Juin 2010

Juin 2010

01/06/2010

Déjà le mois de juin, que le temps passe. Dans deux mois, nous devrons être de retour à Buenos Aires....

Nous continuons donc notre descente tranquillement vers l'Argentine mais avant cela, un petit détour par le Parc de Sajama, à la frontière chilienne où l'on nous a vanté les mérites.

Ce parc tient son nom de son volcan, le plus haut de Bolivie qui culmine tout de même à 6 542 M.

Nous arrivons en milieu d'après midi et il ne fait pas chaud, 4 200 M d'altitude tout de même. Nous bivouaquons sur le parking des thermes d'eau chaude, face au volcan Sajama et aux volcans jumeaux, Pomerape 6100m et Parinacota 6300m

Nuit glaciale, le thermomètre descendra tout de même à – 6°.

Heureusement, le chauffage marche très bien et nous n'aurons pas froid dans le combi!

02/06/2010

Le soleil réchauffe tranquillement l'atmosphère et nous partons faire un tour en combi. Passage de rivière chaude et finalement, nous nous posons sur un autre parking pour aller observer les thermes mais le vent souffle et il ne fait tout de même pas très chaud!

Environ 400 m à pied pour rejoindre les bassins d'eau chauffés par le volcan, jusqu'à 35°! nous traversons des cours d'eau brulants mais aussi des ruisseaux gelés et glacés par le givre dû aux températures de la nuit dernière.

Arrivés au thermes, nous hésitons à nous baigner. C'est sur, c'est tentant, une eau à 35° à 4 200 M d'altitude mais ce vent froid...

et finalement nous nous laisserons tenter pour notre plus grand bonheur, c'est pas tout les jours que nous avons l'occasion de faire une telle baignade et on profite à fond!!

Après tout cela, nous partons voir les geysers. Retraversée de rivière, 8 km de piste et nous arrivons sur le site.

Il est 16H, et on gèle déjà!

Ca fume mais doucement! Nous sommes à 4 407 M, notre plus haut bivouac.

A 17H30, on commence à faire à diner et à 19H, tout le monde sous la couette, la nuit va être fraiche!

03/06/2010

Après une nuit fraiche, nous reprenons la route. Nous quittons le parc de Sajama direction Oruro, et comme cela fait longtemps que nous n'avons pas pris de pistes, nous décidons d'abandonner l'asphalte qui nous tend les bras et empruntons la piste.

Avant de partir, petit détour par la station service, la seule du coin, à la frontière chilienne et qui pratique les doubles prix pour les immatriculations étrangères.

C'est à dire, le prix pour les locaux à 3.74 Bol (0.44 centimes d'euros.... ca laisse rêveur!) Et le prix pour les étrangers à 6.91 Bol (0.81 centimes d'euros, ca reste pas cher mais quand on sait que l'on peut payer moitié prix....).

Chaque station service a le droit d'afficher le double prix,à leur bonne volonté.

Nous négocions le pompiste en lui donnant 20 Bol, en échange du tarif local....

Nous voici sur la piste, la route est longue, il y a peu de voitures et au bout de 2 h de routes, alors que nous n'avons croisé que 2 voitures, un pont en construction et une déviation non signalée, une marche arrière hasardeuse et nous voici dans le faussé, complétement de coté et impossible de bouger.

Eric part chercher des planches sur le chantier du pont, entretemps une voiture arrive et je l'arrête pour demander de l'aide.

Quelques minutes plus tard nous sommes sortis d'affaire et reprenons la piste en traversant une fois encore la rivière.

Arrivé a Oruro nous traversons la ville et allons bivouaquer à 20 de kilomètres de là car la ville ne nous inspire pas du tout.

04/06/2010

De la piste, encore de la piste.

300 kilomètres nous attendent aujourd'hui pour atteindre Sucre notre prochaine étape. La piste est plus jolie que la veille,

quelques cols et de sublimes paysages de la cordillère.

A une soixantaines de kilomètres de Sucre, il est 17H30, nous trouvons un petit endroit sympa près d'une rivière pour le bivouac du soir.

05/06/2010

Rebelote!!!

2H00 Mathias pleure, il vomit et se plaint du bidon, comme il dit.

3H00 rebelote, Mathias revomit et se plaint toujours du bidon.

7H00 nous levons le campement, Mathias n'est pas bien, cela nous rappelle Cusco.

8H00 plus que 60 kilomètres pour la grande ville de Sucre. En gros une heure de piste. 40 kilomètres plus loin la piste est coupée pour travaux, je négocie avec le policier qui est là pour faire respecter la restriction de circulation de 7h à 12h et de 13h à 18 h.

Je cavale sur le chantier pour essayer de trouver l'ingénieur, le seul censé nous donner l'autorisation de passer. L'ingénieur n'est pas là, forcement! et ne le sera pas de la journée. Retour vers le policier et finalement,

il nous laisse passer après avoir vu Mathias tout ramollo.

Nous voyons Sucre au loin, et après un virage, des grosses machines de chantiers et une file de camion qui attendent car la piste est jonchée de pierres et de rochers que la pelleteuse plus haut extraie de la montagne.

