« Le Général Anglais s’engagera de renvoyer chez eux les sauvages indiens qui sont nombre de les armés [...].  Les Sauvages ou Indiens alliés à Sa Majesté très Chrétienne seront maintenus dans les terres qu’ils habitent, s’ils veulent y rester [...].» La Proclamation royale  de 1763, Constitution (Source)

Le major-général sir Jeffrey Amherst (...) est déterminé à réduire les dépenses en Amérique du Nord en mettant fin à la pratique traditionnelle de la distribution de présents. Il considère cette coutume comme du mercenariat; de plus, il n’a pas l’intention « de se gagner par des présents l’amitié des Indiens » [traduction]. Il est en outre d’avis que la rareté des approvisionnements et des munitions chez les nations de l’Ouest, combinée à la fermeté des Britanniques, fera tenir celles-ci tranquilles. Gouvernement du Canada, Ministère de la défense nationale, Les Autochtones et l’expérience militaire canadienne: Les rapports changent. Source.

«Bien que vous ayez conquis les Français, nous ne nous avec pas encore conquis! Nous ne sommes pas vos esclaves. Ces lacs, ces forêts et ces montagnes nous ont été légués par nos ancêtres. Ils sont notre héritage et nous ne les céderons à personne. » Pontiac, Gouvernement du Canada, Ministère de la défense nationale, Les Autochtones et l’expérience militaire canadienne: Les rapports changent. Source.

« Vers 10 heures, nous avons compté cinquante-six canots, avec sept et huit hommes dans chacun, traversant la rivière depuis leurs camps, et quand ils sont arrivés au fort de nuit, les portes étaient fermées, et l'interprète est allé leur dire que pas  plus de cinquante ou soixante chefs seraient admis dans le fort, sur quoi Pontiac demanda immédiatement à l'interprète d'une manière péremptoire de revenir directement et de nous apprendre que si tous leurs gens n'avaient pas libre accès dans le fort, aucun d'eux n'y entrerait : que nous resterions peut-être dans nos forts, mais nous garderions le pays [...]. Après avoir mis à mort tous les anglais hors du fort, ils ordonnèrent à un français qui avait vu une femme et ses deux enfants tués et scalpés, de venir nous en informer [...]. » Traduction libre. Robert Rogers. «Journal of the siege of Detroit ». Dans Hough, F.B., Diary of the siege of Detroit in the war with Pontiac, 21860, p. 127-128. BAnQ. Source.