Ateliers Localisés

Cet après-midi, nous enfilons nos gilets jaunes pour visiter deux ateliers de menuiserie à quelques pas de notre école. Sur le chemin, un camarade nous apprend qu’il y vient tous les samedis matins pour fabriquer des objets en bois. Les personnes qui travaillent dans ces ateliers s'appellent des menuisiers. 

Dès que nous entrons, une forte odeur de bois nous chatouille les narines ! Mais surprise, les menuisiers nous disent que c'est de l’encens. Tout d'abord, nous commençons par faire le tour de l’atelier, ensuite on nous montre ce que nous pouvons fabriquer à partir du bois : des petits vélos, des jeux, des nichoirs, du mobiliers, que de bonnes idées à réaliser ! 

Pour concevoir ces objets, il faut d’abord élaborer un plan, se procurer du bois et se munir d’outils. Il existe : des ciseaux à bois, une scie classique et japonaise, un rabot, un serre-joint, un établi… que de découverte ! La différence entre la scie japonaise et la scie standard ? La japonaise permet simplement de couper avec plus de précision que l’autre ! 

Après cette visite, nous avons tous envie de revenir samedi matin pour construire nos propres créations !

Depuis que la cour de notre école a été transformée en cour Oasis, nous avons l’impression d’être en pleine nature. Mais pour que l’immersion soit complète, il ne nous manque plus que des oiseaux volant d’arbre en arbre ! À Paris, les oiseaux se font plus rares qu’à la campagne ou en bord de mer. Pour y remédier, nous confectionnons une grande banderole des plus beaux oiseaux de Paris et de notre imagination. 

Il n’est pas toujours facile de les reconnaître car ils ont plein de caractéristiques différentes : leur chant, leur silhouette, leur taille, la couleur de leur plumage… Nous écrivons donc leurs noms pour que tous les autres enfants de l’école puissent les reconnaître. Une fois assemblée, nous accrochons notre banderole entre les piliers de notre plateforme en bois autour du plus gros arbre de la cour.

Maintenant, une multitude d’oiseaux colorés vole au-dessus de nos têtes !

Aujourd’hui, nous nous promenons dans le quartier de notre école ! 

Lors de notre excursion, trois étapes importantes rythment notre trajet : le parc Clara Zetkin, la place du Dr Yersin et l’école Franc-Nohain, qui va être démolie et reconstruite dans le cadre du renouvellement urbain du quartier.

À chaque arrêt, nous ramassons des trésors (feuilles, brindilles, cailloux, etc.) et les collons sur le support que notre animatrice Camille porte autour du cou.  À la fin, notre composition forme un "moodboard" de notre promenade pour nous souvenir de nos impressions sur place.

Nous notons aussi collectivement sur le moodboard nos ressentis. Dans les premières rues que nous empruntons, les mots qui reviennent le plus souvent sont malheureusement assez négatifs : vide, triste et déchets… Rien à voir avec nos impressions en arrivant dans le parc Clara Zetkin avec toutes ses couleurs, ses dénivelés, sa végétation, ses jeux !

Maintenant que nous avons pu découvrir les différentes ambiances qui existent dans notre quartier, nous avons plein d'idées pour l’améliorer ! 

La semaine dernière, nous avons passé la rue Bretonneau au peigne fin. Notre diagnostic de la rue nous a aidé à la recréer avec ses aménagements à l’échelle de nos petits doigts.

La maquette est un outil très important pour les architectes, afin d'imaginer des scénarios de transformation. Cette construction en volume permet à chacun de proposer ses idées rêvées sur une portion de la rue. 

À la fin, nous mettons les maquettes bout à bout pour réaliser une rue géante. Notre reconstitution est tellement bien faite que ça nous donne envie d'y jouer. Nous fabriquons alors nos personnages : ils dessinent dans la rue piétonne, courent entre les trottoirs, sautent comme des moutons au-dessus des barrières... C’est une vraie rue pour les enfants !