Un des responsables du chantier vient nous voir et nous demande ce que nous faisons la.

Il est étonné de nous voir là alors que la circulation est fermée. Nous lui expliquons que Mathias est malade, que nous devons

rejoindre Sucre et un hôpital en urgence.

Un peu septique, le gars nous croit que moyennement quand Mathias décide de faire une démonstration de son malêtre par une régurgitation des quelques goutes de jus d'oronge avalé une minute plus tôt.

Le gars nous dit que la piste sera dégagée dans environ une demi-heure et nous indique l'hôpital qui se trouve à une dizaine de kilomètre de là.

10H00 nous sommes a l'hôpital San Pedro Claver.

Nous sommes pris tout de suite en charge, numéro de passeport, nom, age, adresse et direction.

Le pédiatre de garde nous reçoit de suite.

Verdict, analyse à faire, sang, urine, selles.

L'hospitalisation nous est, encore, conseillée car Mathias a la langue sèche et la pédiatre craint la déshydratation et peut être l'appendicite.

Dans ce dernier cas, Mathias sera transféré dans un autre hôpital car pas de bloc opératoire ici.

Nous demandons à faire les analyses et éventuellement nous diriger directement vers l'autre hôpital le cas échéant.

Comme à Cusco, ici aussi le laboratoire est dans l'enceinte de l'hôpital, prise de sang, un pipi dans le pot plus tard on nous dit de revenir à 13 H pour les résultats.

11H30 nous sommes au Combi, une petite soupe instantanée, un petit caca pour Mathias et je file donner l'échantillon au labo. Retour à 13 H pour les résultats.

13H00 nous avons les résultats du laboratoire, reste plus qu'à retourner chez le pédiatre.

Nous sommes samedi et le samedi après midi il n'y a plus de pédiatre.

Nous trouvons un médecin de garde, lui montrons les résultats, il en discute avec un confrère et ils en concluent à une infection urinaire.

Une ordonnance nous est délivrée, nous repassons par l'accueil pour connaitre les frais.

Ici en Bolivie, en hôpital public, tous les frais sont pris en charge par le gouvernement pour les enfants.

16H00 après avoir tourné un peu en rond, nous trouvons un hôtel avec possibilité de garer le Combi à quelques pas du centre ville.

Nous prenons une chambre pour deux nuits histoire que Mathias reprennent des forces et parce que tous ces allés retours aux hôpitaux nous fatiguent aussi.

19H00 nous dinons, poulet grillé et riz, Mathias mange peu mais boit bien.

Il se plains toujours de son bidon.

06/06/2010

Ca va, c'est pas le top mais ca va.

8H00 Mathias a bien dormi, il boit son leitinho.

Nous sortons en ville et avons la chance de tomber sur le premier rallye historique de la place 25 mai.

Sur la place centrale, une grande panoplie de vieilles voitures et de camionnettes sont exposées et attendent le départ d'un rallye de régularité à travers les rues de la ville.

Nous flânons dans les rues de la ville blanche comme on l'appelle ici dû à tous ses bâtiments coloniaux blancs qui parsèment la ville et quelle chance de se promener librement sans circulation.

18H00 retour à l'hôtel où nous préparons le diner, Mathias mange bien et s'amuse aussi, signe que ca va mieux.

07/06/2010

Ça vaut un Potosi!

9H00 Ce matin, c'est Stef qui n'est pas en forme. Décidément.

Petite journée de route aujourd'hui, que 160 kilomètres et de l'asphalte en plus.

C'est sans compter sur les imprévus de la Bolivie.

L'imprévu aujourd'hui c'est une manif des gars de la fonderie juste 10 kilomètres avant Potosi.

Route bloquée par des pierres et des rambardes, explosion de dynamites pour l'intimidation.

Nous n'avons plus qu'à bien nous tenir.

Les Boliviens sont coutumiers de ce genre d'évènements et patientent dans le calme.

Les premiers bloqués sont là depuis ce matin, nous venons d'arriver et il est 14H00.

Après-midi tranquille sur le bord de la route, Stef est de plus en plus a l'agonie, affalée à l'arrière du Combi.

17H00 déblocage de la route, nous reprenons la route, Stef toujours derrière, cap sur un hôtel chez qui nous pouvons bivouaquer sur le parking et avoir accès à une douche, tuyau donné par Stéphane et Myriam croisés à La Paz.

18H00 nous trouvons l'hôtel après avoir fait un détour par l'office de tourisme, histoire d'avoir un plan de la ville.

La petite dame m'annonce 50 bolivianos pour la nuit, je ne tilt pas.

Stef arrive à moitie dans les vapes et s'effondre à la réception.

La petite dame lui prépare une infusion de coca, qui a des vertus apaisantes contre l'altitude.

19H00 je prépare une soupe, Stef ne mange pas et reste allongée dans le Combi.

Mathias mange un peu mais toujours des bobos de bidon.

20H00 je demande a ce que l'on appelle un médecin, ici pas de SOS médecin.

