Les Actualités !

En 2024, pour nous aider financièrement à poursuivre notre lutte
pour la protection de l'Environnement en Guyane, il suffit d'un clic sur ce lien...
et surtout d'avance, un grand merci !

18 AVRIL 2024

Taux de mercure 10 fois plus élevé
chez les habitants du haut-maroni !

Des résultats particulièrement alarmants viennent de nous parvenir concernant la contamination au mercure des habitants du Haut Maroni. Des échantillons de cheveux prélevés en février 2024 auprès des habitants de plusieurs villages du Haut Maroni, en Guyane, ont été testés par un laboratoire japonais afin de mesurer leur taux de mercure (1)

Les résultats sont effarants... Lire le communiqué 


(1) Le seuil à ne pas dépasser a été revu à la baisse par la European Food Safety Authority (EFSA) en 2004 et fixé à la valeur de 4,4 µg/g de cheveux pour l’adulte. « La Haute Autorité de Santé recommande depuis 2017 de ne pas dépasser 1,5 µg/g [de mercure dans les cheveux] chez les enfants de moins de 6 ans ».  Pour les femmes enceintes, le seuil de concentration capillaire est fixé à 2,5 µg/g de cheveux.

Haut : En 2007, une manifestation inédite des amérindiens wayanas devant la Préfecture avait déjà dénoncé les carences de l'Etat en matière de lutte contre l’orpaillage illégal et l’insuffisance de suivis sanitaires... Ci-dessus, le Gran Man Amaïpoiti Touanke, entouré du Capitaine Haiwe Aloike (ghe) et Kuhmalé Pleike (dte).

Bas : Jean-Pierre Havard (Fondateur de Solidarité Guyane) réalise un prélèvement de cheveu en vue d'une analyse mercurielle.

10 AVRIL 2024

Coalition citoyenne
pour la protection de l'océan !

Un documentaire inédit réalisé par Jean-Pierre Canet qui lève le voile sur l'imposture des aires marines dites « protégées » en France.
Visionnage en libre accès jusqu'au 21 avril 2024

Maiouri Nature Guyane a rejoint les 89 ONG de la Coalition citoyenne pour la protection de l’océan ;
une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire !

L'océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont à risque d’effondrement. Les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim.

Si l’océan tombe, nous tombons avec lui.

Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité...

Consulter le site Ocean Coalition.org

25 MARS 2024

[ COM'PRESS ]  : Une visite éclair du Pdt Macron
qui sent la terre brûlée !

Emmanuel Macron est ce lundi 25 mars 2024 en visite éclair sur le territoire amazonien. Les annonces des derniers mois - notamment celles de l’ancienne première ministre à Noël - en matière de lutte contre l’orpaillage illégal montrent une déconnexion frappante avec la réalité du scandale de l’or en Guyane et l’absence d’une véritable remise en question. 

Wild Legal et Maiouri Nature Guyane qui ont déposé aux côtés de 4 autres associations locales, un recours en carence fautive contre l’Etat français en janvier 2024, ne sont pas satisfaites et poursuivront leurs efforts pour obtenir justice.

Lire la suite de notre communiqué de presse sur ce lien 

A lire également le communiqué de Guyane Nature Environnement qui dénonce la dérégulation demandée par le secteur minier légal (Fedomg) qui s’ajouterait au fléau de l’orpaillage illégal, sans garantir de nouvelles possibilités de lutte contre ce dernier.

 « Les chiffres récemment rendus public attribuent 58% des déforestations
de forêts primaires en Guyane aux orpailleurs légaux
pour une extraction d'or « déclarée » 10 fois moindre ?!!

 😱  Il y a t'il un pilote à la DGTM, Douanes & Impôts en Guyane ? 🤔 

19 FEV 2024

Mines industrielles : la justice tire un trait
sur les concessions minières Montagne d'or !



Maiouri Nature Guyane et toutes les ONG en lutte contre les mines aurifères industrielles se réjouissent du rejet par la même Cour d’Appel de Bordeaux du renouvellement des concessions minières Montagne d’Or du consortium russo-canadien. 

La juridiction bordelaise s’est basée sur la réforme du code minier pour bloquer le renouvellement automatique des concessions, enterrant probablement à tout jamais le méga-projet envisagée au cœur de la seule forêt d’Amazonie française.

A lire en détail sur France-Guyane - Guyaweb -  Actu-Environnement :

Archives de 8 ans de lutte à découvrir dans les actualités ci-dessous...


« La pollution minière est irréversible, et pour nos échelles de temps, presque éternelle. Il n’est pas possible de décontaminer ». selon l'essayiste Celia Izoard sur Blast.


🌈 Les bonnes nouvelles volent parfois en escadrilles : le géant étasunien Newmont Mining en profite pour filer en douce et lâche prise sur le projet Espérance de Carol Ostorero : A lire ici !

22 DEC 2023

Biomasse : publication du Décret Dérogatoire
qui menace la forêt guyanaise !

Le décret écocidaire dérogatoire facilitant la biomasse industrielle sur la seule forêt d'Amazonie française, hot-spot de biodiversité, a été publié, la veille du nouvel an, le 28 décembre 2023, et ce, malgré les fortes oppositions exprimées contre le développement industriel de la biomasse.

Lire le COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 10 janvier 2024

Lire le COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 31 janvier 2024

Ce 27 février 2024,  Maiouri Nature Guyane et Guyane Nature Environnement ont déposé un recours gracieux adressé au Premier ministre pour réclamer l'abrogation du dit Décret. 

