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En 1917, la crise de la conscription exacerbe le mécontentement des Canadiens français. Ces derniers considèrent que leurs droits ne sont pas respectés et que les minorités francophones ne sont pas protégés, d'autant qu'à leurs yeux, le Canada n'a rien à faire dans un conflit britannique. 

Aussi, en 1912, les francophones de l'Ontario est vu leur droits à un enseignement en français considérablement réduits par le Règlement 17. Puis, la crise économique des années 1930 démontre que les francophones sont nettement inférieurs aux anglophones au niveau économique. 

Le mouvement idéologique dominant dans la province se nourrit de ce mécontentement pour faire valoir la dominance de l'Église catholique: le clérico-nationalisme. Ce mouvement est mené principalement par l'abbé Lionel Groulx, autour duquel évoluera une jeunesse catholique très intellectuelle. Les revues L'Action française et L'Action nationale, ainsi que le journal Le Devoir, diffusent les idées du mouvement. 

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