Nous allons à une clinique juste à coté en Combi.

Le médecin vient ausculter Stef dans le Combi.

Mal de tête, vomissement, diarrhée, maux de ventre et surtout une très grande difficulté à respirer sont les symptômes.

Le médecin détermine très rapidement à une infection et prescrit des médicaments en conséquence et surtout une injection de je ne sais quoi.

Je pars à la pharmacie, la pharmacienne me délivre les médicaments au détail, pas de perte!

Ici un traitement pour cinq jours, ils ne vous donnent que les comprimés pour les cinq jours et non pas la boite entière comme nous en avons l'habitude.

Retour à la clinique, je trouve l'infirmière pour faire l'injection, l'infirmière ne trouve pas de veine dans les bras à Stef, elle part chercher une collègue, la collègue trouve une veine sur le dos de la main.

Retour au parking de l'hôtel, Stef respire de mieux en mieux mais cette amélioration s'accompagne d'un état que je qualifies de shooté !!!

Elle est dans les vapes, mais du à l'injection maintenant !!!

08/06/2010

8H00 Stef a bien dormi mais elle est toujours dans les vapes.

Mathias toujours bobo au bidon.

9H00 je démonte les tambours de freins du Combi. Hier à l'arrivée sur Potosi, un bruit c'est fait entendre.

Coté droit, rien, coté gauche la fixation du cylindre de roue est cassée et forcement les garnitures de freins se sont mises en vrac et ont cassées.

Renseignement pris, nous sommes à peine a quelques cuadras de la rue des voitures.

Nous appelons « la rue des voitures » la rue dans laquelle il y a tous les revendeurs de pièces auto de la ville.

Comme pour toutes les villes d'Amérique du sud, les commerces sont tous regroupés dans la même rue et non pas dispersés aux quatre coins de la ville comme chez nous.

C'est très pratique, tu cherches un ordi tu demandes la rue des ordis, tu cherches des pièces auto tu demandes la rue des repuestos.

Au moins tu ne tournes pas dans toute la ville avant de trouver où c'est.

10H00 je pars avec Mathias, les garnitures et le cylindre de frein, arpenter la rue jusqu'à trouve un « rechapador ».

Le boutique est dans un angle je dépose les garnitures de frein, six en tout, des vielles qui trainent depuis Mendoza dans le Combi vont aussi être refaites.

« Cela fera 120 bolivianos et pour midi SVP »

Pas belle la vie !!!

Six garnitures de frein rechapées pour environs 15 euro !!!

Je demande pour refaire le cylindre de roue mais personne n'est capable de me dire où.

Je finis par trouver un commerçant qui a des cylindres de VW Sedan les même sauf l'emplacement du tuyau.

Pas le choix, on va tenter le coup. Je lui achète le cylindre de roues pour 115 bolivianos.

13H00 retour au Combi, Stef va un peu mieux mais ce n'est pas terrible quand même.

17H00 les freins sont changés et le cylindre de roues se monte sans difficulté.

Nous restons une nuit de plus.

Je demande à la petite dame le prix pour une chambre, elle m'annonce 50 bolivianos pour deux lits avec douche et WC dans le couloir!!!

Je ne dis rien et repars.

09/06/2010

Argentina

C'est décidé, nous repartons en Argentine, à une altitude plus « normale » et nous aurons plus confiance dans le système médical!

Mathias n'arrête pas de se plaindre de son bidon et cela nous fatigue de ne pas savoir.

Stef va un peu mieux après une journée de repos dans le Combi alors que l'on aurait pu avoir un vrai lit pour le même prix!!!!

10H00 nous finissons de prendre nos douches et préparons le Combi à reprendre la route.

La petit dame vient nous voir pour le règlement de la deuxième nuit.

Embrouille.

Je lui dis que je lui est payé, en arrivant 50 bolivianos, et que j'ai compris que c'était pour deux nuits.

Elle me prend pour un fou et me réclame 50 bolivianos de plus.

Je refuse de payer un boliviano de plus en lui expliquant que pour le même prix ma femme aurait mieux dormi dans un vrai lit que sur le parking !!!

Discussion de sourds!!

Elle fini par partir en me claquant la porte au nez et me disant que nous n'avons plus accès aux toilettes et que nous devons partir.

Ça tombe bien nous étions sur le départ.

Le Pérou et la Bolivie ont ce coté que je n'aime pas du tout.

Quand on demande un prix, que ce soit pour un restaurant, une paire de chaussures ou n'importe quoi le commerçant a toujours cette fraction d'hésitation pendant laquelle il te regarde et son cerveau déclenche les tarifs gringos.

Certes, nous avons un très grand pouvoir d'achat ici et en plus, ce qu'ils grattent, c'est souvent quelques centimes d'euro pour nous, mais ca me gave grave.

Nous quittons Potosi, sans avoir visité la ville, ni le musée de la Moneda, ni les célèbres mines entre autre, visite qui aurait pu être très intéressante, mais la décision est prise, cap sur l'Argentine.