Dans notre école, certains élèves ne voient pas aussi bien les formes que nous. Pour se repérer dans la cour, ils s’aident de leurs cinq sens. Pour mieux les comprendre et connaître notre cour, nous jouons à Colin Maillard ! Tour à tour, nous avons les yeux bandés ou bien nous guidons notre camarade.

Chacun son astuce pour se situer dans la cour : l'écho de notre voix qui s’affaiblit lorsque l’on s’approche d’un mur, le tintement des clochettes qui indique que l’on s’approche d’un obstacle, ou encore notre odorat qui révèle l'approche d'un bac de fleurs. À tâtons, nous contournons les arbres et nous évitons de trébucher dans les zones de rondins. Quelle surprise ! Quand nos pieds foulent les copeaux, ils s'enfoncent ; comme c'est amusant !

En retirant nos bandeaux, nous connaissons maintenant notre cour sur le bout des doigts. Quel plaisir de la redécouvrir avec tous nos sens en alerte ! 

Cette semaine, casques de chantier sur nos têtes, nous partons décrypter les transformations de notre quartier. Pendant notre excursion, nous croisons des ouvriers qui portent les mêmes gilets que nous ! 

Avec Sophia, notre animatrice, nous faisons un jeu des différences entre le passé et le présent, à partir de photos du quartier. Elle nous explique que de gros travaux sont prévus autour de l’école, que certains bâtiments seront détruits et de nouveaux construits.

Sur le chemin, nous reconnaissons des matériaux et nous les replaçons, avec des petites vignettes, sur nos carnets de chantier. C’est comme une vraie chasse aux trésors ! 

À la fin, nos observations laissent place à des discussions entre nous sur le nouveau visage de notre quartier. Quels matériaux voudrions-nous voir dans les rues ? Qu'existera-t-il à la place des bâtiments qui seront rasés ? Quelle chance, il paraît qu’un parc est prévu dans les travaux !

Suite au chantier de cet été, nous investissons notre belle cour Oasis. En véritables ambassadeurs et ambassadrices, nous installons des pancartes pour informer nos camarades sur comment en prendre soin : balayer les copeaux, observer la nature grandir, arroser les plantes... Tant de choses sont maintenant possibles ! 

Nous nous mettons dans la peau d’animaux de la forêt et les imitons. Comme des écureuils, nous enfouissons nos trésors dans les copeaux. En bons castors, nous fabriquons des abris avec les brindilles. Certains, tels des renards jouent à cache-cache derrière les arbres. 

De la classe à la forêt, il n'y a qu'un pas !

Au début du mois d’octobre, équipés de nos casques de chantier et de nos livrets d’investigation, nous nous promenons autour de notre école. Entre passé et présent, nous comparons des photos du quartier, puis nous nous postons devant la Porte des Flamands. Elle ne passe pas inaperçue dans le paysage des Orgues de Flandre, puisqu’elle symbolise l’entrée du quartier ! Cette porte, qui a traversé le temps depuis 1850, ne ressemble en rien aux immeubles modernes qui l’entourent.

Dans l'îlot des Orgues de Flandre, de gros travaux sont prévus pour améliorer le quartier : rénovation des immeubles, réaménagement des jardins, simplification des cheminements... Aujourd’hui, c’est à nous d’imaginer comment mettre en valeur la Porte des Flamands en vue des transformations futures. Plutôt que de la laisser en pierre de taille, pourquoi ne pas lui donner un peu de couleur ? En tout cas, on est unanimes : on veut conserver notre porte du temps ! 

À l’automne, notre cour accueille de nouvelles plantations. Pour l’instant, nous ne voyons que de la terre autour des pieds d’arbre. La terre se repose pour être prête à être végétalisée. En attendant, il faut trouver comment avertir nos camarades pour qu'ils ne la piétinent pas ! 

Pour attirer l’attention, rien de mieux que des drapeaux de signalisation très colorés. Nous enfilons de quoi nous protéger des gouttes de peinture et c'est parti ! Sur des triangles de tissu, nous peignons des soleils, de la pluie et de la terre pour parler des besoins des plantes. Nous sommes impatients d’installer nos drapeaux dans les zones plantées !

