"Commissaire Badouz"

  


                              

Comédie  de Guy Foissy

   Mise en scène Nadyne Capelli

Scénographie Christian Santoul

   Jeu :  Michel Vautrin

             Daniel Lecurieux

            Nadine Varandal

             Nadyne Capelli

              Christian Santoul

              Marie Forchini

                 

-   Sortie Février 2015

-  Spectacle tout public

-  Espaces culturels

-  Durée : 1h30

Synopsis :   

 

Au cœur de notre " douce France ", le petit village de Cajarne sur Allon est en émoi. En effet, le célèbre 

Commissaire Badouz est entre ses murs. Il est réputé pour l'originalité de sa méthode d'investigation qui 

consiste 

à arriver avant que le crime soit commis, attendre que le meurtrier ait accompli son œuvre et à procéder alors, à 

son arrestation.

L’angoisse s'empare de la commune car, s'il est là, c'est qu'un homicide est en préparation. 

"Personne n'ose plus mettre le nez dehors"

 Qui en sera la victime ? Qui en sera le coupable ?... 

 Un régal de comédie à découvrir !

 

L'auteur : 

Guy FOISSY

            Guy Foissy est né à Dakar en 1932, ses premières pièces ont été créées en 1956 au Théâtre de la Huchette à Paris. Puis en 1965, par la Compagnie Jean-Marie Serreau-André-Louis Périnetti. Actuellement plus de 80 de ses pièces ont été jouées, en France et dans plus de 35 pays, et traduites dans une quinzaine de langues.

Il est édité pour la première fois en 1966. Aujourd'hui, quelques 60 de ses pièces sont éditées, (ainsi que plusieurs dizaines de textes théâtraux courts, réunis pour la plupart dans les 6 volumes de "l'Art de la Chute") dans l'Avant-Scène, chez Actes-Sud-Papiers, à La Librairie Théâtrale, aux Éditions Magnard, aux Éditions du Laquet, aux Editions Art & Comédies, aux Éditions "L'œil du Prince" et à l'Harmattan. A l'étranger, il est édité en Allemagne, Hongrie, Mexique, U.S.A, Pays-Bas, Russie et une trentaine de ses pièces sont éditées au Japon.

En 1972, "Cœur à Deux" est créée à La Comédie Française (dans le cadre de l'opération Neuf Auteurs Nouveaux à la Comédie Française).

En 1976, une compagnie théâtrale japonaise, dirigée par Masao Tani décide de s'appeler Théâtre Guy Foissy et de se consacrer exclusivement à son théâtre. Elle a créé une quarantaine de ses pièces à Tokyo, notamment "Commissaire Badouz" en 2000. Elle a fêté en 2011 son 35ème anniversaire.

Il a écrit également un livre de souvenirs d'auteur "Le Sablier des Mots" (Editions du Laquet).

En 2006, il a fêté ses 50 ans de théâtre.

Il a mené parallèlement une carrière de cadre de l'Action Culturelle en France et à l'étranger, et fut, entre autres, administrateur d'un Centre Dramatique National (Théâtre de Bourgogne), directeur d'un Centre d'Action Culturelle (C.A.C Mâcon), directeur d'un Centre Culturel Français à l'étranger (Centre Culturel Franco-Italien de Gênes-Italie), président de la Compagnie 73-Théâtre de Cannes, dirigée par Chantal Bouisson (son épouse). Il vit aujourd'hui sur la Côte d'Azur.

Il a reçu de nombreux prix et distinctions au cours de sa carrière:

Prix Coup de Théâtre-Les Nouveaux Auteurs (ORTF 1969)

Prix Courteline (SACD 1978)

Grand Prix de l'Humour Noir du Spectacle (1979)

Prix de la Radio (SACD 2001)

Le Prix Théâtre (SACD 2013)

Et des décorations:

Officier des Arts et Lettres, Chevalier des Palmes Académiques, Médaille d'Or de la Ville de Cannes.

Site Guy Foissy

 

 

 

Mots de l'auteur : 

J'aime les mots. J'aime ma langue aux 1000 nuances et si précise. Je m'indigne quand par snobisme, inculture ou complaisance, on emploie inutilement des mots américains, étalage d'une veule soumission au pouvoir économique et culturel dominant. J'aime quand elle est maîtrisée, efficace, belle ! Ce sont les mots qui guident mes pièces. La plupart du temps, je ne construis pas, je ne cadre pas, je n'analyse pas. Une maturation se fait, inconsciente, quelque chose s'agite, est en gestation. A un moment donné, cela arrive. Cela démarre. L'important, ce sont les premières répliques. Parfois, elles sont les dernières. Parfois, elles s’enchaînent, se répondent, s'entrechoquent. Cela continue. Jour après jour, le dialogue se tisse, les personnages trouvent leurs visages, affirment leur personnalité, l'histoire avance. Souvent, le soir, je ne sais pas clairement ce qui se passera le lendemain. Et puis, les choses se terminent à un moment donné. On s'aperçoit alors, que la pièce a un mouvement, une musique (je suis sensible à la musique, celle des mots, celle d'une œuvre), qu'il y a un univers, le mien, mes thèmes habituels, que j'ai marqué une nouvelle étape dans mon itinéraire. En fait, il y a trois impératifs pour qu'une pièce existe vraiment :

- 1) le thème,

- 2) l'histoire, sans laquelle il n'y a pas pièce mais exposé,

- 3) les personnages qui racontent l'histoire et qui expriment le thème.

