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Aujourd’hui, nous devenons des apprentis matelots et partons à la découverte des Pays-Bas. Nous découvrons de nouveaux paysages d’Europe et une nouvelle manière d’habiter… sur l’eau ! 

Les Pays-Bas ont un climat tempéré et une particularité géographique, ils se trouvent en dessous du niveau d’eau de la mer. Le risque d'inondation est donc élevé ! L’une de nos camarades s’interroge :  “Qu’est-ce que c’est une inondation ?” Nous cherchons la réponse tous ensemble. Une inondation, c’est quand l’eau déborde de son lit et vient jusque dans les rues.

 “Mais comment font-ils pour vivre sous l’eau ?” Myfanwy, notre animatrice, nous explique que les Hollandais ont conçu des canaux pour ne pas se retrouver sous l’eau ! Là-bas, les habitants vivent même sur ces canaux, dans des bateaux appelés “péniches hollandaises”. Ce sont d’anciens bateaux de transport de marchandises qui ont été aménagés en véritables maisons, ne naviguant aujourd’hui plus sur les eaux.

À nous de jouer en créant notre péniche hollandaise en origami, on imagine même comment l’aménager à l’intérieur !

Dans les jardins, les plantes ne sont pas placées au hasard ! Pour rendre heureuse une plante, il ne suffit pas de l’arroser et de l’installer au Soleil. Il faut aussi qu’elle s’entende bien avec ses voisines. C’est ce qu’on appelle le compagnonnage des plantes. Pour bien comprendre cela, nous nous divisons en plusieurs groupes et jouons au jeu de 7 familles des plantes. Tout comme nous, elles sont heureuses lorsqu’elles sont bien entourées ! En véritable amies, les plantes se rendent des services entre elles. Lorsque l’une a besoin d’ombre, elle peut s’abriter sous les branches de sa voisine. La proximité de certaines va apporter des nutriments à l’autre pour qu’elle puisse bien grandir. Aussi, l'insecte pollinisateur d’une plante va chasser l’insecte ravageur d’une autre. 

Quelle entraide ! Et si nous prenions toutes et tous exemple sur elles ?

Pour bien commencer la nouvelle année, quoi de mieux que d’imaginer notre ville rêvée ? Que l’on soit un apprenti architecte écolo, paysagiste en herbe ou explorateur urbain, mettre de la vie dans ce pop-up de ville nous enchante ! 

Après l’avoir mis en volume, à nous de laisser libre cours à nos envies. En quelques coups de crayon, les toits se couvrent de potagers et de terrains de tennis, la végétation prolifère aux derniers étages des immeubles, les mamies observent tranquillement par leur fenêtre. Entre les étages, on aperçoit les escaliers s'entremêler. Les rez-de-chaussée se remplissent de magasins farfelus ; il y a même un magasin de tongs !  Les rues rayonnent de couleurs : marquage au sol, signalétique et nouveaux matériaux.

Nos dessins terminés, nous les assemblons pour créer une longue avenue tout droit sortie de notre imagination. Avec nos idées, bonjour le cadre de vie idyllique !

La semaine dernière, nous avons profité de la belle lumière d’hiver pour faire une sortie sur la place des Vosges, juste en face de notre école. Charlotte, notre animatrice, nous a proposé une activité Land Art, en faisant de drôles de compositions avec les éléments de la nature que nous pouvions ramasser au sol. En partant, nous avons conservé dans un grand sac les feuilles des arbres croisés : platanes, érables, marronniers et tilleuls.

Cette semaine, nous apprenons que les arbres se différencient grâce à leurs feuilles, leurs fruits, leur écorce et même la taille de leur tronc ! Pour nous en souvenir, nous créons nos propres herbiers avec les feuilles séchées de la semaine passée. C’est très simple : après avoir soigneusement collé nos trouvailles, nous écrivons le nom de l’arbre à côté. Certains s’amusent même à les redessiner. 

Nous avons tous hâte de la prochaine sortie pour impressionner nos amis !

Au programme aujourd’hui : un jeu de rôle pour comprendre l’importance de chaque citoyen dans l’élaboration d’un projet d'aménagement. Du pied d’arbre à la construction d’un grand ensemble de logements, nous sommes toutes et tous concernés. 

Entre l’architecte, l’urbaniste, le paysagiste, l’habitant, le maire et son adjoint, les points de vue peuvent parfois être très différents, mais il est important de nous mettre d’accord pour le bien de toutes et tous !

