Social

À partir des années 1760, suite à la guerre de Conquête et le passage du régime français au régime anglais, la population anglophone augmente dans les colonies d'Amérique du Nord. La Province of Quebec voit également arriver de nombreux anglo-américains, loyalistes à la Grande-Bretagne, qui refusent d'appuyer les colonies américaines dans leur révolution. Cette augmentation de la population anglophone entrainera une modification de l'organisation économique du territoire et plus particulièrement de la Traite des fourrures.

Politique

Économique

En 1776, un groupe de commerçants anglophones de Montréal s'allient pour contrecarrer la domination de la Compagnie de la Baie d'Hudson sur le commerce de fourrures, ainsi que celle de plus en plus croissante des Américains. Cette alliance donne naissance à la Compagnie du Nord-Ouest, qui refuse le monopole de la Compagnie de la Baie d'Hudson et étend son réseau de traite dans le Nord et l'Ouest de l'Amérique. La compagnie engage des Canadiens français, comptant sur leur expérience pour prendre le dessus sur leur compétiteur. Moins de 10 ans après son apparition, la Compagnie du Nord-Ouest possède plus de 80% du réseau de commerce de fourrures.

Culturel

Territorial

Alors que la Compagnie de la baie d'Hudson développait son réseau de traite presque exclusivement autour de la baie, la Compagnie du Nord-Ouest ouvre de nouvelles frontières. En effet, la compagnie se développe davantage au Nord Ouest du territoire, prenant possession des Grands-Lacs, et découvre de nouvelles terres riches en fourrures autour du Lac Arthabasca en Saskatchewan et en Alberta. Cette expansion du réseau de la traite des fourrures entraîne l'ouverture de nouveaux postes de traites et de forts, comme le fort Chipewyan en Alberta.