Nous n'irons pas non plus au Salar de Uyuni (plus grand désert de Sel du Monde), grande déception, mais la santé avant tout.

360 kilomètres pour rejoindre la frontière Argentine.

Sur les 360 kilomètres 100 d'asphalte et le reste de la terre. La piste est plus tôt bonne, des travaux tout le long promettent une route asphaltée dans quelque temps. 100 kilomètres avant la frontière, piste bloquée par les pelleteuses et autre caterpilar qui travaillent au défoncement de la montagne.

18H00 les pelleteuses finissent de faire un semblant de piste par dessus les roches écroulées sur la piste.

Les camions et autre bus en attente depuis le début d'après-midi démarrent les uns après les autres et passent un à un par dessus le tas de roches vulgairement damées.

Le Combi passe, ca racle en dessous mais comme à sont habitude il passe, après avoir attendu plus de 3H.

Nous arrivons de nuit à Tupiza, essayons de soudoyer le pompiste pour nous vendre l'essence au tarif local, mais rien a faire il ne lâche pas prise.

Pas grave nous avons nos bidons au cas où.

Nous continuons, plus que 90 kilomètres de piste pour rejoindre la ville de Villazon, frontière avec l'Argentine.

A Villazon le pompiste accepte nos 20 bolivianos au black pour nous faire leplein au tarif local.

« vite vite alors, mon chef peut arriver»

nous dira t'il.

22H00 nous sommes au bureau de l'immigration qui vient juste de fermer.

Dodo juste à coté et l'Argentine qui nous nargue de l'autre coté du pont.

10/06/2010

Fini les hauts plateaux.

7H00 passage à l'immigration Bolivienne, coups de tampons et merci au-revoir.

On traverse le pont arrêt a la frontiere Argentine.

Immigration Argentine, coups de tampons et merci au revoir.

Douanes Boliviennes nous remettons notre autorisation de circulation provisoire et merci au revoir.

Douanes Argentines, là il y a un os!!!

Le douanier susceptible de nous remplir l'autorisation provisoire pour le combi n'arrive qu'à 9H00.

9H45 le document sort enfin de l'imprimante, reste plus que le contrôle de routine du véhicule, qui jusqu'à la n'avait jamais pris plus de 6 minutes montre en main.

Là, tout y passe, nous ne savons pas si c'est dû à la Bolivie et au Pérou pays producteur de coca, mais cette révision du Combi n'est pas de la rigolade.

Tous les placards seront ouverts et des palpations dans nos affaires faites au hasard.

La malle arrière ouverte et le matelas soulevé.

Les roues de secours et une roue arrière contrôlées, le douanier contrôle la pression d'air afin de déterminer qu'il n'y a que de l'air à l'intérieur.

Finalement le Combi passe sur une fausse et le douanier inspecte le soubassement.

La total quoi !

A la recherche de drogues que nous n'avons pas!

Ce jour là!

( c'est une blague )

10H30 nous prenons enfin la route, 275 kilomètre d'asphalte jusqu'à San Salvador De Jujuy et on passe de 3480 m à 1500 m, que de la descente.

Le Conbi s'en donne à cœur-joie !!!

14H00 Jujuy, hôpital des enfants, prise en charge rapide, explication des problèmes de Mathias qui durent depuis Cusco maintenant et la pédiatre demande radio, échographie et visite avec un Gastroentérologue.

15H00 la radio est faite, le rendez vous pour l'écho ne peut être pris que demain à partir de 8H, le rendez vous avec le gastroentérologue qu'à partir du 21 !!!

Mathias va de mieux en mieux, de temps en temps, il nous dit bobo bidon mais nous voyons réellement une amélioration d'heure en heure et sans aucun traitement.

La pédiatre nous à rappeler les effets de l'altitude et aussi que la flore intestinale de Mathias à été mis à mal avec tous ces antibiotiques.

Stef aussi va mieux, quelques maux de ventre mais pareil de mieux en mieux.

Il était temps, je commençais à en avoir marre de cette famille de malades !!!

Nous dormons devant l'hôpital.

11/06/2010

Copa del Mundo

8H00 je prends rendez vous pour l'écho, se sera à 11H00.

11H00 on passe l'écho de Mathias, le médecin nous dit que tout est normal.

On reprend un rendez vous avec un pédiatre, ce sera 16H00.

15H30 nous sommes dans la salle d'attente du pédiatre.

Bien entendu comme toute salle d'attente, ici en Amérique du Sud, la télé est présente

et nous pouvons suivre en direct le match entre la France et L'Uruguay, équipes que nous supportons toutes deux.

(Marco, on est avec toi!!!!)

16H20 le pédiatre ré-examine Mathias, regarde la radio et l'écho et en conclut que tous ses problèmes sont dus à l'altitude.

Nous ne payerons rien, ici, comme en Bolivie, la prise en charge est totale pour les enfants.

En Argentine, jusqu'à 14 ans et 11 mois.

Depuis notre arrivée au Pérou, nous sommes à des hauteurs peu communes pour nos organismes et pas très propices pour nos petits bambins européens.