Depuis l’année dernière, notre rue est devenue piétonne grâce à quelques barrières. Pour comprendre pourquoi, nous allons étudier cette rue de plus près ! 

Tous assis en cercle dans la rue Bretonneau, notre animatrice, Mélissa, nous explique notre mission : nous allons passer au peigne fin la rue pour mieux la connaître !

Équipés d'appareils photos et de mètres, nous observons minutieusement la rue et relevons nos découvertes sur nos carnets d’exploration. Combien d'arbres ? De fenêtres ? De portes ? Quelle est la largeur de la rue ? Sa longueur ? Avec notre corps, nous appréhendons les distances et tels de petits reporters, nous photographions les caractéristiques de la rue. 

Notre rue est aujourd’hui bien triste. Et si nous lui redonnions des couleurs en dessinant notre potager rêvé ! Craies à la main, des fleurs et des plantes prennent vie sur le sol de la rue ! 

Ce trimestre, avec notre animatrice Julia, nous avons visité la ferme pédagogique René-Binet. Des poules, des biquettes et des moutons, quelle surprise de voir des animaux en pleine ville ! La semaine d’après, nous créons notre propre ferme en nous inspirant de la visite et de tout ce que nous avons appris sur la biodiversité et l’éco pâturage. 

À partir d’éléments recyclés (bouteille, pot de yaourt, boite en carton…), chacun sa mission : pendant que certains construisent des bacs à compost miniatures, d'autres s’attèlent à la confection d’un véritable potager, ou l'élaboration d’une cuve de récupération des eaux de pluie, le tout sans oublier les visiteurs et les acteurs du quartier.

À la fin, en assemblant toutes nos maquettes nous donnons vie à une superbe ferme urbaine. Il ne manque plus que le bruit des animaux en pâturage et les odeurs de plantes aromatiques, on s’y croirait presque !

Durant ce trimestre, avec notre animateur Emmanuel, nous avons découvert et identifié les différents espaces de notre cour. Ensemble, nous les avons nommés sur un plan en fonction de leurs caractéristiques : l’espace arbre, l'amphithéâtre ou encore le terrain super-mousse. 

Cette semaine, tous ensemble, nous les peignons grâce à des pochoirs. Munis de masques et de bombes de peinture, nous nous sentons comme de vrais artistes ! 

Entre les fleurs, les fresques murales et nos peintures colorées, toute la cour prend des couleurs. Maintenant, c’est l’heure de la récréation et c’est le moment pour nous de dévoiler aux autres enfants nos jolies peintures !

Cette année, notre animatrice nous a accompagnés à travers la découverte du chantier de la future cuisine en centrale. Nous avons fait des ateliers et des rencontres avec des acteurs du chantier pour mieux comprendre ce qu’il se passait au niveau de la nouvelle cuisine de notre école. C'était tout un programme ! Chaque semaine nous avons appris de nouveaux mots en C en rapport avec le chantier : Cuisine, Centrale, Cantine, Casque, Construction, Couleurs, Crayon, Calque, etc.

Aujourd'hui, c’est l’heure de clôturer l’année avec une petite exposition ! Nous nous installons en haut de la rampe qui mène à notre salle d’atelier pour être en face de la cantine avec vue sur le chantier. Des affiches qui résument nos ateliers avec de belles photos de nos activités nous y attendent. Ensemble, nous nous remémorons les activités qui nous ont le plus marquées et nous expliquons l’évolution du chantier aux invités. Comme nous avons hâte de voir la nouvelle cuisine !

Depuis le début du trimestre, nous apprenons avec notre animatrice Julia ce qu’est le Zéro Déchet pour en devenir les ambassadeurs dans notre quartier. Ne pas gaspiller, récupérer, recycler, et tout ça en s’amusant, c’est possible ! Cette semaine justement, nous apprenons à trier avec un animateur de la ville lors d’une activité “djembé-tri” au jardin René Binet. 