Mais on ne le vérifie qu'après. Même si on a envie d'évoquer tel problème, la création est d'abord spontanée, instinctive. Ça ne se passe pas au niveau de l'intelligence, de la volonté, une pièce n'est pas un essai, une thèse, elle est bouillonnement, elle est désordre, comme la vie. Il m'arrive, bien sûr, de vouloir construire. Dans "la Crique", par exemple, j'avais découpé mon scénario (je voulais parler de la propriété), et il me fallait 8 personnages. A l'arrivée, il n'en restait que deux, dans une histoire qui avait évoluée autrement que prévu. Rien à expliquer. Rien à justifier. C'est ainsi. Ce ne pouvait donc être qu'ainsi. D'autres l'analyseront mieux que moi, dont c'est le métier. Il m'est arrivé d'écrire des pièces que j'ignorais porter en moi. Elles sont venues, comme ça, sans prévenir. Je ne suis ni philosophe, ni universitaire, mais simplement poète dramatique, cela convient à mon bonheur et suffit à remplir une vie.

Site Guy Foissy

 

Distribution :              

                  Badouz : Michel Vautrin

               Lui : Daniel Lecurieux

               Elle : Nadine Varandal 

               La Chaisière : Nadyne Capelli

               L'Autorité : Christian Santoul

               La Journaliste : Marie Forchini               

               Mise en scène : Nadyne Capelli

               

               Chorégraphie du tango : Lili et Samuel Touaty

               

               Scénographie : Christian Santoul

                             

                   Atelier décor : Michel Vautrin

                Régie lumières : Alexandre Centar et Yoann Simeoni

                Affiche : Christian Santoul

                Communication : Françoise Santoul

                Mise en Web : Christian Santoul   

                                                

                

                

Les comédiens :

Les chorégraphes :

Lili et Samuel Touaty 

Professeurs de tango argentin, Lili et Samuel Touaty, ont chorégraphié le tango de " Commissaire Badouz ". 

Ils dispensent leurs cours à l'association " Training Danse " de Saint-Maurice-Montcouronne.

Contact : Claudine Templier, présidente.   

 Tél : 07 88 40 10 82.

                                                                                                                                                                                                                                                                                               

                                                                                        

                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

La metteure en scène :

Nadyne Capelli

Parallèlement à des études de lettres classiques, Nadyne Capelli a été formée à Grenoble par René Lessage. Elle a poursuivi une carrière de comédienne, de metteur en scène et de professeur de théâtre, en Afrique, en province et à Paris.

        En 1998, elle est Sarah, dans la pièce de John Murrel, "Sarah ou le cri de la langouste"  et obtient le prix d'interprétation féminine Festhéa à Tours. En 2004, elle tourne dans le long métrage "Tic" de Philippe Loquet, en 2007 dans "Une vie d'artiste" de Marc Fitoussi, et en 2008 dans la sitcom "Cinq sœurs" .

        Elle crée et anime pendant 10 ans, de 1988 à1998, la troupe  "Les Tréteaux de la Renarde" , et monte plusieurs comédies musicales, dans le cadre scolaire, avec 280 enfants à l'Espace Jules Verne de Brétigny (91).

        En 1990, elle entraîne une équipe d'improvisation pour les championnats d'Ile de France. En 2007, elle écrit et réalise  "Un secret mal gardé" ,  spectacle d'inauguration  du centre culturel de Bruyères le Châtel. En 2008, elle met en scène "Les raisins de la discorde" à Etréchy.

        Nadyne Capelli a, par ailleurs, enseigné la pratique théâtrale à "L’École des Moineaux" (16e), au cours de "Laurence le Dantec" (17e)  et  à "L'ASCH" de Bruyères le Châtel.


Le scénographe :

Christian Santoul

Né à Carcassonne, il pratique très tôt les Arts Plastiques au soleil de l'Aude.

Après une inscription aux Beaux Arts de Toulouse, il "monte à Paris" .

D'abord enseignant, il devient psychopédagogue, puis psychodramatiste. La pratique du jeu dramatique comme thérapie l'amène à s'intéresser de plus près au théâtre qui le séduit par 

ses trois "P" : Parole, Plastique, Psychologie.     


En 1990,  il offre aux "Tréteaux de la renarde" ses premiers décors pour "La Cuisine des Anges" d'Albert Hudson.

Après cette réussite, se succèdent les scénographies...

1992  "La petite Phèdre" de Jean Canolle.

1994  "Week-end" de Noël Coward.

1995  "Barbe Bleue" une création de Bernard Lafragette.

