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Depuis 1754, la France et la Grande-Bretagne s'opposent pour une domination de l'Amérique du Nord.

En 1759, après plusieurs victoires, dont la chute de Louisbourg, la Grande-Bretagne envoie ses troupes vers Québec par le fleuve. À partir du 27 juin 1759, l'armée britannique bombarde la ville. Le siège de Québec dure de juin à septembre. En plus des bombardements, les soldats cherchent à affamer la ville en brûlant les récoltes et en pillant les villages. Les 15 000 soldats français ne parviennent pas à défendre suffisamment la ville contre les 21 000 marins ou soldats britanniques.

Le 13 septembre a lieu la bataille des Plaines d'Abraham. Le 18 septembre 1759, le lieutenant Ramezay, commandant de la garnison, signe la capitulation de Québec. Malgré quelques combats du côté de Lévis, dans les jours suivants, les forces françaises doivent se replier vers Montréal.

La prise de Québec marque le début de la fin pour la Nouvelle-France. Un an plus tard, en septembre 1760, la capitulation de Montréal marque officiellement sa fin. La mise en place du régime militaire débute et entraîne, d'un côté, l'installation des soldats britanniques dans la colonie, et de l'autre, le départ passif de plusieurs colons d'origine française, qui chercheront refuge en France.

En 1763, la Proclamation royale signifie la fin de la Guerre de Sept Ans et le triomphe de la Grande-Bretagne en Amérique du Nord.

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