Témoignage de Gloria POLO, foudroyée en 1995 lors d’un orage 2° partie

Date de publication : Aug 27, 2011 7:30:7 PM

Etre reconnaissante : non, jamais !

Lorsque j’ouvrais les yeux le matin, je n’avais jamais un merci pour le jour nouveau que le Seigneur me donnait à vivre, je ne Le remerciais jamais pour ma santé, pour la vie de mes enfants, pour le toit qu’Il m’avait donné.

On me mit à l’épreuve avec les dix commandements :

Ce fut l’examen de ma vie ; on me montra que je prétendais aimer Dieu avec mes mots mais qu’en réalité, c’était Satan que j’aimais : je critiquais tout monde, j’étais envieuse et ingrate. Je me plaignais sans cesse de mon mari et de mes enfants. Il me fut montré que je n’avais jamais eu de compassion pour mes frères de la terre.

Et le Seigneur me dit : « Tu n’as jamais eu de considération pour les malades : dans leur solitude, tu ne leur as jamais tenu compagnie. Tu n’as pas eu compassion des enfants orphelins ou malheureux. »

C’était vrai, bien sûr : par exemple j’achetais des provisions pour les nécessiteux ; ce n’était pas par amour, mais plutôt pour paraître généreuse, et pour le plaisir que j’avais à manipuler ceux qui étaient dans le besoin. Je leur disais : « Prenez ces provisions et allez à ma place à la réunion de parents et professeurs parce que je n’ai pas le temps d’y aller. » En outre, j’aimais être entourée de personnes qui m’encensaient.

Ton dieu, c’est l’argent m’a-t-on dit.

Tu as été condamnée à cause de l’argent : c’est pour cette raison que tu t’es éloignée de ton Seigneur et que tu as sombré dans l’abîme. Lorsqu’on en vint au deuxième commandement, je vis avec tristesse que dans mon enfance j’avais vite compris que le mensonge était un excellent moyen d’éviter les sévères punitions de maman. Je commençais main dans la main avec le père du mensonge (Satan) et je devins menteuse.

Mes péchés augmentaient comme mes mensonges…. Nos paroles ne sont jamais vaines, et lorsque, pour ne pas me faire gronder par ma mère, je lui mentais, et je disais « Maman, si je mens, que l’éclair me frappe maintenant. » … la foudre m’a bel et bien frappée, elle m’a carbonisée, et c’est grâce à la Miséricorde divine que je suis ici.

Il me fut montré comment moi, qui me disais catholique, je ne respectais aucune de mes promesses de baptême, et combien j’utilisais futilement le nom de Dieu. En ce qui concerne le respect du jour du Seigneur, la voix me dit que je passais quatre ou cinq heures par dimanche à m ‘occuper de mon corps ; je n’avais même pas dix minutes d’action de grâce ou de prières à consacrer au Seigneur.

Si je commençais à réciter le chapelet, je me disais que je pourrais bien le faire pendant la publicité, avant le feuilleton. Mon ingratitude vis-à-vis du Seigneur me fut reprochée. Lorsque je ne voulais pas assister à la Messe, je disais à maman : « Dieu est partout, pourquoi devrais-je y aller ? »… La voix me rappela également que Dieu veillait sur moi nuit et jour et qu’en retour, moi je ne priais pas du tout ; et le dimanche, je ne Le remerciais pas et je ne Lui manifestais pas ma gratitude ou mon amour. Par contre, je prenais soin de mon corps, j’en étais esclave et j’oubliais totalement que j’avais une âme et que je devais l’alimenter. Mais jamais je ne la nourrissais de la Parole de Dieu, car je disais que celui qui lit la Parole de Dieu devient fou.

En ce qui concerne les sacrements, j’avais tout faux !

Je disais que je n’irais jamais me confesser car ces vieux messieurs étaient pires que moi. Le diable me détournait de la confession et c’est ainsi qu’il empêchait mon âme d’être propre et de guérir. La blanche pureté de mon âme en payait le prix à chaque fois que je péchais. Satan y laissait sa marque : une marque obscure. Excepté pour ma première communion, je n’ai jamais fait une bonne confession. A partir de là , je n’ai jamais reçu Notre Seigneur dignement.

