Novembre 2009

Novembre 2009

01/11/09

1H45 les Brésiliens ont enfin leur dose de musiques, les sonos des voitures s’arrêtent les une après les autres et, un peu avant 2H il n’y a plus de musique, on va enfin pouvoir dormir.

5H10 Bip, bip, bip, l’alarme d’une voiture vient de se déclencher et par la même occasion nous réveille, nous devons bien êtres les seuls a être dérangés par l’alarme car elle finira par s’arrêter tout en douceur au bout de trente minutes, plus de batterie probablement.

8H00 réveil difficile, Mathias lui, heureusement, a bien dormi et il est en pleine forme et désireux de s’amuser avec nous. Je pars en reconnaissance afin de trouver un autre endroit où dormir ce soir, ce sera juste de l’autre coté de la bute, peut être que la sono nous parviendra un peu moins forte.

10H00 il faut se nourrir, pas un peso en poche, on décide de faire deux groupes. Le premier, Stef et Mathias qui aura la lourde tache d’aller tester la plage et le deuxième, moi, qui tachera de trouver de quoi nourrir cette petite famille à court de vivre.

En route pour le poste de contrôle d’entrée afin d’avoir plus d’info sur cet endroit. Les gardes m’indiquent où se situe un mini mercado dans l’enceinte du parc, totalement de l’autre coté, bien entendu.

11H30 et 6 kilomètres plus tard, je fais quelques achats que je règle en Real, le mini mercado est un peu dépouillé, pas encore la saison. Pour le retour au campement ce sera « uma garona » traduisez du brésilien « de l’autostop », par un couple brésilien que j’ai reconnu et qui campent eux aussi à coté de nous. Sur la route ils me demandent si j’ai bien dormi, bien sur je leur dit que non car trop de musique, mais ils me disent que ce n’était pas très fort hier soir.

12H00 je retrouve le premier groupe a la plage qui teste le sable mais pas l’eau, trop froide à priori, Mathias n’a pas manqué l’occasion d’aller jouer avec le petit garçon juste à coté, Stef fait la conversation aux parents du petit Fostino. Nous resterons encore une heure sur la plage à parlementer avec Patricia et Marco, les parents du petit Fostino pour ceux qui ne suivent pas. Ils ont nos âges et Fostino à peine deux mois de moins que Mathias, le courant passe, comme on dit !

Nous irons diner chez eux ce soir.

13H30 on déjeune des provisions achetées et payées en Real un peu plus tôt, jambon/fromage et purée pour tout le monde. Mathias part à la sieste.

16H00 un 4X4 s’arrête à notre hauteur, c’est Yan, Ana, Lisa et Leia qui arrivent. Rappelez vous nous sommes allés voir les chutes d Iguazu ,il y a deux semaines avec eux. Nous trinquons aux retrouvailles et finissons notre après-midi à parlementer de ce que nous vîmes ces deux dernières semaines et vice versa.

19H30 Fostino, Patricia, Marco et Chiquita, leur petite chienne, viennent nous chercher pour le dîner. Ils logent juste à cent mètres plus bas dans l’une des maisons en dur qui surplombe la mer réservées à la location pour les militaires. A la base, ce camping, parc, volière, serre et toutes les infrastructures sont en zone militaire, aménagées et toujours entretenues par des militaires.

Nous immergeons dans la vie d’une famille Uruguayenne qui sont ici en weekend, faisons la connaissance de M et Mme Tulon, les parents de Patricia, lui est retraite, ex chef de la police et ex casque bleu au sein de l’ONU il y quelques années en Mozambique et en Angola. Les histoires plus drôles que dramatiques fusent toute la soirée et le wiski coule à flot. Nous passons une superbe soirée en leur compagnie, les garçons s’amusent comme des fous et nous, parents, on boit comme des fous.

00H00 ils ne manquent pas de chanter « joyeux anniversaire » à Stéphanie en Espagnole sil vous plait !!!!

02/11/09

Joyeux anniversaire Stéphanie

1H45 après bien des rigolades, de verres vidés et des joyeux anniversaires chantés en diverses langues nous ouvrons les portières arrières de la berline familiale avec laquelle Marco et Patricia sont venus nous déposer au Combi, cent mètres plus haut, mais il pleut et l’Uruguayen déborde de gentillesse.

Merci encore pour cette inoubliable soirée !

Bonne nuit

Je sens que je vais avoir mal aux cheveux.

9H00 Mathias, couché tard, nous permet la grâce mat’ ce matin.

Le souci de la journée : trouver de quoi manger et de quoi payer en peso. Yan et Ana sont dans la même situation que nous avec leurs carte visa, ils n ont pas pu faire de retraits en peso au distributeur. Je pars avec eux a la station d’essence quelques kilomètres en arrière, ils acceptent la visa et la station a un mini mini mercado.

J’en profite pour acheter le cadeau d’anniversaire à Stef, et le gars de la station nous indique une boulangerie dans le village à coté. Dans le village il y a même un boucher chez lequel j’achète un peu de viande que je paie avec des dollars US, définitivement monnaie incontournable sur ce continent.

13H00 Yan a allumé un grand feu autour duquel nous allons déjeuner, diner et petit déjeuner le lendemain. Nous partageons le repas et pour l’occasion j’offre le cadeau à Stef.