Pérou :

Tacna niveau de la mer, Aréquipa 2500 m sur le niveau de la mer, Colca 3600 m,

Cusco 3300 m, Puno 3800 m .

Bolivie :

Lac Titicaca 3800 m, La Paz 3500/4000 m, Parc de Sajama 4200/4400,

Sucré 2800 m, Potosi 4100 m, Villazon 3400 m.

Argentine :

San Salvador De Jujuy 1500 m, Salta 1200 m.

Et voilà, nous espérons clore cet épisode pour de bon maintenant et sommes bien contents d'avoir pris la décision de quitter plus vite que prévu les hauts plateaux.

Stef va bien maintenant.

Nous repassons une nuit aux abords de l'hôpital après une petite excursion en ville.

PS : La France, Le Portugal, L'Uruguay ou l'Argentine, un des 4 sera champion du MONDE !!!!

12/06/2010

Un petit tour au centre ville de Jujuy, mais aujourd'hui, un évènement majeur dans tout le pays.

L'Argentine joue son premier match de foot du mondial et la ville est un peu « morte », on a beau être samedi, il n'y a personne dans

les rues et c est un peu tristounet.

Un détour par le centre commercial, que nous avons même cru fermé!

Nous nous rendons au Patio des comidas (étages des restaurants), et là, tout reprend vie. Un écran géant est installé et des dizaines de personnes habillés en bleu et blanc

(il manque un peu de rouge quand même!!) sont en train de regarder le match, devant une barquette de frites et du coca ou de la bière.

Comme il est midi, et que tout le monde est en forme, nous décidons de déjeuner ici et ainsi suivre le match et observer l'ambiance!!

L'ambiance est sympathique, il faut dire que les argentins mènent déjà 1-0 face aux Nigériens!!

Le match est fini, les Argentins ont gagné, tout le monde cris, c'est l'explosion de joie.

Nous descendons dans la rue et c'est un peu de la folie!!

klaxons, cris, toute la ville est dans les rues et c'est enfin vivant!!

Nous apprécions cette ambiance festive!! Tout est aux couleurs du pays, même les chiens!!

PS bis : L'Argentine est bien partie!

Nous finissons par reprendre la route vers Salta, 2H30 pour faire les 90 km qui séparent ces deux villes. Petite route sinueuse très verdoyante et très jolie.

Nous nous posons au camping municipal où, enfin, nous prenons le temps d'apprécier notre retour dans ce pays qui nous avait manqué!

Barbecue au menu ce soir!!

4 mois que nous avions quitté ce beau pays!!

13/06/2010

Nous partons faire un tour dans le centre ville, mais vu que nous sommes dimanche, tout est fermé.

Finalement, nous irons à la grande féria Américana, au sud de la ville, une espèce de marché aux puces avec des dizaines de fringues.

Mathias repartira avec des supers baskets qui clignotent quand il marche et nous déjeunerons d'un bon poulet grillé!!

Miam Miam, vive les asados!

Après midi farniente au camping où l'énorme piscine est vide mais Mathias se trouvera une petite copine pour jouer! Catalina.

14/06/2010

Un petit tour au centre de Salta avant de quitter la ville et déjeuner au Patio des Empanadas, ces petits beignets fourrés à un peu tout et n'importe quoi! C'est délicieux, on se régale.

Une chose est sure, depuis que nous sommes de retour en Argentine et que tout le monde est en forme, nous allons très très vite reprendre tous les kilos perdus au Pérou et en Bolivie.

Asado, apéro, gateaux, mayo, soda, churros, frites.... tout y passe.

Bon, on a bien perdu 4/5 kilo chacun, donc on peut se permettre et ca faisait longtemps qu'on ne s'était pas fait plaisir.

Il faut dire que la viande au Pérou et en Bolivie, ce n'était pas vraiment ça, nous avions moins d'appétit, surement dû à l'altitude, encore elle!

Et les apéro, on évitait aussi à cause de l'altitude (sauf avec certains( ils se reconnaitrons)) et au Pérou, nous avons beaucoup marché, même un peu trop!

Nous reprenons la route vers Cayafate et nous nous arrêtons au bord d'une digue, dans un camping où nous serons seul au monde avec des chiens!!

Lac, table, barbecue, électricité, eau à volonté, calme absolu et en plus la chaleur et tout ca pour 6 peso en tout soit 1,30 euro.

Vive l'Argentine, c'est sur, nous sommes ravis d'être de retour dans ce beau pays!

15/06/2010

FARNIENTE

L'air est doux, ca faisait tellement longtemps qu'on ne pouvait pas profiter de la douceur ambiante alors on en profite.

Barbecues, encore et encore, pêche, jeux.... Bref, une belle journée d'automne où le thermomètre grimpe facilement à plus de 25°. On est loin des températures boliviennes....

16/06/2010

Ruta 40

Cap sur le petit village pittoresque de Cachi, dans la vallée de Calchaquies.

La route/piste pour y parvenir traverse le parc Los Cardones avec des plaines de cactus géants à perte de vue où ne manquerons pas

de faire de surprenantes photos.