Le manque de cohérence de ma vie avait atteint un tel degré que je blasphémais : « La Sainte Eucharistie ? Peut-on imaginer Dieu vivant dans un morceau de pain ? » Voilà à quoi était réduite ma relation avec Dieu. Je n’ai jamais nourri mon âme et pis encore, je critiquais les prêtres constamment…

Le Seigneur me dit : « Qui es-tu pour juger ainsi mes oints ? Ce sont des hommes et la sainteté d’un prêtre est soutenue par sa communauté qui prie pour lui, qui l’aide et le seconde. A un certain moment de ma vie, j’ai accusé un prêtre d’homosexualité et la communauté en fut informée. Vous ne pouvez imaginer le mal que j’ai fait !

Devant le quatrième commandement, « Tu honoreras ton père et ta mère », le Seigneur me fit voir mon ingratitude vis-à-vis de mes parents. Je me plaignais car ils ne pouvaient m’offrir bien des choses dont disposaient mes camarades. J’ai été ingrate pour eux, jusqu’au moment où je disais ne pas connaître ma mère parce qu’elle n’était pas à mon niveau. Mon père buvait et courait les femmes à tel point que je suggérai un jour à ma mère de quitter son mari.

Maman me répondit : « Non, ma chérie, j’ai mal mais je me sacrifie car j’ai sept enfants et parce que c’est un bon père… si je partais, qui prierait pour le salut de son âme ? Je suis la seule à pouvoir le faire car toutes ces peines et ces blessures qu’il m’afflige, je les unis aux souffrances du Christ sur la Croix. Chaque jour, je dis au Seigneur : « Ma douleur n’est rien en comparaison de votre Croix, aussi, je vous prie, sauvez mon mari et mes enfants. ».

Je n’arrivais pas à comprendre ma mère, et je devins rebelle, et commençais à prendre la défense des femmes, à encourager l’avortement, la cohabitation et le divorce.

Quand on en vint au cinquième commandement, le Seigneur me fit voir l’assassin horrible que j’étais en faisant commettre le plus horrible des crimes : l’avortement. De plus, j’avais financé plusieurs avortements parce que je proclamais qu’une femme avait le droit de choisir d’être enceinte ou pas. Je fus profondément meurtrie car une fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils. J’avais également prodigué de mauvais conseils à des fillettes dont des nièces, en leur parlant de séduction et de contraception. Chaque fois que le sang d’un bébé coule, c’est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie comment notre âme se formait, au moment où la semence parvient dans l’œuf.

Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s’éclaire de la lumière de l’âme. Pendant l’avortement, l’âme gémit et crie ses douleurs, et l’on entend son cri au Ciel qui est ébranlé. Ce cri résonne également en enfer, mais là, c’est un cri de joie ! Combien de bébés sont tués chaque jour ?

Le prix de ce sang innocent libère chaque fois un démon de plus. Moi, j’ai trempé dans ce sang et mon âme devint totalement enténébrée. A la suite de ces avortements, j’avais perdu la conscience du péché. Et que dire de tous ces bébés à qui j’avais refusé la vie à cause du stérilet que je portais !

Et toutes ces personnes que j’ai méprisées, haïes ! Là aussi j’avais été une tueuse car on peut tuer en commettant des actes de méchanceté, d’envie, de jalousie !

Pour ce qui est du sixième commandement, mon mari fut le seul homme de ma vie. Mais on me donna de voir qu’à chaque fois que je dévoilais ma poitrine et que je portais des pantalons-léopards, j’incitais les hommes à l’impureté et je les conduisais au péché. De plus, je conseillais aux femmes trompées d’être infidèles à leur mari : je prêchais contre le pardon et j’encourageais le divorce. Je réalisais alors que les péchés de la chair sont affreux et condamnables même si le monde actuel trouve acceptable que l’on se conduise pire que des animaux…

Quant au septième commandement, - ne pas voler - moi qui me jugeais honnête, le Seigneur me fit voir que la nourriture était gaspillée dans ma maison pendant que le reste du monde souffrait de la faim. Il me dit : « « J’avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce que je t’ai donné ! J’avais froid et vois comme tu étais esclave de la mode et des apparences, jetant tant d’argent dans des régimes pour maigrir ! Tu as fais un dieu de ton corps. »

Il me dit aussi que chaque fois que je critiquais quelqu’un, je lui volais son honneur… J’abandonnais mes enfants pour aller dans le monde, je les laissai devant la télévision, l’ordinateur et les jeux vidéo, et pour me donner bonne conscience, je leur achetais des vêtements de marque… Il me fut montré que mes enfants disaient : « Espérons que maman ne rentrera pas trop tôt, car elle est agaçante et râleuse !