Cadeau que nous allons tous en bénéficier, un kilo de pomme noisette ! Cela a l’air de rien, mais cela fait un bail que nous n’en avons pas mangé. Pour info, celle de chez M.C SVP !!!

On déjeune sous la grisaille, et allons faire une ballade jusqu'à la volière.

18H00 on rentre tout juste à temps pour se mettre a l’abri, le ciel grogne maintenant et la pluie tombe déjà, on ravive le feu et préparons les braises pour griller la viande en vu du repas du soir. Repas et au dodo, on est fatigué de nos journée a ne rien faire !

Le ciel ne cessera de râler que ver 4H du matin

03/11/2009

L’orage de cette nuit a été très fort, dès le réveil, en plein petit déjeuner, nous verrons tomber un arbre à 50 mètres de nous, l’arbre était pourri et une fois gorgé d’eau par la pluie tombée, il n’a pas résisté. Heureusement que nous n’étions pas garés en dessous mais pas loin quand même, une petite angoisse dès le matin.

Nous quittons Yan et Ana ce matin en espérant les retrouver le soir à Punta del Diablo pour une autre soirée en leur compagnie, avant de retourner à Chuy pour espérer y trouver quelques peso, un vrai super mercardo et mon vrai cadeau d’anniversaire.

Arrivée à Chuy, 1ère mission, un distributeur de billet coté brésilien afin d’obtenir des real pour les échanger au bureau de change, c’est compliqué, enfin 3 distributeurs et une heure plus tard nous repartons avec nos précieux réal.

2ème mission, échanger nos real et nos guarani acquis au Paraguay 2 semaines plus tôt contre des peso, heureusement, ici les bureaux de changes de manquent pas.

3ème mission, trouver un restaurant wifi afin de relever nos mails et de déjeuner ! chose faite, nous nous garons juste devant et après le repas, Mathias part faire un dodo dans le combi pendant que Eric profite du net et que je rempli le frigo et achète mes Converses moitié prix !

La fin de journée approche, il est temps de prendre la route pour Punta Del Diablo et de trouver un lieu pour poser notre maison roulante.

On tourne un peu en rond dans ce joli petit village quand nous retombons sur Yann qui sort d’une jolie maison uruguayenne. Ils ont fait la connaissance de Nathalie, française expat’ à Montevidéo au lycée français, en vacances dans sa maison de campagne, Elle nous invite tous à passer la nuit dans son jardin, autour d’une capairinha, d’un bon repas et d’une bonne douche bien chaude. Nous passons une très agréable soirée en sa compagnie et la remercions encore pour son hospitalité.

Mathias en profite pour jouer comme un petit fou avec Léia, je crois qu’il s’est trouvé une nouvelle copine !

04/11/2009

Après une très bonne nuit dans le jardin de Nathalie, des derniers conseils sur les visites aux alentours, nous la quittons et prenons la route de la Palmerais, Leia dans le combi, en grande conversation avec Mathias, ils ne se quittent plus ! Malheureusement, il commence à pleuvoir et il fait froid. Nous traversons la palmeraie sous la pluie, le thermomètre indique 13° (ca fait bien longtemps que nous n’avons pas eu aussi froid) mais on arrive quand même à pique niquer sous un abris.

Nous reprenons la route en direction de Castillos où nous quittons Yann, Anabelle et leurs filles. Le mauvais temps nous incite à prendre la route pour avancer un peu.

Nous roulerons une bonne heure afin de trouver un bivouac tranquille à l’abris du vent en bord de plage, c’est chose faite, les pieds ou plutôt les roues dans l’eau, le long d’une jolie maison.

05/11/2009

Ce matin nous prenons la direction de Punta Del Este, le petit Saint Tropez Uruguayen où se retrouvent tous les Argentins et Brésiliens, boutiques de luxes et restos au bord de l’eau se succèdent.

Nous laissons notre linge à la première laverie que nous croisons et repartons en direction de Maldonado, ville mitoyenne mais beaucoup plus abordable et authentique avec une très jolie vieille ville.

La température commence à remonter et nous abandonnons les polaires au combi, ouf ! Nous déjeunons et repartons après avoir récupéré notre linge et reprenons la route pour trouver une plage sympa afin de poser notre combi pour la nuit.

Quelques dizaines de kilomètres plus loin, nous tombons sur un joli coin, face à la mer, avec en prime, une douche naturelle qui se déverse dans le sable. Ca fera très bien l’affaire pour se laver malgré une eau plus que froide.

Nous passerons une nuit très paisible bercée par le bruit des vagues et des petites bêtes aux alentours qui chantent.

06/11/2009

Au programme aujourd’hui, visite de Montevideo, capitale de l’Uruguay, 150 kilomètres plus loin. Au passage, petit détour par un centre commercial et nous arrivons en ville vers 14 heures.

Montevideo est une ville portuaire, des dizaines de containers (ça nous rappelle de jolis souvenirs de Buenos Aires) se superposent dans le port et des bateaux rejoignent quotidiennement la capitale de l’Argentine. Le centre ville est divisé en deux, un premier, moderne où se déploient les boutiques de mode et les bars branchés et le deuxième plus ancien qui part vers le port.

L’ancien Mercado del Puerto a été converti en plusieurs restaurants de Parilla. A toute heure, il est possible de manger de la succulente viande grillée pour quelques pesos.

