Liste de romans

Voici des résumés des romans à lire et à choisir lors de ton cours.

N.B. Sachez qu'il y a des thèmes dans les romans qui sont très sensibles et traitent d'abus sexuels, physiques, émotionnels, de suicide, de violence, de viols, d'alcoolisme, etc... . Les romans sont fictifs ou des récits réels basés par les expériences réelles de survivants des pensionnats résidentiels.

Les enseignantes et les enseignants doivent s’assurer que les élèves ont accès aux œuvres suivantes.

  • Œuvres obligatoires pour le cours

    • Wagamese, R. (2017). Cheval Indien. Montréal, Canada : Éditions XYZ

    • Regroupement collectif. (2016). Muliats. Montréal, Canada : Éditions Hannenorak

    • Sauvé, M. (2013). Dr Stanley Vollant : Mon chemin innu. Montréal, Canada : Éditions Multimondes

    • Kanapé Fontaine, N. (2010). Manifeste Assi. Montréal, Canada : Mémoire d'encrier

    • Pésémapéo Bordeleau, V. (2012). De rouge et de blanc. Montréal, Canada : Mémoire d'encrier

RÉSUMÉS

Oeuvres obligatoires :


  • Le cheval indien- Indian Horse ( film cinéfest ) par Richard Wagamese (270 pages)

Enfermé dans un centre de désintoxication, Saul Cheval Indien touche le fond et il semble qu'il n'y ait plus qu'une seule issue à son existence. Plongé en pleine introspection, cet Ojibwé, d'origine Anishinabeg du Nord ontarien, se remémore à la fois les horreurs vécues dans les pensionnats autochtones et sa passion pour le hockey, sport dans lequel il excelle. Saul, confronté aux dures réalités du Canada des années 1960-1970, a été victime de racisme et a subi les effets dévastateurs de l'aliénation et du déracinement culturels qui ont frappé plusieurs communautés des Premières Nations. Avec empathie et perspicacité, Richard Wagamese brosse le portrait d'un homme broyé par son destin et, plus largement, d'une génération d'autochtones victimes de leur époque et du déclin de leur culture.


  • Les Muliats -pièce de théâtre par Charles Bender, Charles Buckell, Marco Collin, Xavier Huard

Lien à un résumé vidéo

La pièce Muliats - première création des Productions Menuentakuan, un collectif engagé et frondeur - revisite, avec un humour mordant et un sincère besoin de crever l'abcès, les relations souvent teintées de malentendus entre Autochtones et Québécois. Muliats (« Montréal » en innu) raconte l'histoire d'un Innu de Mashteuiatsh, Shaniss, qui décide de quitter sa communauté pour s'installer en milieu urbain. Il y fera la rencontre de Christophe, jeune Allochtone et Montréalais d'origine, qui deviendra son colocataire. Momentanément séparés par un choc culturel, les deux hommes apprendront à vivre la beauté de leurs différences et chercheront ensemble à résoudre les dissonances identitaires auxquelles ils sont confrontés. Muliats sonde le gouffre, trop souvent ignoré, qui existe entre deux nations à la recherche de repères. À travers les parcours d'un Autochtone ayant quitté sa communauté, de son frère aîné revendicateur et traditionaliste et d'un jeune Québécois, lui-même en quête de sa propre identité, la pièce explore les thèmes les plus actuels de la réalité des Premières Nations du Québec. Les Productions Menuentakuan sont formées d'artistes des Premières Nations et de jeunes acteurs québécois. Menuentakuan veut dire, en innu : « Prendre le thé ensemble, se dire les vraies choses dans le plaisir et la bonne humeur. »


  • Mon chemin innu par Dr Stanley Vollant (148 pages)

Né d'un père disparu et d'une mère alcoolique, Stanley Vollant est sauvé de l'orphelinat par son grand-père innu, pêcheur de saumons et trappeur de Pessamit, sur la Côte-Nord. Élève brillant doté d'une mémoire prodigieuse, il doit surmonter sa peur du sang et sa phobie des cadavres pour devenir, en 1994, le premier chirurgien d'origine autochtone de l'histoire du Québec. Tout au long de son parcours, il se fera remarquer par ses succès scolaires... et ses prouesses athlétiques. Coureur de fond, joueur de football, marathonien, il prendra part à plusieurs compétitions jusqu'à ses études supérieures. Mais à la suite d'une série d'échecs personnels, dont deux divorces, il sombre dans une dépression qui le mènera au bord du suicide. C'est le visage de ses enfants, apparaissant sur l'écran de son téléphone portable, qui le retiendra au moment de poser le geste ultime. Aujourd'hui considéré comme un modèle de réussite pour les autochtones et pour les Québécois dans leur ensemble, il a entrepris en 2010 une grande marche pour sensibiliser l'opinion publique à la cause des Premières Nations et à l'importance de l'exercice physique. Conférencier recherché, lauréat de plusieurs prix, il mène de front plusieurs batailles, dont celle consistant à former plus de médecins issus de minorités culturelles. « Le tracé est fait, suivez le chemin » conclut le médecin à l'endroit de ses compatriotes.


  • Manisfeste Assi par Natasha Fontaine Kanapé

Poésie d'utilité publique que ce Manifeste qui crie dune même voix révolution et amour. Si la parole était donnée aux peuples des Premières Nations, elle ressemblerait à Assi, terre rêvée de ces femmes et de ces hommes qui guettent dans leur chant les mots dignité, espoir et liberté. «Manifeste Assi est d'abord une terre de femmes. Si le manifeste est une place publique, Assi est une tribune de la vie, un chant pour ceux qui ouvrent leur esprit à son mystère. Puis, il y a les luttes environnementales. La guerre au colonialisme. Il y a mon angoisse et ma colère. Ma solitude et ma plénitude. Au-dessus du béton et de l'asphalte, la lune et le soleil qui dirigent les jours et les nuits. Le processus d'écriture a été pénible, pour moi. Tantôt doux, tantôt agressif, le livre est devenu une entité extérieure avec laquelle je devais négocier l'exorcisme et la guérison de ce qui me rongeait les entrailles. Être libre et vivant (Assi) avec lequel je passais mes nuits humides à discuter d'exil, de territoires, d'exode. J'apprenais ainsi le langage de l'amour à celui que son coeur aime, à tout un peuple, à toute une Terre, à la lutte pour l'union des Peuples et des êtres. La naissance du Manifeste Assi est une offrande au monde, et à moi dans le monde. Paix, Amour et Révolution.»


  • De rouge et de blanc par V. Bordeleau Pésémapéo

Poésie de la conciliation et de la rencontre, De rouge et de blanc marque une histoire des peuples amérindiens. Celle de la rencontre, et du questionnement de soi où se nourrit l’altérité. Dans les poèmes de Virginia Pésémapéo Bordeleau la vie est toujours dans la conquête de soi et du monde. Le seul territoire possible est l’imaginaire qui aménage les passerelles entre les êtres humains. Au début, il y eut ce tremblement intérieur, un frémissement devant les blessures de la vie ou encore ce mouvement comme une danse lors des moments heureux. Puis l’alphabet est arrivé. Je croyais que je n’y arriverais jamais, seule dans cette classe qui ne savait pas la langue de l’autre. Ensuite, les mots sont nés, les phrases, les paragraphes complets jamais dévoilés, toujours cachés. Née du choc de deux cultures, l’auteure revendique et assume son double, éclairé par la magie de l’alphabet. Je suis le choc de deux cultures, la blanche de béton et de fer, la rouge de plumes, de fourrures et de cuir tanné à l’odeur âcre de bois qui fume.