2016-07-05-Ouest France

Le club PhotoAll de l'amicale laïque propose une déambulation en extérieur comme dans les commerces du centre-bourg. Dix-huit photographes amateurs offrent leur vision du département.

La section photo de l'amicale laïque de Loperhet (PhotoALL) s'expose pour l'été en extérieur comme dans les commerces du centre-bourg, en petit comme en grand format. Ils sont dix-huit photographes amateurs à offrir aux regards des visiteurs et des Loperhetois leur vision du Finistère, d'où l'intitulé « FinistèreS ».

Ainsi, ils proposent une déambulation qui nous mène des calvaires en miroir au food truck de Loperhet, en passant par la cueillette des fraises et les fêtes maritimes. 180 photos visibles pendant soixante jours, près de la mairie, à la bibliothèque, dans les commerces, bref : tous les lieux accessibles au public.

« Petite réputation »

Christian Chardon, animateur, a souligné « le dynamisme de la section photo qui, forte de sa soixantaine d'adhérents, se taille, année après année, depuis huit ans, une petite réputation dans le microcosme photo du grand Brest ».

Parmi ces exposants, quatre femmes : Marie-Claude Richard, dont c'est la première année à PhotoALL, qui nous fait partager sa vision du cimetière à bateaux de Camaret. Le « bizut » de la section, ainsi nommée par Christian Chardon lors de ce vernissage, a repris contact avec la photo, grâce au numérique : « Quand j'étais ado, j'avais un Réflex, j'adorais la photo », se souvient-elle.

Armelle Guennou est à PhotoALL depuis cinq ans. Elle y apprécie la bonne ambiance et les qualités pédagogiques de l'animateur. Pour sa part, elle a été inspirée par le dos tatoué de son filleul, qui donne à voir la ville de Brest.

Maryvonne Troël, quant à elle, fait partie des fondateurs de ce club et, comme Marie-Claude, c'est le numérique qui l'a remise sur les rails d'une passion de jeunesse avec, il est vrai, un peu plus de temps libre. Elle s'est attachée aux portraits, notamment celui de ces jeunes food truckers, Naïg Sablon et Maxime Da Rocha, dans leur caravane bleue nuit, qui proposent leur spécialité : les « empanadas », sur des airs latinos (O.-F. du 4 mai).

Quatrième femme, Delphine Bizieux-Kervella, qui a photographié le centre de Gorré-Ménez, lorsqu'elle y accompagnait son fils, Arthur, pour aller voir la vache ou la biquette. « C'était dur d'expliquer qu'on n'irait plus, parce que ça fermait », explique-t-elle.

Elle est venue à la photo il y a quinze ans : c'est la maternité qui a été le déclencheur de ses envies de photos. « Le club de Loperhet m'a permis d'apprendre, sans prise de tête. J'y suis depuis 2011. »