La pluie commence à tomber, et il se fait déjà tard, après un petit détour obligatoire pour acheter le maillot de l’équipe de foot Uruguayenne pour Mathias, 4 étoiles, on a appris quelque chose, nous ne savions pas qu’ils étaient aussi fort en foot, à vérifier dans quelques mois !! Nous repartons vers le combi.

L’orage se fait entendre et nous décidons de rester dîner dans une des brasseries et ainsi profiter du wifi.

Nous quittons Montevideo vers 23H et stationnons à la 1ère station service que nous croisons.

07/11/2009

Colonia Del Sacramento, ville classée patrimoine mondiale de l’humanité et effectivement, c’est sublime pour le peu que nous en verrons aujourd’hui, pour l’instant, nous décidons de chercher un camping pour passer la nuit mais ça s’avère plus compliqué que prévu.

Aucun camping à proximité immédiate, l’office du tourisme nous envoie à 20 km de là, d’où nous venons, mais en tournant un peu en rond, on finit par trouver une pancarte qui indique « camping 11 km », mais 11 kilomètres de piste.

Le camping est perdu au milieu de la campagne et le cadre est sublime, au bord du Rio de la Plata, au loin, nous pouvons observer les gratte-ciels de Buenos Aires.

Après midi tranquille, préparation du barbecue pour le soir, et dîner face à un magnifique couché de soleil sur le fleuve, mais la nuit sera plus que fraîche et Mathias descendra d’un étage au cours de la nuit !

08/11/2009

Aujourd’hui, nous visitons la ville de Colonia. C’est dimanche mais tout est ouvert, boutiques à touristes, bars, restaurants.

Les gens se promènent tranquillement et profitent de la douceur printanière (le temps change à une vitesse folle !) en terrasses ou au bord de l’eau. Nous apprécions le calme de cette jolie ville, ses ruelles et petites places. Nous aurions bien aimé visiter le phare mais Mathias est trop petit : 8 ans minimum, même accompagné d’un adulte.

Colonia est situé géographiquement face à Buenos Aires et pour éviter de faire un détour de 500 kilomètres pour passer la frontière terrestre nous décidons, un peu à la dernière minute, de prendre le bateau rapide de 20H, c’est la course pour acheter les billets et embarquer le combi, mais c’est bon, nous sommes dans les temps et une heure plus tard nous sommes de retour en Argentine, il est encore 20h, une heure de décalage horaire. Le temps de faire les papiers pour le combi et nous voici en route vers Puerto Madero afin d’y passer la nuit en toute sécurité et au calme.

Nous quittons avec regret l’Uruguay que nous avons plus qu’adoré même si la visite a été un peu rapide à notre gout, mais l’envie d’aller observer les baleines sur la Péninsule de Valdès nous appelle, enfin surtout moi car si j’écoutais Eric nous serions encore au Brésil , mais les baleines ne vont pas nous attendre et il y a encore plus de 1300 kilomètres pour y aller et je suis sûre qu’une fois là bas, Eric ne regrettera pas le voyage.

L’Uruguay, petit pays souvent méconnu, coincé entre deux géants, le Brésil au Nord et l’Argentine au Sud nous a comblé, nous avons adoré la gentillesse des uruguayens, le sentiment de sécurité partout en ville, les paysages et les plages sublimes, la tranquillité des lieux même à Montevideo, mais nous n’avons pas apprécié la météo plus que capricieuse et le coût de la vie et en particulier de l’essence.

Quand on sait que le salaire minimum est de 150 euros par mois et que un litre d’essence coute plus d un euro, on se demande comment les gens font pour s’en sortir et qu’il y a aussi peu de délinquance.

A bientôt l’Uruguay...

09/11/2009

Une boucle de bouclée !!

Après plus d’un mois de ballade et pas loin de 5000 kilomètres, nous voici de retour à Buenos Aires pour enfin attaquer la grande descendre de l’Argentine qui devrait nous mener, si tout va bien, à Ushuaia dans quelques semaines après avoir traversé toute la pampa et la Patagonie par la ruta 3.

Nous prenons donc la route vers 9H, direction le Sud, nous nous arrêterons faire les courses et récupérer des pesos. Le grand départ aura lieu vers midi, et là, les kilomètres s’enchaînent, très vite, les grandes plaines apparaissent et les lignes droites dont nous avions si souvent entendu parler.

C’est joli mais vite monotone, le fameux vent et le froid sont bien là aussi.

C’est sur nous sommes bien de retour en Argentine, au milieu de l’après midi un premier contrôle de police sans problème mais vers 19H00 à la sortie de la ville Tres Arroyos un nouveau contrôle, présentation des documents et le policier part faire le tour du Combi, il demande a Eric de sortir. Résultat des courses, notre coffre à bagages à l’arrière (encore lui !!) dépasse du pare-choc et donc nous sommes verbalisable selon, soit disant un nouveau décret, mais nous restons persuadés que ce décret n’existe que dans sa tête !

Nous mettons en application les conseils de Cécile, une française expat’ rencontrée auparavant à Mercedes, Eric part donc les poches vide de tout peso et moi, je cache rapidement le reste de notre argent.

Après plusieurs minutes de papotage où Eric fera mine de rien comprendre et argumentera le fait que nous n’avons qu’une CB sur nous et pas d’espèce sauf pour un bonbon pour Mathias et s’inventera une mère vivant à Buenos Aires prête à payer notre amende, nous réussirons à partir sans avoir laissé un peso à ce « gentil » policier qui essayait de nous rouler.

