, où l'influence des Jésuites et du clergé Catholique Romain ne s'est pas fait sentir, les Sauvages sont restés jusqu'à une époque très récente, dans la barbarie et le paganisme. »

«Dans son état primitif, le Sauvage est honnête, généreux, fier et énergique; et il ne déploie de ruse ou d'adresse qu'à la chasse et à la guerre. En général, il est docile, et possède un caractère vif et heureux. Il est très hospitalier, ne refuse jamais de partager ses provisions avec le pauvre, et partage ordinairement les fruits de sa chasse avec ses voisins. Le guerre Sauvage aimerait plutôt mourir que de commettre un acte qui pourrait imprimer la moindre tache à son caractère comme guerrier; mais, à demi civilisé, il est indolent à l'excès, intempérant, soupçonneux, artificieux, avide et adonné aux mensonges et à la fraude. Ce ne sont pas là les fruits du christianisme; il est évident, par conséquent qu'il y a eu quelque vice dans le mode de les traiter, qui demande un changement. »

Critique externe -3QPOC

Critique interne -3QPOC

Qui?


Pourquoi?


Quoi?


Où?


Quand?

1842-1845

Comment?


Documents à télécharger

SAÉ : Travailler les opérations intellectuelles

SEA : Travailler la méthode historique

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