1996  "La Nuit du 16 Janvier" ("Coupable ou non coupable") De Ayn Rand.                               

1998  "Un Inspecteur vous demande" de J.B. Priestley.

1999  "Guitry, vous avez dit Guitry"  2 pièces de Sacha Guitry : 

 "On passe dans 8 jours" et "Un soir quand on est seul"

 2000  "Le Nombril" de Jean Anouilh. 

 2001  "Les Bons Bourgeois" de René de Obaldia.

 2002  "La Colonie" de Marivaux.

           "Meurtre au Saloon" création de Bernard Lafragette.

 2003  "Potins d'Enfer" de Jean-Noël Fenwick. 

           "Le Cimetière des Eléphants" de Jean-Paul Daumas.

 2004  "L'Amour des 4 Colonels" de Peter Ustinov.

           "Promenade chez M. Trenet", un café théâtre bâti autour d'œuvres 

           de Charles Trenet.                

  2005  Nadyne Capelli lui confie, pour la compagnie Nautilus, la scénographie de :

            "Capitaine Bringuier" de Pascal Lainé, puis suivent...

  2007  "Virginité" du même auteur.

  2009  "Célimène et le Cardinal" de Jacques Rampal.

  2010  "Dis moi OUI" de Déborah Helpert pour " Artistes Production ".

  2011  "12 Femmes pour une Scène" de Gérard Levoyer, 

  2012  "Comédie sur un Quai de Gare" de Samuel Benchétrit.

  2013  " Variations Énigmatiques" de Éric-Emmanuel Schmitt,

  2015  "Commissaire Badouz" de Guy Foissy.

  2017  " Batailles" de Jean-Michel Ribes et Roland Topor,

  2019  " Nos Femmes " de Éric Assous

  2022 "Molièrement  Vôtre" un florilège,  hommage à l'auteur.


Note du scénographe :

Le scénographe de théâtre est le dépositaire d’une œuvre dramatique, le creuset d'où jaillira l’écrin de sa "re-présentation".

Pour réussir cette alchimie, il doit s'approprier l'écrit, l'accompagner sans le trahir, sans que sa propre subjectivité l’emporte sur les intentions de l’auteur. Mais il ne peut, ni ne doit, s'en défaire, car elle est l’essence même de sa création, le substrat de son originalité. Sa voie est donc étroite. Mais, Petit Poucet heureux, il est guidé sur les méandres de son parcours, par des indices, parsemés çà et là au fil du texte : l’époque, les lieux, les objets, les personnages, les didascalies … et l’atmosphère générale qui s’en dégage.

" Commissaire Badouz " nous transporte dans le jardin public de Cajarne sur Allon, petit village tranquille au cœur de la France profonde. Mais si ce lieu est bien concret, bien réel, ainsi qu'en témoignent les indices rencontrés, l’intrigue qui s'y joue, se situe, comme souvent dans le théâtre de Guy Foissy, entre le rêve et la réalité, le normal et le fantastique, l'énigmatique et l'évident.

Pour traduire cette atmosphère ambiguë qui se meut entre le vrai et l'onirique, j’ai choisi un décor épuré, stylisé, proche de la BD. Il se compose d'éléments géométriques plats, sortes de jouets de bois pour adultes, aux nuances pastel éloignées du réel. J'ai souhaité, que de ces modules judicieusement positionnés dans l'espace, se dégage une atmosphère incertaine, évanescente, pleine de fraîcheur et de quiétude.

Le spectateur pénètre directement dans ce square/cadre, durant le concert de la fanfare municipale, prend place sur un siège, et peut apprécier la musique de l'orphéon, mêlé aux comédiens. Il devient ainsi, spectateur/acteur, prêt à vibrer et réagir aux péripéties de l'intrigue.

Dispositif scénique :

 Dimensions utiles du dispositif complet :

Configuration idéale :

Largeur de mur à mur : 14,00 m (ouverture + pendrillons + circulations ).

Profondeur : 7,00 m derrière le rideau de scène.

Hauteur : 6,50 m sous porteuses.

Ouverture du cadre de scène : 7,50 m x 4,00 m

Petits plateaux :

Largeur de mur à mur : 7,50 m.

Profondeur maximum : 4,00 m.

Pour les lieux plus étroits (théâtre de poche ou particulier) :

Examen, au cas par cas, des fiches techniques des théâtres.

Matériel fourni par la troupe :

10 chaises métalliques

Éléments en contreplaqué :

- 2 arbres

- 3 éléments de haie

- 1 lampadaire

- 1 kiosque

- 3 silhouettes 

Plan de scène :

COMMISSAIRE BADOUZ

Décor, esquisse vue de face :

COMMISSAIRE BADOUZ

Décor, vue 3D :

COMMISSAIRE BADOUZ

Décor, photo :   

                                              

COMMISSAIRE BADOUZ

Projet de costumes :

Présentation sans titre

Plan de feux : 

COMMISSAIRE BADOUZ

Album photos: 

Commissaire Badouz
https://sites.google.com/site/nautiluscompagnie/