Comme pour une pièce de théâtre, des rôles nous sont attribués, puis nous commençons à jouer. Les professionnels de l’aménagement et les habitants se concertent, et votent sur les enjeux architecturaux, paysagers et urbains de notre futur projet. Les paysagistes ne laisseront pas une rue sans arbres et les urbanistes insistent pour favoriser les mobilités douces dans notre ville.

Une fois le projet commun défini, nous dessinons chacun à quoi ressemblera notre ville de demain. Incroyable ! Même après concertation, nous avons tous des idées bien différentes pour réaliser notre projet ! 

“Avez-vous déjà entendu l’histoire des trois petits cochons ?”, nous demande Kleopatra, notre animatrice. Nous répondons tous “OUI” en chœur ! Elle nous propose alors de créer notre propre maison écologique, sous forme de tangram. 

D’abord, il est essentiel de bien choisir les matériaux. Pour éviter que le souffle du grand méchant loup ne fasse disparaître notre maison, il vaut mieux utiliser des matériaux solides et durables ! 

Mais il ne suffit pas seulement que nos maisons soient robustes. Il faut aussi qu’on reste au chaud, même si le souffle du loup s’intensifie ! Alors, pour ne pas consommer trop de chauffage, nous découvrons le principe de compacité : la chaleur se perd sur les murs et dans les angles des bâtiments. C’est pourquoi, dans les pays très froids, les maisons sont rondes et de petite surface, comme les igloos Inuit et les yourtes en Mongolie.

Nous avons alors fait l'expérience avec un tangram, en composant la maison la plus tarabiscotée possible, puis la plus compacte possible, en carré ou bien en cercle !

Décidément, il y en a des possibilités de construction !

En ville ou à la campagne, on ne croise pas les mêmes types d’oiseaux. À Paris, les oiseaux peuvent manquer de ressources ; nous leur donnons donc un coup de main pour se nourrir durant l’hiver !

Ce sont des passereaux (mésanges, pinsons, moineaux, verdiers) que l’on retrouve le plus souvent près de chez nous. Ils ont besoin de graines adaptées à leur alimentation : millet, niger, alpiste, gruaux, cardi et tournesol.

Aujourd’hui, avec notre animatrice Camille, nous réalisons des boules de graisse ; c’est parti pour la cuisine ! Nous enveloppons de petites pommes de pain de margarine que nous recouvrons ensuite de graines. À la fin de l’atelier, on s’empresse d’enfiler nos manteaux pour aller les accrocher dans la cour, avec de la ficelle. Pour manger, les oiseaux ont besoin de calme et de sécurité. On les installe donc en hauteur et loin des prédateurs. Il ne nous reste plus qu'à revenir les observer ! 

L'hiver est arrivé. Il s'est accompagné du froid et des nuits qui tombent tôt. Pour y remédier, nous utilisons plus que d’habitude l'électricité (chauffage et éclairage) dans nos maisons, alors que les ressources en énergie s’épuisent… 

Trouver une solution qui respecte l'environnement est une mission pour les architectes écolo que nous sommes ! 

Après avoir énuméré les différentes ressources d’énergies renouvelables, nous choisissons de reproduire ces grandes installations que l’on croise souvent à la campagne : les éoliennes ! Elles ne seront pas aussi grandes, mais sûrement aussi efficaces. 

Nos moulins à vent prêts, la course à celui qui soufflera le plus fort peut commencer !

Aujourd’hui, voyage dans le temps ; nous explorons le passé de Paris ! Nous revivons les différentes époques de sa construction. Au début, la capitale n’était pas plus grande qu’un arrondissement ! Depuis, la ville s’est agrandie et ses enceintes circulaires se sont succédées.

Pour s’immerger dans le souvenir de la place de la Bastille, nous imaginons à quoi elle ressemblait en 1801 avec ses pavés, sa prison et les calèches la parcourant à toute allure. Il y avait même des chevaux au galop !

Mais quelles sont les différences avec aujourd’hui ? Sur nos dessins, les voitures et les vélos colorés ont remplacé les photos en noir et blanc de l’époque. Et, en arrière plan, quelle surprise ! Ce n’est plus la prison détruite en 1789, mais c’est l’Opéra Bastille qui y trône pile 200 ans plus tard. 

Pendant ce trimestre, nous découvrons qu’il y a une diversité incroyable de modes d’habiter dans le monde ; mais, pour quelles raisons ? Dû au climat, il existe des matériaux différents aux quatre coins de la planète. Avec notre animatrice, nous partons en voyage autour d’un planisphère : à chaque couleur, un climat, et surtout un paysage ! 