Devant lui, il y a trois poubelles : la verte pour ce qui ne peut pas être recyclé, blanche pour le verre, jaune pour le plastique, le carton et les emballages. Il nous montre plein de déchets différents et c'est à nous de lui indiquer où le jeter par un code musical ! Nous tapons sur le djembé 1 fois pour la poubelle blanche, 2 fois pour la verte ou 3 fois pour la jaune.

Au début nous sommes un peu hésitants, puis on prend le rythme et maintenant, à chaque objet qu’il nous montre nous répondons rapidement par la mélodie correspondante. Les pommes dans la poubelle verte, le plastique dans la poubelle jaune et les bocaux dans la poubelle blanche. 

À la fin, les moins timides d’entre nous prennent même la place de l’animateur et deviennent nos chefs d’orchestres. De véritables musiciens en herbe !

Dans notre superbe cour Oasis, il y a des plantes qui sont en train de fleurir mais il faut en prendre soin ! Puisque nous ne pouvons pas les surveiller toute la journée, nous décidons de devenir les gardiens des plantes. Notre animatrice Hermeline nous donne une mission : faire de beaux dessins avec des messages pour nos camarades afin de leur rappeler les bons gestes.

Les plantes ont besoin d'être protégées des enfants qui les piétinent, qui les arrachent et elles ont aussi besoin d’eau. C’est aussi l'occasion de renseigner les enfants sur les plantes qui poussent et ce qu'elles nous apportent.

La semaine d’après, nous retrouvons nos dessins plastifiés. À l’aide d’un gros maillet et de piques en bambou, nous plantons fièrement nos panneaux de signalétique. Comme des épouvantails, ils repoussent le piétinement des enfants.

Leurs jolies couleurs attirent l'œil et invitent les enfants et les adultes curieux à venir admirer cette belle nature !

Cet après-midi, notre animatrice Chloé nous propose de créer notre propre ceinture. Pas n'importe laquelle car c’est la ceinture verte de Paris !

Dessus, Chloé a regroupé tous les aménagements qui composent cette ceinture verte. Nous nous amusons à les reconnaître ! Il y avait le stade Déjerine, le centre sportif Louis Lumière et plein d’autres espaces de loisir en plein air !

Nous assemblons et décorons notre nouvel accessoire en papier. Puis chacun enfile sa superbe ceinture verte personnalisée. À la fin de la séance, nous courrons en récréation la montrer à nos camarades ! 

Après notre entretien avec le chef de chantier, il est temps de visiter la cuisine en travaux, à proximité de notre école ! En parcourant les étages, on essaye d’imaginer à quoi les cuisines et notre nouveau réfectoire ressembleront, une fois achevés. Pas facile au milieu des travaux ! 

Aujourd’hui, c’est le chef de chantier qui nous guide. Il nous explique l’avancement des travaux et les étapes à venir. Nous voyons enfin, en vrai, tout ce que nous avons appris depuis le début du trimestre ! Au-dessus de nos têtes, on peut voir la technique : ce sont tous les câbles de l’électricien et les tuyaux du plombier, qui seront bientôt cachés par les dalles du faux-plafond. 

Le chantier a tellement bien avancé que certaines zones en sont déjà aux finitions. C’est l’occasion pour nous de découvrir les couleurs de notre nouvelle cantine et elles nous plaisent beaucoup : jaune, vert et orange. Les peintres ont bien avancé ! 

Nous sommes impressionnés par le monte-plats, déjà installé, tout comme la superbe vue depuis le toit ! On a adoré cette visite et on a tous très hâte de découvrir notre nouvelle cantine ! 

Aujourd’hui, on part à l’aventure, dans le parc à côté de l’école, avec notre animatrice Marine. Notre mission ? Une chasse au trésor pour repérer les différents éléments dissimulés dans le parc. À nous de retrouver le mobilier, la végétation et les nombreux points d’eau indiqués dans notre livret. On redécouvre ce parc que l’on connaît pourtant si bien !

En se promenant dans le square, on trouve des fleurs, des arbres et même un eucalyptus. On prend aussi le temps d’observer les animaux habitant le parc, des oiseaux perchés dans les arbres aux tous petits insectes. Pour l’eau, on repère bien sûr la grande fontaine du parc, mais aussi tous les robinets ; de quoi se rafraîchir cet été ! Et pour le mobilier, après les lampadaires, on court en direction des jeux !