Nous roulons jusqu’à tard dans la nuit et 700 kilomètres plus tard, nous voici à mi chemin entre Buenos Aires et Valdès à Bahia Blanca, sur une station service pour une nuit tranquille où nous testerons pour la 1ère fois le chauffage du combi, et heureusement il marche et ca fait du bien parce que nous avions bien froid en roulant mais Mathias, lui était bien au chaud, allongé à l’arrière du combi sous les duvets.

10/11/2009

Bahia Blanca

Réveil tranquille après une courte nuit, direction le centre ville afin de trouver les informations touristiques, choses faite auprès des services municipaux sur la place centrale puis cap sur le camping municipal, coincé entre une usine de gaz, la déchèterie et la route nationale.

Le rêve.

La bonne nouvelle, c’est que c’est gratuit car pas encore la saison, mais pas d’eau chaude non plus du coup !!

Dans l’après midi, je repars en ville voir une boutique que nous avons repéré le matin qui vend de la toile de tente entre autre. Mathias reste à la sieste et Stef au linge.

J’achète de la toile de tente et vais voir un tapissier pour qu’il me confectionne une doublure pour la rehausse du combi. C’est bon pour jeudi midi.

Fin d’après midi, tous sous la douche chauffée par le soleil de la pampa, ca fait du bien.

La chasse à la mouche est ouverte dans le combi, avant d’aller nous coucher, nous en assommerons une bonne trentaine.

Bzz bzz bzz.

11/11/2009

Aujourd’hui, c’est mercredi et les locaux viennent faire des assados, Hector, retraité de la police, décidément, vient nous apporter un morceau d’assado avec un peu de salade et nous discutons un bon moment ensemble. Mathias joue avec les enfants d’Hector, ils sont plus grands mais Mathias est ravi de partager ses petites voitures avec les plus grands.

Nous retournons en ville faire le ravitaillement de vivres pour passer une journée de plus ici sous un soleil de plomb, qui l’aurait cru !

Ce soir, pour ne pas changer, barbecue et patates grillées dans les braises.

Un régal.

12/11/2009

Roule ma poule

11H00 j’arrive chez le tapissier, ouf la toile est prête, Mathias et moi sautons dans un taxi direction le camping, Stef va être contente, on s’en va !

12H00 nous déjeunons et levons le campement et aux environs de 14H00. Nous quittons Bahia Blanca par la route numéro 3 qui nous mènera aux Baleines de Valdés et Ushuaia ensuite.

Bahia Blanca est la dernière grande ville de la province de Buenos Aires, et oui ce n’est pas que la capitale, qui dit changement de province, dit contrôle de police entre autre.

Notre premier contrôle dix kilomètres plus loin est un contrôle sanitaire, exit les citrons vert du frigidaire et du coup, les Capairinhas et nous mangeons les deux oranges sur place avant de passer la barrière de contrôle une fois que nous avons payé les 7,50 peso pour désinfection du sous bassement du véhicule.

La désinfection consiste à passer sur une sorte de plateforme perforée par laquelle est pulvérisée un quelconque produit désinfectant.

J’ai rien vu sortir des petits trous, moi.

120 kilomètres plus loin une autre province et un autre contrôle sanitaire. Ce coup ci, se sera un morceau de viande qui part à la poubelle.

20H00 on arrive à hauteur de la ville de San Antonio do Oeust, on dîne au restaurant de la station d’essence.

21H00 Mathias est installé à l’arrière de la banquette, allongé et bien au chaud dans nos duvets prêt à faire sa nuit. On va rouler de nuit, histoire d’avancer un peu et le paysage est monotone, donc pas grave.

23H30 contrôle de police, rien de grave, contrôle de routine et de curiosité.

13/11/2009

2H00 on gare le Combi a l’entrée de la ville de Puerto Pyramides après avoir payé le droit d'accès à la péninsule de 45 peso par personne.

Au dodo tout le monde.

Une bonne nuit bien méritée, même pour le Combi après plus de 700 kilomètres.

13/11/2009

Baleines, baleines...

13/11/2009

Ce matin, réveil de bonne heure et nous ne trainons pas. Nous avons passé notre courte nuit devant le parking d’un hôtel à l’entrée de la petite ville de Puerto Pyramides où le camping sauvage est strictement interdit comme dans quasi toute la Péninsule, heureusement avec notre petit combi, nous sommes discret.

Direction le camping où nous posons notre combi juste derrière une dune de sable qui nous sépare de l’océan. Eric et Mathias partent à la sieste afin de finir leur nuit pendant que je pars découvrir cette petite ville bien touristique aux jolies maisons colorées. Boutiques à touristiques, centres de plongées et ballades en bateau pour observer les baleines sont proposés à tous les coins de rues. Quelques mini mercados et un locotorio (téléphone et internet) sont aussi présents. C’est touristique, ca parle français, allemand, anglais à tous les coins de rue mais très peu espagnol mais ça reste quand même agréable. Il y a une jolie plage d’où partent les excursions en mer pour les baleines franches australes. Il n’y a pas de ports ou de pontons pour les bateaux, ces derniers sont donc tractés par tracteur depuis la plage jusqu’à l’océan et ça n’arrête pas du matin au soir.