Un peu avant Cachi nous retrouvons la fameuse Ruta 40 qui traverse le pays du nord au sud, ici nous sommes au kilomètre 4550!!!

Nous nous réfugions au camping pour la nuit après avoir visité le beau et très tranquille village de Cachi.

Presque Capri!!

17/06/2010

Notre carte routière nous indique une lagune à une soixantaine de kilomètres. Notre guide en parle aussi et nous promet de sublimes paysages.

En route donc, Ruta 40 sur 50 kilomètres puis une piste de 12 kilomètres jusqu'au village, trois maisons, de Bréalito.

Village au même nom que la lagune 8 kilomètres plus loin.

Les derniers 8 kilomètres sont effectivement superbes, cactus géants, roches rougeâtres qui se mêlent aux jaunes sableuses et lit de rivières asséchées d'une pure beauté.

La lagune Bréalito est belle et plutôt sauvage, chevaux, ânes, et une multitude d'oiseaux que nous ne saurons vous d'écrire ont paisiblement prit possession des lieux.

Nous pensons bivouaquer au bord de la lagune dans un premier temps, finalement après le déjeuner, le vent qui ne faiblit pas nous demande gentiment d'aller voir ailleurs afin que les lieux retrouvent leur quiétude sauvage.

Pas grave, nous continuons la piste 56 qui mène au village de Molinos.

Arrivés au village de Cuchiyacu nous demandons notre chemin. Là, on nous dit que la piste est pas très bonne, très étroite et avec quelques passages de sable.

Il reste 20 kilomètres pour rejoindre Molinos et la Ruta 40 ou faire demi tour et 60 kilomètres pour arriver au même point.

On ne réfléchi pas trop.

Je demande au gars s'il pense que le Combi passe? Il me demande si j'ai de la puissance,

Oui oui, Combi très puissant en 1977 !!!

Allez, on tente le coup, le Combi en a vu d'autre!

La piste est effectivement très étroite par endroit mais rien de méchant, le Combi monte, tourne, descend, roule même dans le sable sans problème dans la descente.

La descente sableuse fini dans le lit de la rivière, qui est à sec en ce moment, mais qui est pleine de sable sur 400 mètres!!

Là, on passe la première, on prend de l'élan, on accélère, à la limite du sur-régime, et on serre les fesses jusqu'à retrouver de

l'adhérence sur du dur.

Après, une frénétique, danse de l'arrière train de notre Combi sur ce sol plutôt instable, nous sommes de l'autre coté de la rivière et sur du dur.

Sacré Combi quand même, il n a rien à envier aux 4X4 !!!

Après Molinos, nous roulons encore pour trouver le bivouac du soir, ce sera au kilomètre 4409 en pleine vallée de Calchaquies dans un décor lunaire au bord de la rivière.

18/06/2010

Cafayate

Nous arrivons à Cafayate, il est midi, trouvons le camping puis partons faire quelques courses et déjeuner au restaurant, c'est sur, on n'est plus en Bolivie ou au Pérou et les prix ne sont plus pareils!

Fini les menus à 1 euro par personne!

Cet après midi nous allons visiter la fameuse Quebrada de Cafayate.

Quebrada de las Conchas

Une Quebrada, c'est une cassure en traduction pure mais plutôt des gorges en traduction paysagiste, formées par les siècles d'érosion.

Sur une belle route asphaltée nous zigzaguons au milieux de très étranges formations rocheuses qui portent des noms comme, Garganta del Diablo, El Anfiteatro, El Sapo, El Fraile,El Obelisco, Los Castillos. Nous ferons 100 kilomètres aller retour avant de revenir au camping pour le dodo.

Ce soir pas de BBQ, trop de vent, dans la nuit Mathias descendra nous rejoindre et le toit sera baisé.

Le Zonda, ce vent chaud et sec, a fait des siennes cette nuit.

19/06/2010

San Miguel de TUCUMAN

Nous quittons la jolie ville de Cafayate après avoir rencontré un joli combi,tout jaune! Puse photo en souvenir et on reprend la route direction Tafi del valle.

Il fait toujours chaud ce matin, et le vent d'hier a laissé quelques traces dans les rues.

Pour se rendre à Tafi del Valle, nous devons grimper un col à 3 042m où nousne nous attardons pas, les mauvais souvenirs sont

encore dans nos têtes! Et redescendons aussi tôt à une altitude plus « normale ».

Petit tour rapide dans le village et on repart, cette fois ci direction Tucuman.

Depuis que nous avons passé le col, la température a bien chuté et il ne fait pas chaud. On est loin des 30° de la veille.

La route qui nous mène à Tucuman nous fait traverser la « Selva tucumana », une forêt tropicale endémique, cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas vadrouillé au milieu de tels paysages, ca change et c'est joli! Seul bémol, le thermomètre qui ne fait que descendre.

Une fois arrivée à destination, cap sur le camping dans le parc San Martin. Camping un peu glauque, mais pratique pour bivouaquer dans une grande ville et de plus, proche du centre ville.

