Le seigneur << était obligé ensuite, ou dans l'espace de quarante jours après de délivrer au représentant du Roi, un aveu et dénombrement, c'est à dire, un état particulier de son titre, l'étendue de son fief, ses dépendances, ses appartenances [...]; les terres de son domaine, la quantité et la qualité de ses terres en labour [...]; quelles maisons de ferme et autres bâtiments construits sur son domaine, les limites de ses fermes, leurs revenus, >> etc. (Source, p. 8)

Le seigneur << bâtirait une maison sur la concession et habiterait actuellement les terres et cultiverait et améliorerait les dites terres, et ferait faire la même chose par les censitaires dans le même espace de temps [...] >> (p.9)

Le seigneur << concéderait les terres à ses censitaires aux rentes cens et redevances accoutumés par chaque arpent de front sur quarante de profondeur >> (p. 9)

Le seigneur impose << Le paiement d'un ou plusieurs minots de blé par chaque année [...], un certain nombre de journées de corvées, etc.>> (p. 11)

Pièces et documents relatifs à la tenure seigneuriale, demandés par une adresse de l'Assemblée législative, 1851, Québec. Source, p. 9-11. (Domaine public du Canada, BAnQ 0005515854  )