Entretien avec un professionnel.
Pour mettre en lumière un métier, nous avons interviewé une personne et son parcours dans son domaine de travail ou d'études.
Recruteur, Centre de recrutement des Forces canadiennes Prairies et du Nord, détachement d'Edmonton
Forces armées canadiennes
Alexandre.Dingman@forces.gc.ca
Téléphone: 1-800-856-8488
J’ai l’honneur de vous présenter pour notre chronique du mois le sergent Alexandre Dingman, un homme dont le parcours militaire est passionnant et où sa grande force réside au sein de sa famille qui l’a toujours accompagnée dans ses nombreux déplacements.
Alexandre Dingman est originaire de Saint-Jean-Baptiste, une municipalité à proximité de Montréal dans la province du Québec. Lors de son secondaire, Alexandre réussit bien à l’école. Il préfère les cours de mathématiques, de sciences, d’histoire et faire du sport tel que le hockey, le basket-ball, le tennis et la boxe. Ne sachant pas dans quel domaine s’orienter, on lui suggère de faire une technique policière. Après une session, Alexandre constate que ce n’est pas pour lui et il change de programme pour un programme de technicien en aérospatial dans un collège à Montréal.
Selon L'IA: “Pour devenir technicien en aérospatial à Montréal, vous devez suivre un programme technique comme celui du cégep Édouard-Montpetit, qui couvre la conception, la fabrication et l'assemblage. Le secteur recherche des candidats avec un esprit d'analyse, des compétences en résolution de problèmes et un sens des responsabilités, et le bilinguisme est un atout majeur.”
Les emplois, comme technicien avionique ou mécanicien d'aéronefs sont nombreux dans la région de Montréal. Après ses études, en 2006, Alexandre va travailler pour Bombardier. Cependant, la menace de coupure de poste a amené Alexandre à joindre les Forces armées canadiennes (FAC) à titre de technicien avionique. À ce moment, il a environ 21 ans quand il commence sa formation de militaire de base à la Base des FAC à Saint-Jean-Sur-Richelieu à Québec. Ensuite la formation en tant que Technicien avionique était en trois parties: 8 semaines à Base des FAC à Borden en Ontario. Puis après une formation portant sur les avions, les outils et la sécurité, il poursuivra sa formation à la Base des FAC à Kingston. Après six mois de formation sur l'électronique, il retourne à Borden pendant un an pour compléter la théorie et la pratique pour finalement graduer en 2008.
En 2008, il viendra dans l'ouest canadien, à Cold Lake en Alberta pour travailler et faire les essais sur les avions pendant cinq ans. Puis, il retournera travailler pour Bombardier dans le civil. Une fois de plus, les coupures de postes sont présentes et cette instabilité le font retourner pour de bon au sein des FAC.
En 2018, il occupera d’autres fonctions à titre de Caporal-chef où il assumera des responsabilités de supervision et d'instructeur pendant les trois années suivantes.
En 2021, il sera promu à titre de Sergent au centre de recrutement à Calgary.
De plus, le fait de parler en français dans sa fonction de recruteur est un bel avantage et un plaisir de donner de l’information concernant les FAC dans les deux langues officielles.
Questions en rafale!
Parfois les élèves sont inquiets à l’idée d’être soldat et de tenir des armes. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?
A.D. : Lors des missions dans l’Armée à titre de technicien en avionique, je devais travailler sur les avions. Donc les risques minimes, toutefois je garde à l’esprit que je dois être capable de me défendre.
Si les études peuvent être financées, comment s'y prendre ?
A.D. : Si vous désirez que vos études soient financées par les FAC, La période pour soumettre une application est entre le 1er septembre et le 31 janvier.
Nous vous recommandons d’aller sur le site Forces.ca et de faire vos recherches. Prenez le temps de bien vous informer, c’est un processus qui va exiger des tâches comme faire suivre votre relevé de notes, un examen médical, une entrevue et des formations de base.
Avez-vous beaucoup de demandes pour s’enrôler?
A.D. : L’an dernier nous avons reçu près de 125 000 demandes et nous avons retenu 8000 candidats. Nous espérons augmenter à 14000 mais vous pouvez imaginer que nous devrons avoir plus d’instructeurs et de budgets. Si vous n’avez pas été retenu cette année, vous pouvez faire une autre demande l’année suivante.
Réessayer, car travailler dans les FAC c’est très valorisant, il y a des avancements remarquables et la nouvelle génération de militaires est plus diversifiée avec notamment plus de femmes et cela a changé la culture du milieu. Puis les domaines de carrières évoluent avec la cybersécurité, l'intelligence artificielle et nous avons plus de 109 occupations aux FAC.
En terminant, Sergent Alexandre Dingman, qu’aimeriez-vous dire pour conclure cette entrevue?
A.D. : Je recommande une carrière dans les forces armées car c’est passionnant, peu importe vos forces ou vos défis, car tout se développe !
Sergent Alexandre Dingman, au nom du Conseil scolaire Centre-Nord, je tiens à vous remercier pour votre temps et surtout de nous avoir parlé de votre cheminement et partagé votre carrière dans les Forces armées canadiennes.
Nous vous souhaitons une belle période des fêtes et une bonne et heureuse année 2026!