On est tellement rapides qu’on a même le temps d’aller s’amuser un peu dans les toboggans, avant de retourner à l’école. Quelle superbe chasse au trésor !

Aujourd’hui, c’est réunion de chantier pour les enfants de l’école Souzy ! Difficile de se rendre sur place, mais on s’équipe tout de même de gilets jaunes et de casques : c’est parti pour visiter la cuisine à travers les plans. On dirait presque qu’on y est ! Après tout un trimestre d’activités sur les travaux, lire les plans de la cuisine est un jeu d’enfants !

Pour aller plus loin, nous avons rencontré Gladys, la responsable du projet, pour lui poser toutes nos questions sur la cuisine centrale et parcourir ensemble les plans.

À l’aide de cartes-photos, on transforme notre exploration des plans en véritable jeu de piste ! À nous de retrouver où chaque photo a été prise !

On a même pu découvrir les couleurs et les matériaux envisagés, grâce à différents échantillons. Il ne nous reste plus qu’à faire preuve d’un peu d’imagination pour se projeter dans la nouvelle cuisine. On a tous hâte de voir à quoi elle ressemblera et d'y manger de bons petits plats !

L’hiver est enfin terminé. On peut maintenant planter et apporter de nouveaux aménagements à notre cour Oasis. Après les plantations et une superbe aire de jeux, ce sont des cabanes qui viennent habiter notre cour ; mais attention, pas n’importe quelles cabanes ! Celles-ci sont en osier vivant, du bois de saule fraîchement coupé. Il est encore très souple, ce qui permet de facilement le tresser. 

Avec l’aide de nos animatrices, nous tressons donc nous-mêmes ces cabanes entièrement naturelles et vivantes. Un brin dessus, un brin dessous, et puis on fait un nœud. C’est facile finalement ! Il ne nous reste qu’à attendre quelques semaines que les brins d’osier fassent leurs racines pour pouvoir jouer dans nos toutes nouvelles cabanes. Dans quelques mois, les cabanes devraient même se couvrir de petites feuilles vertes. 

C’était super de tresser nos cabanes et on a hâte de pouvoir jouer dedans après les vacances !

Après un trimestre de découverte sur le chantier, nous créons de grandes affiches avec toutes nos connaissances acquises et l’aide de notre animatrice Gaëlle. C’est parti : ciseau, colle et crayons... sous nos yeux, c’est tout le chantier qui prend à nouveau vie ! 

Grâce aux différentes étapes du chantier, on explore les métiers. Avant tout, il faut s’assurer que le sol est bien droit : l’ouvrier terrassier creuse le sol pour laisser la place aux fondations et le chauffeur amène la terre plus loin.

Ensuite, les ouvriers du gros œuvre et le grutier construisent les fondations et les structures en béton : le nouveau bâtiment commence déjà à prendre forme ! Le couvreur, le serrurier, le charpentier et le menuisier en façade réalisent le clos couvert.

Le bâtiment a presque l’air fini maintenant, mais il y fait encore sombre à l’intérieur. C’est parce qu’il manque encore la technique qui est mise en place par l’électricien et le plombier. Ah, on y voit déjà plus clair ! Il ne reste plus qu’à réaliser les finitions pour que notre cuisine fonctionne parfaitement : c’est le rôle du carreleur, du peintre, du menuisier et du cuisiniste. Il en faut du monde pour construire une cuisine !

Et, bien sûr, on ne peut pas oublier le chef de chantier, qui dirige ce monde miniature, comme un chef d’orchestre !

Les vacances d’hiver arrivent et le chantier a bien avancé ; il est temps de passer à la maquette ! 

Nous allons représenter les étapes d’une construction pour mieux comprendre comment elle tient et nous protège de la pluie et du froid. On commence par les fondations pour que les murs et le sol tiennent.