Dîner de l'incontournable barbecue

20/06/2010

De San Miguel de Tucuman, nous irons visiter la célèbre Casa Historica de l'Independencia, lieu célèbre et incontournable ici en Argentine, et pour cause, c'est dans cette demeure qu'a été signé, il y a prêt de 200 ans, l 'indépendance des Provinces – Unis du Sud, le 9 juillet 1 816.

La « Sala de la Jura » avec le mobilier d'époque et les portraits des 28 signataires sont encore accrochés au mur.

Belle visite et on peut ressentir l'émotion des Argentins ici.

Après ce petit passage d'histoire, nous nous baladerons en ville, mais la ville ne nous plait guère, pas très jolie et pas mal de mendicité, ce que nous n'avions guère vue depuis notre arrivée dans ce pays.

Nous mettons le cap sur un centre commercial histoire d avoir un peu de wifi et ici aussi, c est tristounet, beaucoup de bails à louer, peu de monde alors que nous sommes dimanche. Bref, l ambiance n'est pas là. Mathias et Eric partirons dans le Parc San Martin, histoire de défouler Mathias tandis que je retournerai au combi.

C'est décider, demain, cap au Sud, donc au froid !!!

Tucuman, c'est pas pour nous!

21/06/2010

C'est l'hiver

Nous reprenons donc tranquillement notre route vers Buenos Aires , en chemin, nous nous arrêtons dans la ville de Thermas de Rio

Hondo Comme son nom l'indique, il y a des thermes. Nous nous posons dans un sympathique camping afin de profiter de la piscine

couverte et chauffée avec l'eau thermale à près de 40°, et de même pour faire la vaisselle, grand luxe!

Par contre, nous sommes surpris, le camping est rempli, il y a des tentes partout, des enfants... nous en avions perdu l'habitude.

Nous apprendrons plus tard que le 21 juin est férié ici et que cette ville est un lieu habituel pour les grands weekends, et bien sur, les argentins attendent 21H passée, quand il fait nuit noire pour démonter leur tente et reprendre la route!

22/06/2010

Après un dernier tour à la piscine, nous reprenons la route et nous arrêtons dans la ville de Santiago del Estero afin de voir le match

Argentine / Grèce où ils gagneront 2/0, c'est la fête ici, klaxons, pétards, cris.... tout le monde est ravi, sauf moi car ils en profiterons pour voler notre drapeau argentin accroché à la fenêtre du combi en guise de soutien à l'équipe de foot.

Heureusement, ce n'est qu'un drapeau mais notre petit combi a perdu de son charme sans son drapeau bleu et blanc!

Ne voulant pas bivouaquer en ville, nous reprenons la route et quelques km plus tard, à la nuit tombée, à l'entrée d'un village, nous nous faisons arrêter par la police qui essayera de nous soutirer quelques pesos parce que Mathias n'étais pas dans son siège (c est vrai, au Pérou et en Bolivie, nous avons pris de mauvaise habitude....), mais nous ne lâcherons pas prise et ils nous laisseront partir sans trop de difficulté.

Bivouac face à la police, sur une aire de repos avec des barbec' à disposition.

23/06/2010

Aujourd'hui hui, on roule, journée pas très passionnante mais il faut bien les faire les kilomètres....

24/06/2010

Arrivée sur le joli village de La Cumbre mais avant cela, un petit détour pour visiter la Vallee de Ongamira où nous visiterons une sorte de grotte, jolie ballade.

Le village de la Cumbre est très paisible et on s'y sent bien. Belles demeures de style anglais, des jolis bords de rivières aménagés avec tables

et inévitables barbecues, idéal pour le bivouac du soir et à quelques km de là, une digue qui nous fera une jolie ballade dans l'après midi.

Nous ne regrettons pas notre arrêt dans cette charmante petite ville

25/06/2010

Nous continuons notre route direction Villa Carlos Paz, à une soixante de km au sud de la Cumbre avec l'idée d'y passer le weekend afin

de ne pas arriver à Cordoba un dimanche. La ville de Cordoba n'est qu à 30 km de là et de ce fait, Villa Carlos Paz, avec son lac et une

destination branchée et chic pour tous les habitants de Cordoba sauf en ce début d'hiver où les journées sont fraîches mais qui n'enlève

en rien les prix complétement ahurissants.

Finalement, nous nous poserons au camping le « moins cher », 65 peso (13 Euro) quand même la nuit, un des plus chers que nous ferrons mais tout confort!

La ville n'a rien d'exceptionnelle et nous sommes loin du charme de La Cumbre.

26/06/2010

Après le déjeuner, pour ne pas changer, le traditionnel BBQ, nous quittons le camping dans l'idée de trouver un bivouac sympa au bord du lac pour passer la fin du weekend.

Nous empruntons donc la route aux 100 virages où les villas de luxe qui nous rien à envier à aux villas françaises se côtoient au bord du Lago San Roque.

Mais avec tout ca, impossible pour nous de trouver un endroit pour bivouaquer.

Nous décidons donc de partir sur Cordoba et de se poser dans le camping du

Parc San Martin.