« En fait, je leur avais volé leur mère, je leur avais volé la paix que j’étais censée apporter à mon foyer. Je ne leur avais pas enseigné l’amour de Dieu, ni l’amour du prochain… J’étais aussi devenue experte en faux témoignages et mensonges. J’ai vu combien j’avais blessé de monde par mes paroles.

Au cours de ce jugement sur les dix commandements, on me montra que toutes mes fautes avaient pour cause la convoitise : je me suis toujours vue heureuse avec beaucoup d’argent. Et l’argent devint une obsession. J’avais tant d’argent, que je devins seule, triste, amère et frustrée. J’avais même pensé au suicide ! Et cette obsession de l’argent me détourna du Seigneur et fit que j’échappais de ses mains. Ensuite, le Seigneur me demanda : « Quels trésors spirituels apportes-tu ? »

Des trésors spirituels ? Mes mains sont vides ! « A quoi cela te sert-il, ajouta-t-Il, de posséder deux appartements, des maisons et des bureaux ? Tu croyais que tu avais réussi ? Qu’as-tu donc fait des talents que je t’avais donnés ? »

Le Seigneur me montra ma mort spirituelle. Je voyais mon âme qui, extérieurement était bien habillée et sentait bon ; mais intérieurement c’était une vraie puanteur.

Ce n’est pas étonnant que j’étais aigrie et dépressive.

Et le Seigneur me dit : « Ta mort spirituelle a commencé lorsque tu as cessé d’être sensible à ton prochain. »

Bien entendu, je ne pouvais pas Le blâmer de me condamner. De mon propre gré, j’ai choisi mon père, Satan, au lieu de Dieu.

Lorsque le Livre de la Vie se referma, je remarquai que je me dirigeai vers un puits au fond duquel il y avait une trappe.

Tandis que je descendais là-dedans, je commençais à appeler tous les Saints du Ciel pour me sauver.

Je pensais que tout le monde sur terre croyait que j’étais morte en odeur de sainteté, peut-être s’attendaient-ils même à demander mon intercession ! Et regardez où j’atterrissais !

Je revis alors un instant de ma vie passée, lorsqu’un de mes patients me dit :

« Docteur, vous êtes très matérialiste, et un jour vous aurez besoin de ceci : en cas de danger imminent, demandez à Jésus-Christ de vous couvrir de son Sang, parce que jamais Il ne vous abandonnera. Il a payé le prix du Sang pour vous. »

Avec une honte immense, je me mis à sangloter :

« Seigneur Jésus, ayez pitié de moi ! Pardonnez-moi, donnez-moi une seconde chance. »

Et le plus beau moment de ma vie se présenta alors à moi : Jésus vint et me tira du puits. Il me dit avec amour :

« Tu vas retourner sur terre, je te donne une seconde chance. C’est grâce à l’intercession de tous ceux qui te sont étrangers et qui ont pleuré, prié et élevé leur cœur avec un profond amour pour toi. »

A ce moment-là, j’entendis la voix de mon mari qui m’appelait en sanglotant : « Gloria, je t’en prie, ne pars pas ! Gloria, reviens ! N’abandonne pas les enfants, Gloria ! « Je l’ai donc regardé et non seulement je l’ai vu mais j’ai ressenti son profond chagrin. Et le Seigneur m’a permis de revenir.

Et voilà que je descendais lentement vers mon corps où je gisais sans vie. Je me posai près de ma tête et je ressentis comme un choc qui m’entraîna violemment à l’intérieur de mon corps.

Ce fut douloureux car je me vis intégrer quelque chose de très étroit. Mes chairs meurtries et brûlées me faisaient mal. Dieu ma donné cette mission :

« Tu donneras ton témoignage non pas mille fois, mais mille fois mille fois. Et malheur à ceux qui ne changeront pas, car ils seront jugés plus sévèrement, comme toi lorsque tu reviendras un jour ici.»