Pour l'extérieur, c’est tout simple, il y a d’abord le mur structurel, l'étanchéité contre la pluie et, pour finir, le bardage en bois pour l’esthétique. 

À l’intérieur, on retrouve le mur, l’isolation en coton et le raccordement des réseaux. C’est super important si on veut avoir l’eau et l'électricité !

Le tout assemblé, il est temps de passer au sol, à l’aménagement et à la décoration. On remplit nos mini intérieurs avec des meubles et des motifs qui nous plaisent le plus, pour créer notre construction de rêve. 

On imagine même notre jardin à l’extérieur, que l’on remplit de fleurs !

Ça bouge dans notre nouvelle cour Oasis ! Loupe en main, nous observons des coccinelles sur le mur de la cour : des petites, des grosses, des moches, des belles... Mais où habitent-elles ? 

Pour héberger toutes ces petites bêtes, nous leur construisons une maison : un hôtel à insectes. Avec l'aide de notre animatrice Marine, nous mettons dans une cagette plein de matériaux naturels que les coccinelles (et même d’autres insectes !) aiment bien. Elles ont maintenant un lit bien douillet avec des pommes de pin, des feuilles mortes ou de la paille.

Pour mieux comprendre les coccinelles, nous étudions aussi leur cycle de vie et fabriquons nos propres coccinelles en carton. Chaque semaine, nous retournons voir notre hôtel à insectes qui résiste aux intempéries automnales. Il y a de moins en moins de jeunes coccinelles sur le mur et de plus en plus d’adultes. Comme nous, elles grandissent !

Vivement que l’hôtel soit habité pour devenir notre propre « observatoire » à insectes !

Une mission de la plus haute importance ! Vendredi après-midi, les architectes Sophia et Camille ont été envoyées par le "Maire" pour nous confier une mission. Notre classe devait les aider à effectuer le diagnostic du quartier. Après nous avoir expliqué ce qu’était un diagnostic, en quoi cela consiste et pour quelles raisons il est réalisé, nous avons accepté la mission. 

Attention au départ ! Équipés de gilets jaunes, de nos longues vues réalisées lors d’une précédente séance et d’une pancarte « émotions », nous sommes alors partis en excursion.

Suivez le guide ! Un de nos camarades qui connaissait bien le quartier nous a guidé sur le chemin tracé par les photographies de Sophia. À chaque étape atteinte, nous avons observé les lieux avec nos longues vues et grâce aux pancartes, nous les avons commentés.

Compte rendu au "Maire" : à la fin de l’expédition, le "Maire" nous a fait la surprise de nous téléphoner pour nous concerter sur notre diagnostic et pour savoir s’il fallait changer des choses. Nous avons tous fait le même constat : le quartier nous plaît comme ça, surtout le parc à jeux !

Aujourd’hui, rendez-vous de la plus haute importance à l’école Baudricourt ! Le chef de chantier, Monsieur Minière, nous attend dans l’atelier pour une interview. Le but ? Découvrir son métier et l'organisation d’un chantier du point de vue de son chef d’orchestre.

Mais que fait-il au juste ?  Il dirige les travaux de la nouvelle cuisine centrale à côté de l’école. Puisqu'il est le chef, il a beaucoup de responsabilités ! Il doit gérer ses ouvriers et avoir l’œil partout pour respecter le calendrier et vérifier la bonne réalisation des travaux. Il assure la sécurité sur le chantier ; comme ça, on est sûr que rien ne tombe sur la tête d’un ouvrier ou d’un passant. 

Comment devenir chef de chantier ?

• D’abord, il faut avoir une tête bien pleine pour faire les bonnes études (lui a fait un CAP charpentier bois et couvreur)

• Ensuite, il faut aimer travailler dehors, car il peut faire super froid sur un chantier !

• Enfin, il faut avoir de sacrées capacités d’organisation pour gérer toute une équipe d’ouvriers !

En fait, c’est super impressionnant comme métier ! La prochaine fois, Monsieur Minière a accepté d’être notre guide pour visiter le chantier.

Peut-être que cette interview aura permis à l’un d’entre nous de découvrir sa vocation ?