De retour au camping, nous faisons la connaissance de nos nouveaux voisins pour un temps, Nicolas et son papa Jean Pierre, deux français en sac à dos, en vadrouille depuis 10 semaines en Argentine, un Ricard pour les hommes et un asado plus tard, me voici sur la plage à observer ma première baleine sous un magnifique soleil. C’est sublime, elle se ballade tranquillement dans la baie, se retourne, émerveille les deux bateaux de touristes juste à coté, présent pour l’occasion et de temps à autres, nous pouvons entendre sa queue qui claque dans l’eau, c’est vraiment impressionnant.

En fin d’après midi, nous partons, nous aussi, en excursion dans en zodiac qui peut accueillir jusqu’à 60 personnes, mais coup de chance, nous ne sommes que 15. Nous sommes bien habillés car le vent s’est levé et nous commençons la ballade.

Rapidement, nous croisons nos premières baleines toujours accompagnées de leurs petits. C’est immense et nous sommes juste à coté, nous nous rendons compte à quel point nous sommes chanceux d’être ici, à observer ces « monstres » dans leur élément naturel malgré le vent glacial du sud qui nous frigorifie sur place. Nous profitons de la ballade pendant prêt de deux heures et le guide sur place, connaissant bien ces animaux, saura nous annoncer quand la baleine va nous faire profiter d’un joli saut, quelle chance nous avons de la voir s’envoler dans le ciel, si prêt de nous.

C’est tout simplement splendide, malgré leur taille et leur poids, prêt de 15 tonnes, la baleine est un mammifère gracieux et elle nous fait profiter un merveilleux spectacle tout en légèreté, un vrai ballet, nous en prenons plein les yeux mais nous sommes gelés. Nous rentrons vite au camping, où par malchance, nous ratons l’heure de la douche à quelque minute (l’eau étant amenée par camion sur la Péninsule, elle est plus que rationnée) nous nous enfermons dans le combi et nous endormons de bonne heure, des images plein la tête.

14/11/2009

Le vent c’est un peu calmé dans la nuit, nous décidons donc de partir en ballade de l’autre côté de la petite colline afin d’observer nos premiers éléphants de mer. Environ 5 kilomètres de marche au milieu de la steppe aride et nous voici enfin face à eux. Ils sont là à se dorer au soleil, c’est super, de temps en temps, l’un d’eux plonge dans l’eau pour notre plus grand bonheur et nous avons de la chance, au loin une baleine est là pour émerveiller. Retour au camping en 4X4 avec les gardes forestiers, merci à eux, nous avons évité une énorme cote. Fin d’après midi tranquille.

15/11/2009

Au programme pour les deux prochains jours, tour de la péninsule pour admirer les autres animaux présents et camping sauvage sur la seule plage tolérée Punta Pardelas, où parait il, les baleines sont plus que présentes et vraiment proches. Nous avons hâte.

Nous embarquons Nicolas et Jean Pierre avec nous, 5 dans le combi et leur sac à dos, mais ca passe. Mathias est sur mes genoux et il est plus que ravi d’avoir cédé sa place derrière contre une place aux premières loges.

L’intérieure de la Péninsule n’est absolument pas asphaltée, uniquement du ripio (piste en petits cailloux), 1ère étape, au bout de 70 kilomètres de ripio et au passage des moutons par centaines, des lapins et des guanacos : les pingouins (Manchots de Magellan), tous les ans, ils reviennent sur la même plage et dans le même terrier afin de couver leurs œufs (généralement deux). Pour la première fois de notre vie, nous nous retrouvons face à eux, on oublie ceux vu au zoo de Buenos Aires, dans leur élément naturel, c’est vraiment rigolo. Mathias adore, on les observe dans leur terrier ou descendant la petite bute pour faire un plongeon dans l’eau. Nous restons un bon moment à les admirer, on dirait des grosses peluches et leur démarche nous fait beaucoup rire. Mathias les mimera bien vite.

2ème étape, quelques kilomètres plus au sud, toujours sur le ripio, les éléphants de mer, deux petits sentiers sont aménagés en contrebas pour les approcher sans risque et ne pas les dérangés. Mathias court partout, moins intéressé par ces éléphants de mer que par les pingouins, mais pour nous, nous sommes toujours aussi émus devant ses énormes animaux et leur démarche beaucoup moins gracieuse que celle des pingouins. Ils avancent tout doucement et s’arrêtent régulièrement, ils leur faut un bon moment avant de parcourir quelques mètres. Eux aussi profitent du soleil pour lézarder et nous admirons aussi une magnifique plage avec une eau plus que bleue.

En fin d’après midi, nous reprenons la piste afin de trouver la plage de Puntas Parcellas. Une centaine de kilomètres plus tard, nous voici sur une autre piste en sable, avec des bosses, nous avons bien peur et nous nous demandons déjà comment nous ferons pour sortir d’ici, on verra bien dans deux jours.

La plage est super, quelques argentins sont présents et un autre 4X4 autrichien, mais sinon nous sommes seuls à observer les baleines, et ici pas besoin de scruter l’océan bien longtemps pour en voir une, deux, trois, quatre….

Nous posons notre combi au bout de la plage, Nicolas et Jean Pierre installe leur tente à l’abris du vent et c’est parti pour un Asado face aux baleines et à un sublime couché de soleil. Un des plus joli bivouac depuis le début du voyage.

