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Au côté de Louis-Joseph Papineau et de John Neilson, Étienne Parent combat le projet d’union des deux Canadas, projet qui inquiète les Canadiens français, à titre de source de discorde. Leur attachement envers la constitution, sans cesse répété, est de nouveau remis en question. Les sujets britanniques considèrent que le Bas-Canada a le contrôle des dépenses, mais selon les Canadiens français, la question des revenus ne trouverait aucune finalité dans l’union des deux provinces. Au contraire, cette loi ne ferait que consolider les dissentions qui existent déjà. Les pétitionnaires dénoncent ensuite l’intention de Londres d’interdire l’usage de la langue française. Il s’agit pour eux d’une offense qui nuirait grandement au bon fonctionnement du gouvernement. Cela nuirait aussi à leur chance d’être élu à l’Assemblée, les privant des avantages que possèdent les sujets britanniques. Finalement, ils dénoncent aussi l’intention du gouvernement anglais d’établir un nombre égal de représentant entre les deux provinces, en faveur de la minorité anglaise. Malheureusement, tout cela sera appliqué en 1841.

Un mois plus tard, en décembre 1822, une pétition est également envoyée, en provenance de la province de Québec, mais réclamant au contraire l’application de cet acte d’union. Selon les pétitionnaires, l'union règlerait les différents entre francophones et anglophones en assurant l'assimilation des récalcitrants.

Ces arguments en faveur de l’union ne changeront pas l’opinion de la législature du Bas-Canada qui s’oppose au projet. Louis-Joseph Papineau, fils du député Joseph Papineau, dénonce justement l’objectif de cet acte, qu’il considère n’être autre que l’anglicisation des Canadiens français.

Le 13 janvier 1823, Lord Bathurst, ministre anglais, écrit au gouverneur Dalhousie pour lui mentionner la décision du roi d’Angleterre de renoncer au projet d'union, qu'il considère inopportune en raison de l'opposition suscité dans les colonies.

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