27/06/2010

Jour de Match

Le camping est situé complétement à l'extérieur de la ville, nous passerons la journée à ne rien faire!!

Eric réussira tout de même à trouver une télé afin de regarder le match Argentine / Mexique

Nuit glaciale, le chauffage tournera en bloc!

28/06/2010

Première gelée

Il fait froid, très froid ce matin, la pelouse est recouverte d'une mince couche de givre, c est joli mais on s en passerai bien!

Nous quittons le camping en milieu de matinée et avec 5° au thermomètre!

Cap sur un des nombreux centres commerciaux de la ville et nous téléphonons à Adrian, un argentin fan de combi qui, dès le début

du voyage, nous avez invité à venir chezlui lors de notre passage dans sa ville.

Rendez vous pour 19H! Chouette, en attendant, pour s occuper, on change de centre commerciaux et on fait les boutiques!

Cordoba est la 2ème pus grande ville du pays et la 1ère citée universitaire avec plus de 150 000 étudiants.

Ville jeune et festive!

A 19H, nous arrivons chez Adrian qui nous accueille les bras grands ouverts!

Un appartement tout confort nous attend avec chauffage et lit! Comment les remercier!

Un peu plus tard, sa femme Marcela et son fils Esteban 10 ans arrivent.

Esteban, avec leur système scolaire ne va à l école que l'après midi de 13H30 à 18H30, un peu bizarre!!

La chambre d Esteban est une vraie caverne d'Ali Baba pour notre Mathias qui est tout fou de découvrir des dizaines de nouvelles voitures,

un tapis avec des routes, un garage et j'en passe.....

Malgré la différence d'age et de langue, le contact est immédiat entre eux 2 et nous ne verrons plus beaucoup Mathias!

Nous passons à table,23H, heure argentine et au dodo à presque 2H du matin, nous en avions perdu l'habitude!!

Ils nous apprennent que ici, la musique est autorisée jusqu'à 3H du matin (nous comprenons mieux maintenant pourquoi nous avons

été réveillé plusieurs fois!!) mais que de toute façon, même à 5H du matin, elle ne dérange personne et que c'est normal!!

Ils seront étonnés lorsque nous leur dirons que en France, il est interdit de faire des feux à même le sol, sur une plage, au bord

d'une rivière.... pour faire cuire sa viande et que il n'y a aucun BBQ à disposition comme ici et que en France, on ne goute pas

à 19H pour dîner à 23H.

Bref, une soirée riche en partage de coutumes de nos 2 pays!!

29/06/2010

Vive le confort!!

Après 9 mois passé dans le combi, on appréci de dormir dans un vrai lit, de pouvoir sauter dans la douche dès le réveil et d avoir

du pain grillé pour le petit déjeuner!!

Mathias, lui, filera aussitôt dans la chambre dEsteban...

Nous partons en ville afin de visiter un peu.

A la différence de toutes les autres villes d Argentine, hormis Buenos Aires, tout est ouvert ici toute la journée.

Pas de siestes entre 13H et 17H et c est bien agréable de ne pas se retrouver dans une ville un peu désertée en début d'après midi et

c'est même tout le contraire. La ville est ultra animée et ca grouille de monde dans tous les sens.

Des dizaines et dizaines de boutiques de fringues, chaussures se mélangent au milieu des vendeurs ambulants de churros ou autres

tee shirts et casquettes de foot.

Mais dès que l'on sort de ces boutiques, on aperçoit une ville très jolie avec un passé jésuite assez impressionnant avec tout le

quartier de la « Manzana Jésuite » qui regroupe plusieurs édifices plus somptueux les uns que les autres, une cathédrale magnifique,

un théâtre superbe...

Bref, une belle ville à découvrir sans modération.

Avant de retourner voir nos amis, nous nous arrêtons à 18H30 dans une panadéria pour le gouter et nous ne sommes pas seuls à

déguster croissants et beignets à cette heure ci et heureusement, car le dîner ne se fera qu'à 23H!!

A l heure Argentine!!

Adrian est d'une rare gentillesse, il se plie en 4 pour que notre séjour chez lui se passe le mieux possible et nous le remercions encore pour ca!!

30/06/2010

30 000, mais 30 000 QUOI, suspense!!!!

Vu que Adrian et sa femme travaillent, nous décidons de partir 2/3 jours visiter les alentours de Cordoba afin de les laisser en

peu tranquille en semaine et de le retrouver le vendredi pour passer le weekend ensemble.

Nous partons donc visiter la jolie ville de Alta Gracia, célèbre pour sa magnifique estancia jésuite et la maison où grandit

Ernesto Guevara, dit le « Che ».

La visite de sa maison nous en apprendra beaucoup sur lui, nous y verrons des photos de lui enfant, la réplique de sa moto sur laquelle

il entrepris son 1er long voyage, les lettres qu'ils écrivit à ses enfants et un petit guide retraçant sa vie nous sera fournir.

De plus, la ville est très agréable et joli.

Nous bivouaquons au bord du lac pour une nuit bien calme et le Combi fêtera fièrement ses 30 000 km en Amérique du SUD

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