16/11/2009

Nous Passons notre journée à observer, admirer, contempler les baleines, écouter le claquement de leur queue sur l’eau, les voir faire des allers retours dans la baie toujours accompagnées de leurs petits. Eric prendra sa première leçon de pêche avec Nicolas mais ils reviendront bredouilles. Super journée à ne rien faire sauf profiter de la vie et de savourer ces bons moments, Mathias profite lui aussi des joies de la plage en lançant des cailloux dans l’eau, il s’éclate !

17/11/2009

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Il est temps de retrouver la civilisation et d’abandonner nos baleines. Nous avons passé deux jours supers mais le combi est couvert de poussière et nous aussi, une bonne douche s’impose. Nous arrivons à sortir sans problème de la piste, une grosse peur pour pas grand chose, le combi, une fois de plus nous épatera par ses capacités. Nous prenons la route de Puerto Madryn à 100 kilomètres de la Péninsule, sur une route asphaltée mais en traversant des nuages de poussière tant le vent se met à souffler. Mathias toujours sur mes genoux s’endormira sans problème. Nous déposons Jean Pierre et Nicolas à l’auberge de jeunesse et mettons cap sur le camping de la ville afin de faire le grand ménage dans le combi.

18/11/2009

On est propre, le combi aussi, nous partons visiter la ville de Puerto Madryn, porte d’entrée de la Péninsule de Valdès. La ville est dotée d’ un musée et beaucoup de boutiques de souvenirs, de centres de plongées et d’agences d’excursions pour visiter les alentours.

Au moment de déjeuner, nous recroisons Bertrand, un français voyageant avec sa femme et ses deux enfants dans un 4X4 cellule déjà rencontré à Buenos Aires et Iguaçu. Ils voyagent depuis quelques jours avec une autre famille française Christian et Valérie, en camping car avec 3 enfants. Nous déjeunons ensemble et décidons de bivouaquer le soir même sur une plage à proximité de la ville, tous ensemble. Mathias est plus que ravi, plein d’enfant pour jouer avec lui. Il court partout, rigole. Une belle soirée pour les petits et les grands.

19/11/2009

Beau soleil ce matin et une baleine, réveil bien agréable. Nous reprenons la route du centre ville pour faire la vidange du combi, il ne faut pas l’oublier, on le chouchoute afin qu’il nous amène encore pendant de longues semaines sur les route.

Nous déjeunons avec Bertrand et Emilie et recroisons nos compagnons de Valdès. Bertrand et Emilie recroisent une autre famille française en tour du monde en sac à dos avec deux enfants. Nous passons une grande partie de l’après midi entourés de français. En fin de journée, nous recroisons Yan et Ana déjà croisés à Iguaçu et en Uruguay, Mathias est heureux de faire un tour de manège avec Lea et Lise mais nous nous quittons un peu rapidement, il est tard et ils doivent aller jusqu’à Valdès. Nous espérons bien les recroiser un peu plus au sud.

Bivouac au bord de ramblas, un peu bruyant !

20/11/2009

En milieu d’après midi, après un rapide passage au camping de la ville afin de déjeuner d’un asado et de profiter des douches (le tout pour 10 peso, moins de 2 euro), nous voici en route pour Punta Tombo, la plus grande colonie de Pingouins d’Amérique du Sud, plus de 500 000 individus viennent ici tous les ans et retrouvent leur terrier. La réserve est privée et nous ne pourrons pas bivouaquer sur place, nous nous posons donc au bord de la piste 1, en plein milieu de la pampa pour une soirée un peu venteuse !

21/11/2009

Le vent s’est calmé dans la nuit et nous avons bien dormi. Nous n’avons pas été dérangés par les voitures, nous n’en avons entendu que 2 au petit matin. Il reste un quarantaine de kilomètres avant d’arriver à la réserve et plus de 25 km sur le ripio.

Nous arrivons en fin de matinée et le soleil n’est pas encore à son zénith, les pingouins se cachent dans leur terrier. Nous faisons connaissance avec Loïc et Marie, deux auto stoppeurs français qui parcourent l’Amérique du Sud au Nord avec Denver, leur chien, et le tout en auto stop. Nous discutons et les pingouins commencent à sortir, nous les voyons tous se diriger vers la plage, le spectacle est plus qu’amusant et attendrissant. Nous nous arrêtons discuter 5 minutes sur une passerelles, sans vraiment sans rendre compte, quand un garde vient nous informer que le pingouin attend qu’on s’en aille pour passer. Nous filons vite afin de lui laisser le passage, il est ici chez lui. Nous allons jusqu’à un joli point de vue afin de pouvoir les regarder se jeter dans l’eau. Mathias les imite à merveille, il adore ses petites animaux hauts de 45 centimètres en moyenne.

Nous reprenons la route direction Camarones, 150 km plus au sud, toujours du ripio, pour ne pas changer et nous traversons des paysages magnifiques, chevaux, moutons et lapins traversons devant nos roues plusieurs fois. Nous sommes loin de la ruta 3, plate, longue et monotone et nous adorons ces routes même si nous sommes envahis de poussière et que notre vitesse de croisière de 50 km/heure, mais nous ne sommes plus pressés, seule contrainte, trouver une station service dans cette ville afin de continuer sur ces pistes, sinon nous serons obligés de retourner sur la ruta 3 afin d’éviter la panne sèche.

Non seulement, nous trouvons une station service, mais aussi un mini mercado et un camping où nous faisons la connaissance de Anna et Peter, deux allemands, en vélo, quel courage ! Nous passons une très agréable soirée avec eux. Bonne route à eux !