Après une excursion, quoi de mieux que d’envoyer des cartes postales ? Climat chaud, froid ou tempéré, nous choisissons notre fond de carte pour donner vie aux paysages : habitations, animaux, plantes… 

Certains s’abritent à l’ombre des palmiers au milieu du désert, d’autres glissent sur la banquise avec les otaries ou se balancent de liane en liane dans les forêts...

Pour terminer le trimestre, notre animatrice Rachel nous annonce que nous allons fabriquer une maquette de notre jardin de rêve. Puisque maintenant nous sommes tous sensibilisés à la biodiversité, nous savons qu’il existe plein de jardins selon les différents climats. 

Les mêmes grandes idées se profilent des piscines, des étangs et des plages. Saviez-vous qu’il existe différentes strates de végétation ? Nous créons des arbres en volume sous lesquels on peut faire une sieste, des arbustes pour nous protéger de la vue des voisins, des plantes basses à arroser soigneusement et de l’herbe pour mieux faire des galipettes et tomber sans se faire mal ! Les idées fusent, elles vont du simple jardin avec toboggan jusqu'à un jardin fait en paquet de bonbons et même un qui se trouve dans l'espace !

À la fin, nous rentrons chacun avec notre pochette de paysagiste en herbe et notre maquette de jardin rêvé que l’on pourra exposer chez nous !

Tu habites Paris mais es-tu sûr de bien le connaître ? De case en case, sautant entre chaque arrondissement, nous avons exploré la ville à travers un jeu de l’oie. Pour commencer, on prépare nos pions en dessinant chacun notre monument. Et on s’agglutine autour du plateau de jeu pour voir le plus jeune de la classe lancer les dés !  

Les arrondissements de Paris sont notés du plus petit au plus grand depuis le centre vers l’extérieur. On remarque vite que Paris est en fait un escargot et on lui dessine même ses antennes !

Le premier arrivé au 1er arrondissement a gagné ! Mais pour y arriver, nous devons parcourir Paris et relever des défis : mime un métier au théâtre de l’Odéon, repose toi dans la montgolfière du parc André Citroën, dessine au Palais de Tokyo … Attention l’exploration de la capitale peut être risquée, si tu te perds dans les Catacombes, c’est retour à la case départ !

Cet après-midi, nous partons pour la Mongolie depuis notre école. Ce pays d’Asie centrale est connu pour ses yourtes, logements traditionnels des climats froids. Afin de trouver des endroits de pâturage pour leur troupeau, les Mongols voyagent à travers les plaines, déplaçant ainsi leurs habitations plusieurs fois par an. La yourte, qui peut être déconstruite puis reconstruite en seulement une journée, est parfaite pour ces nomades !  

Aujourd'hui, nous allons construire les nôtres ! Nous utilisons des bandes de papier que nous enroulons pour donner la forme circulaire typique de ces maisons cherchant à conserver la chaleur. Ensuite, rien de plus simple ! Une seule grande pièce fera l’affaire pour toute une famille et une unique petite ouverture dans le toit suffira pour laisser passer la fumée du gros poêle.

De l'extérieur, les murs des yourtes sont recouverts de couches de tissus colorés. Avec nos camarades, pour les reproduire, nous collons des motifs mongols ou nous en inventons de nouveaux ! À la fin de l’atelier, il ne nous reste plus qu'à fabriquer des personnages pour venir habiter notre village mongol !

Aujourd’hui, nous partons à la recherche des monuments parisiens ! Puisqu'ils sont grands et impressionnants, c’est vraiment facile de les repérer dans Paris et, en plus, il y en a plein ! On peut les reconnaître parce qu’ils se trouvent au centre de magnifiques places, sur des buttes ou au bout d’avenues.

Avec Élise, notre animatrice, nous plaçons les plus connus sur une carte. Il y a la belle tour Eiffel, l’étonnante pyramide du Louvre, la grande tour Montparnasse... Saviez-vous qu’une tour de bureaux pouvait être un monument ?

Mais, avant tout, un monument est unique et a une place importante ! Comme la cathédrale Notre-Dame de Paris qui est en plein centre de la capitale. Quelle bonne surprise quand nous l’avons coloriée et assemblée pour en faire un théâtre en relief !

À la fin, certains ont même eu l’idée de la porter sur la tête comme un chapeau !

Après avoir appris plein de choses sur les différentes habitations du monde respectueuses de l’environnement, à notre tour de construire notre cabane écolo !

