Revue de Presse

29 JUIN 2016 

   Les Dossiers Nordgold du quotidien France-Guyane !

Depuis samedi 25 juin, le quotidien France-Guyane publie chaque jour, une pleine page sur le mega-projet de mine d’or industriel, à 110 km de Saint-Laurent. Sous la plume d’Arnaud Saint-Maxent, différents aspects ont été traités au fil des jours. Présentation des articles et leur lien pour leur lecture complète : (Article réservés aux abonnés sauf #6)1- L’or sur la montagne : présentation du projet2- Interview du Directeur des opérations Colombus / Nordgold... et ses nombreux commentaires citoyens3- L’impact sur l’Environnement : interview de Chantal Roy, (Environnement Nordgold) et de Harry Hodebourg (Cap 21).4- Nordgold au Burkina-Faso : le rapport qui fâche ! Interview de l'ONG catholique Suisse "Action de Carême" qui dénonce les atteintes sociales et environnementales au Burkina-Faso.5- Les promesses d’emplois6- L'énergie en question - et une interview de la déléguée au développement durable, aux mines et à l'énergie, à la CTG.L'article F-G de l'édition du 29 juin, consacrée au rapport de l'ONG catholique précitée, qui dénonce le comportement de Nordgold au Burkina-Faso, a inspiré le caricaturiste Patochard :

Extrait : « Un rapport que Chantal Roy, directrice de l'environnement chez Nordgold, conteste : « Si les allégations d'Action de Carême étaient fondées, Nordgold n'aurait pas eu les autorisations pour construire une nouvelle mine au Burkina-Faso. » Une autorisation accordée en mai dernier pour la mine de Bouly. Mais au-delà des accusations, c'est aussi la méthodologie que conteste Chantal Roy : « Ils n'ont interrogé que les femmes or, là-bas, les femmes sont illettrées. »

Nous avons donc contacté "Action de Carême" pour en savoir plus sur les méthodes utilisées. C'est Doro Winkler, responsable du dossier Droits humains au sein de l'ONG et coauteur du rapport, qui nous a répondu. Elle trouve la remarque de Chantal Roy pour le moins déplacée et révélatrice d'une forme de mépris.»

NOTA BENE : Contrairement à ce qui est annoncé dans l’édition de France-Guyane du 29 juin, Maiouri Nature n’a pas « refusé de répondre à toute interview dans la presse » ; nous demandions seulement que les questions nous soient envoyées par courriel afin que les réponses soient rapidement et collégialement validées par la commission "activité minière" de l’association. De plus, nous considérions que notre communiqué de Presse du 3 juin dernier (avec ses 26 000 signes) était suffisamment complet et approfondi pour répondre à l’essentiel des préoccupations environnementales.Enfin, Maiouri Nature limite, autant que faire se peut, la hiérarchie verticale, afin d’échapper à toute forme de personnalisation, de leadership ou de porte-parole, à l’instar des collectifs « Nuits Debouts ». Le journaliste a vraisemblablement refusé ce protocole, pourtant pratiqué de nos jours, puisque aucune question ne nous a été adressée.©opyleft Patochard 2016  (cliquez sur l'image pour agrandir)