22/11/2009

Nos nouveaux copains allemands sont déjà sur leur vélo quand nous nous réveillons sous un magnifique soleil. Nous passons la journée tranquillement au camping, rangement, lessive et sieste pour Mathias. Des dimanches ensoleillés comme on les aime !

Depuis Puerto Madryn, nous n’arrêtons pas de croiser multiples voyageurs au long cours, en camping car, moto, vélo, sac à dos, de toutes nationalités. Tous prennent la route direction Ushuaia, tout comme nous.

Ushuaia fait partie des grandes destinations où les voyageurs aiment se retrouver pour passer les fêtes de fin d’année. Mais nous ne savons pas encore où nous serons dans un mois, l’avenir nous le dira !

23/11/2009

Aujourd’hui cap sur Cabo Dos Bahias, une autre réserve naturelle dans la quelle nous pouvons aussi observer des pingouins. 30 kilomètres de piste depuis Camarones, nous y serons en milieu d’après midi, seul touriste présent sur le site, site moins populaire que Punta Tombo avec moins de pingouins, que 25 000 mais en état plus naturel et plus sauvage. Le vent aura raison de nous, et la visite tourne en course expresse. Nous reprenons la piste sans oublier d’aller voir le point de vu depuis le mirador, magique.

18H00 Playa da Honda, voici où nous passons la nuit entre une falaise et un amas de roche, à l’abri du vent et en plus d’autre plaisanciers, on préparés un barbecue en superposant des pierres, impeccable pour un coutumier asado et pommes de terre à la braise.

24/11/2009

Après une bonne nuit, quelques 210 kilomètres de piste où nous apercevons, en autre, guanaco, moutons, autruches et 80 d’asphalte nous voici à Comodoro Rivadavia. Ville pionnière dans le pétrole en Argentine. La belle histoire a commencé en 1907 lors de la recherche d’eau potable par perforation des sols, le mmmm est tombé sur du pétrole, quelle joie pour lui! Et de là est parti l’épopée pétrolifère Argentine, qui continu encore de nos jours. Ce n’est pas pour rien que l’on paie notre litre d’essence 50 centimes d’euro en moyenne ici ! En revanche vu que le pouvoir d’achat est quasi deux fois plus élevée dans cette contré que au nord nous ressentons la hausse des prix sur tout les autres bien de consommation. Gustave, vététiste, vient nous abordé dans la rue, un Argentin fan de Combi, il nous fera la visite au camping le lendemain.

25/11/2009

Nous avons trouvé refuge au camping de Rada Tilly, ville balnéaire à 10 kilomètres de Comodoro. Gustave vient nous rejoindre en après midi, et nous fait la visite guidée de la plage, nous expliquant que la ville est le Hollywood de Comodoro, les belles maisons s’enchainent le long de la plage, plus luxueuses les une que les autres, et un unique restaurant le long de ces quatre kilomètres, afin de ne pas trop troubler la tranquillité des médecins, dentistes, politiciens de Comodoro. Nous finirons la journée par une balade en Combi pour monter au sommet du mirador afin d’avoir une vue imprenable sur toute la baie et au loin Comodoro.

26/11/2009

10H00 ce matin nous partons visité un autre site naturel ou nous allons pour la première fois de notre vie voire des arbres pétrifies, terrifiant !!!

Comme à notre habitude, nous choisissons la piste afin d’échapper à la monotonie de la ruta 3, plate, droite et interminable.

A Caleta Olivia nous bifurquons sur la ruta 12 qui nous mène à Pico Truncado où la ruta 12 passe de l’asphalte au ripio. 160 kilomètre plus loin, seul au milieu de paysage grandiose, nous avons vraiment l’impréssion d’être au bout du monde, nous sommes à l’interception de la ruta 49 et avons la bonne surprise de voir sur le panneau 60 kilomètres afin d’arriver à destination. Surprise car notre Atlas routier nous indique que 30 kilomètres.

18H00 nous sommes enfin arrivés après les dernier 60 kilomètres d’une ruta 49 qui s’apparente plus à une allée de service dans un de nos champs en France. Sur le parking notre Combi se sent bien seul, je prends Mathias dans les bras et allons voir le gardaparque. Il nous explique la balade à faire et la visite du musé, le tout totalement gratuit et ouvert a tous. Avant même de commencer la visite je lui demande l’heure à laquelle le parc ferme et par la même occasion si nous pouvons rester sur le parking afin de passer la nuit et de parcourir le sentier demain avec plus de temps. Il me dit que nous sommes dans une réserve naturelle et que donc nous n’avons pas le droit mais il va faire une exception ce soir pour nous. Je pense que la présence de Mathias y est pour beaucoup dans sa réponse.

Nous visitons donc le musée, une pièce aménagée en musé avec toute les l’explication du processus de pétrification des arbres il y a 150 millions d'années et les détailles délivrés par le guardaparque nous facilite la compréhension de la chose.

18H30 le guardaparque nous demande de patienter jusqu'à 19H00, heure de fermeture et nous dit que nous allons nous stationner à coté de sa maison 300 mètres en contrebas. Cool nous serons protégés du vent par la maison.