Pour ça, rien de plus simple : on choisit un climat (chaud, froid ou tempéré) et les matériaux correspondants pour fabriquer notre maison. On n’est toutefois pas à l’abri d’une fantaisie avec des cabanes en glace dans le désert ! Mais, pas question d’utiliser du béton ; on travaille avec des matériaux naturels : bois, pierre, terre, paille... et même de la glace !

On pense aussi à l’orientation de notre maison : on met de grandes fenêtres au sud, quand il ne fait pas trop chaud, pour profiter de la lumière et de la chaleur ; et de petites au nord, pour ventiler s’il fait chaud ou, au contraire, se protéger du froid.

Enfin, il est temps de passer à l’aménagement intérieur. En fonction des usages choisis dans nos maisons, on ajoute les meubles qu’on a nous-mêmes fabriqués. Ça ressemble vraiment à la cabane de nos rêves !  

La semaine dernière, lors d’une promenade autour de notre école, nous avons admiré le Panthéon au loin et nous sommes passés par le moulin de la galette. Perchés sur la butte Montmartre, nous avons écouté l’histoire de Marco le passe-muraille. De quoi avoir de belles images plein la tête ! 

Cette semaine, sans même bouger de notre chaise, nous allons aussi nous promener ! Mais, cette fois-ci, à travers nos souvenirs, en réalisant chacun une carte mentale. Devant nous, il y a une page blanche ; à nous de la remplir à l'aide de notre mémoire. 

Nous essayons donc de reconstituer le chemin que nous avons emprunté la semaine dernière. Ce n’est pas si simple ! Mais Lucile, notre animatrice, nous donne un conseil : “Souvenez-vous des grandes étapes et de vos sensations durant la balade !”

Notre voyage dans le passé nous a finalement permis de mettre en commun nos souvenirs !

Aujourd’hui, nous voyageons en Afrique avec notre animatrice Gabrielle ! 

Pour échapper à la chaleur locale, rien de mieux que de s’intéresser aux habitations traditionnelles togolaises : les tatas. Ces maisons faites de terre et de paille étaient à l’origine de véritables forteresses pour se protéger des animaux sauvages. 

On remplace la terre par de la pâte à sel : de la farine, de l’eau, du sel ; c’est tout ce qu’il nous faut pour construire nos tatas. Avec nos petites mains, nous modelons des murs, des tours, des toits… de vrais châteaux miniatures. Certains ajoutent même des puits ou des poulaillers pour compléter leur création ! 

Et voici un village de tatas prêt à affronter la chaleur !

L’hiver est encore bien présent, mais rien ne nous empêche de jardiner à l’intérieur ! Un peu de coton, des gobelets en carton et quelques lentilles, nous voici prêts à démarrer un potager miniature à rapporter à la maison.

On décore nos gobelets avec de jolies frises colorées, et c’est parti pour planter ! Il nous suffit de mettre du coton dans nos pots, quelques lentilles et un peu d’eau. Maintenant, on s’arme de patience pour attendre que nos lentilles grandissent. Attention, on n’oublie pas de les arroser un petit peu tous les jours et de les laisser dans un endroit lumineux !

La semaine suivante, on revient en atelier tous contents de raconter à notre animatrice, Camille, à quel point nos lentilles ont grandi. Chaque semaine, on raconte maintenant la pousse de nos lentilles ou si on a décidé de les mettre dans des pots plus grands. 

On peut réaliser plein d’autres activités à la maison pour jardiner facilement !

Ce trimestre, quel dommage, nous n’avons pas pu faire de balade urbaine dans notre quartier. Qu’à cela ne tienne ! Nous créerons notre propre rue pour la visiter à notre envie.

Si l’un de nous manque d’inspiration, pas de problème : on jette simplement un œil par la fenêtre pour prendre exemple sur le mobilier urbain et toutes les façades que nous connaissons si bien maintenant.

En commençant par la façade, puis le trottoir, nous avons inventé des bâtiments aux multiples fonctions : commerces, habitations, lieux publics… que nous avons fabriqués seul ou en groupe pour plus d’amusement !

Nos animatrices Lou et Laura étaient là pour nous aider à faire tenir debout les maquettes. Ensuite, c’est l’assemblage final : on regroupe toutes nos maquettes pour créer une rue. On se verrait presque vivre et rire ici, et même aller à la piscine au bout de la rue.

À la fin de l’atelier, nous avons rapporté un petit bout de ville à la maison !