19H00 on est garé le long de la maison et bien à l’abri du vent, nous allons voir le guardaparque qui arrive juste derrière nous avec un homme à vélo, afin de le remercier encore. L’homme à vélo est un autre touriste qui comme nous parcours l’Amérique du Sud mais a la force de ses jambes. Martin, le gaurdaparque, nous invite à prendre un café chez lui. Nous sommes à l’heure Argentin, café à 19H, apéro à 21H et dîner à 22H ! Sans hésiter nous acceptons. Nous faisons connaissance avec Florencia, sa femme et Steve le touriste a vélo en provenance d’Angleterre.

Apres le café, comme tout Argentin qui se respect, Martin nous invite à diner tous ensembles, bien sur nous ne manquerons pas l’occasion de passer une bonne soirée. Martin prépare la patte à pizza et les discutions en Espagnole, Anglais, Français, fusent en tout sens, Martin et Florencia s’apprêtent à être parent dans quatre mois, Mathias accroche tout de suite avec elle, il faut dire que le Mathias antisociale de France a totalement disparu, une autre facette de ce voyage, nous avons le privilège de voir notre fils grandir et changer selon les situations, un vrai bonheur. Mathias joue avec Florencia et répète tout ce qu’elle dit, en espagnole bien sur. Steve est un courageux sexagénaire retraité de la poste Anglaise, et oui nous avons trouvé Mr Postman, qui quitte son Angleterre tous les hivers pour parcourir l’hémisphère sud au chaud. Nous passons une superbe soirée polyglotte. Florencia et Martin nous vous souhaitons tout le bonheur du monde et un bébé en pleine santé. Merci encore !

00H00 tout le monde au dodo.

27/11/2009

10H00 nous somme de retour au musée et parcourons les deux kilomètres de sentier balisé afin de découvrir ces troncs d'arbres pétrifiées, très impressionnant par leur taille et par leur état ils sont comme de la roche toute trace de matière organique a été remplacée par du minéral. (plus de précisions dans " Ou est M.Éléphant")

12H00 nous partons du site naturel sans oublier d’échanger nos adresses courriel et prenons Steve à bord du Combi avec son vélo une fois la roue avant démontée.

Petit le Combi ?

Mais non !

13H30 arrêt a la première station d’essence, déjeuner léger et retour sur la ruta 3 jusqu’a Puerto San Julian ou nous finirons notre journée au camping et un asado avec Steve.

28/11/2009

A la recherche des Toulousains....

14H00 nous sommes prêt pour la ballade en ville et pour la visite éventuelle de la réplique d'un des bateaux de la flotte de Magallanes, le Victoria qui fut le seul à faire le chemin retour vers l'Espagne aux alentour de 1521. Magallanes en francais cela donne : Magelan dont le non du détroit qui porte son nom.

Arrivée à la sortie du camping, Mathias décide de ne plus marcher, comme il dit: « en ai marre d'marcher » demi tour donc pour moi et Mathias qui part direct à la sieste vu qu'il est fatigué.

Une fois endormi, nous partons a la recherche des toulousains, qui selon nos dernières info ne doivent être pas très loin. Nous prenons la route du littorale, 30 kilomètres le long de la cote et plein de plages avec barbecue pour les bivouacs mais aucune traces de nos amis, tant pis! Nous avons fait une jolie balade avec des panoramas à en tomber, l'apéro sera pour plus tard....

19H00 Steve part chercher les pommes de terre et de la bière pour le diner et déjà l'incontournable barbecue du soir nous apporte un peu de chaleur. Nous dinons tous les quatre dans le Combi du à la fraicheur de la nuit, il faut dire que nous avons bien pris le plis des Argentins, on dine aux alentours de 22H maintenant, couché pas avant minuit et debout à plus d'heure!

29/11/2009

Ne rien faire ou presque....

Stef parti avec Mathias aux jeux, toboggans, balançoires et moi je m'occupe un peu du Combi.

Démontage du toit ouvrant pour recoller le joint qui fuit par moment, confection de bavette pour les roues avant, je finis la protection anti-chute du lit de Mathias et teste la doublure de la toile du toit qui est finalement trop grande et inutilisable

20H00 on part diner en ville avec Steve pour la dernière soiré ensemble, Steve prends le bus pour Ushuaia demain.

Bonne route Steve !

30/11/2009

Enfin les toulousains....

Nous ne tardons pas trop ce matin, 10H30, c'est largement mieux que d'habitude! Nos amis toulousains nous attendent à une centaine de kilomètres plus au sud, et ce coup ci, nous ne voulons pas les rater! Un dernier au revoir à Steve, et en route, comme dirait Mathias « roule la Poule, roule Jeunesse!! »

Nous arrivons vers 13H au camping de Isla Pavon, et coup de chance, ils sont encore là et nous sommes bien contents de les revoir depuis Paris!!

Gwen, Seb et leurs enfants (www.uneetoiledanslecoeur.com). Une rencontre facilement organisée en France, mais alors, que c'est compliqué en Argentine alors qu'on prend la même route et que nous passons aux même endroits juste quelques heures après!

Les enfants sont ravis de faire connaissance et les parents ravis de prendre un petit verre! Après midi très sympathique, les loulous profiteront des aires de jeux grandioses d'Argentine pendant que nous nous échangeons des bons tuyaux et que nous essayons de vous convaincre mutuellement de prendre la même route, c'est à dire pour eux, de nous emmener à El Calafate et pour nous, de les embarquer à Ushuaia!

Malgré un apéro plus qu'arosé autour d'une superbe parrilla “les patates ca met du temps à patater” n'est ce pas Eric!!! nous n'arriverons pas à nous convaincre!

......

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