Consulter le Dossier Biomasse en Guyane 

La biomasse, une exception Guyanaise !
Interview de Théo Bonnet, ingénieur énergie, environnement à l'association Maiouri Nature répond aux questions de Radio Mayouri Campus


22 DEC 2023

Quand un refus du Conseil d’Etat
cache une belle victoire !



En janvier 2023, l’association Maiouri Nature Guyane avait déposé une requête en annulation visant une ordonnance portant diverses dispositions relatives au code minier et plus précisément concernant l’implantation d'opérateurs miniers légaux sur des sites illégalement orpaillés. 

Malgré le rejet de la demande d’annulation de cette disposition, le Conseil d’Etat émet une réserve quant à la procédure applicable, précisant que l’autorisation au terme d’une procédure de sélection, est soumise à une évaluation environnementale et à l’accomplissement d’une procédure de participation du public. Une précision qui devrait calmer les ardeurs des exploitants qui pensaient pouvoir se passer d’étude d’impact et de l’avis de la population, ce que redoutait l’association Maiouri Nature Guyane compte tenu du flou entretenu par le nouveau code de l’environnement.

Lire la suite du Communiqué sur ce lien

Une analyse juridique de ce jugement est disponible sur ce Village-Justice et sur Actu-environnement.

Photo Chercheurs d'or à la lance monitor @MNG_PhilB

19 OCT 2023

Journée internationale
contre la biomasse industrielle

Maiouri Nature alerte sur le scandale guyanais
et s’associe aux 205 organisations
de défense de l'Environnement et du Climat présents sur six continents qui alertent ce 19 octobre 2023 sur l’illusion verte de l’énergie produite à partir de bois-énergie forestier.


Lire le COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 19 octobre

Read the Press Release Inter Day vs Biomass

Consulter le Dossier Biomasse en Guyane 

A la Une de Guyane 1ere  : Ecouter le Replay

16 OCT 2023

Recours inédit pour carence fautive de l'Etat
face à 30 ans d'orpaillage illégal en Guyane

Ce 16 octobre : Une coalition lance une action en justice contre l’Etat pour faire respecter les droits de la nature et des peuples autochtones.
Aux côtés de Linia Opoya, présidente de l’association Des Victimes du Mercure - Haut-Maroni, Wild Legal, la Coordination des Organisations des Peuples Autochtones de Guyane (COPAG), la Jeunesse Autochtone de Guyane (JAG), Maiouri Nature Guyane et Solidarité Guyane lancent la première étape d’une action en justice contre l’État français, pour dénoncer ses défaillances en matière de lutte contre l’orpaillage illégal sur le territoire français et de protection des droits humains et de la nature.

Lire le COMMUNIQUÉ DE PRESSE du 16 octobre

Read the Press Release

Les médias s'en sont fait l'écho dans la matinale Invit Thé Kafé (19 oct) de Radio Guyane , sur France-info, dans les colonnes de Politis, ou Actu-environnement, ou Guyaweb, sans oublier Francetv.fr, le quotidien France-Guyane, les réseaux de Vakita, et même la presse brésilienne


Le dossier de presse 

A lire sur France-Guyane

A lire sur Francetv : un front juridique contre...

Le 17 janvier 2024 : le recours sera officiellement
déposé au greffe du Tribunal administratif de Cayenne

Nombreux retours média, sur TéléGuyaneGuyaweb (abonnés), l'AFP, Monews, Francetv... 

 JUIN 2023

Climat & Résilience
Nouvelle victoire juridique contre le Service Urbanisme de la Mairie de Cayenne.

Clap de fin à l'urbanisme au doigt mouillé,
contre Vents et Marées, à la Mairie de Cayenne !!!

Ce 25 mai 2023, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a rejeté les demandes du promoteur immobilier Didier Magnan dans le cadre d'un recours de l'association Maiouri Nature Guyane. Le promoteur a tenté d'obtenir un permis de construire d'une luxueuse résidence (toute) proche du littoral de Cayenne (plage de Bourda), accordé deux fois consécutivement par le Service Urbanisme de la Mairie de Cayenne. 

La Cour administrative d’appel de Bordeaux, compétente pour les appels des jugements rendus par le tribunal administratif de Cayenne a ainsi renforcé une jurisprudence particulièrement importante ! 

Depuis 2015, notre organisation environnementale a mobilisé des centaines d'heures de travail et financé quatre recours juridiques et 3 avocats consécutifs afin de faire respecter les règles nationales d'urbanisme élémentaires que s'acharnaient, dans le même temps, à outrepasser ceux-là même qui sont censés faire respecter la conformité de l'urbanisme à Cayenne.

Quatre recours, tous remportés par notre petite équipe de citoyens bénévoles, soucieux du bien commun (Domaine public maritime), de l'accès des citoyens à la plage de Bourda, mais aussi préoccupés de sécurité civile des administrés face aux aléas souvent dramatiques de l'érosion marine !

Au terme de 8 ans de procédure, une question doit subsister et se poser dans l'esprit de chacun !
Mais qu'est ce qui peut pousser une collectivité et un promoteur à installer une résidence à moins de 4 m d'un littoral, considéré par l'IRD, comme l'un des plus mouvants au monde ?


Lire la suite  du communiqué SUR CE LIEN 


Télécharger le communiqué en PDF SUR CE LIEN

06 JANVIER - AOUT  2023

Energie Biomasse :
La France veut raser la forêt amazonienne de Guyane pour faire "décoller" des fusées bio ?

Un amendement glissé par les députés français dans le projet de révision de la directive sur les énergies renouvelables (RED III) et un projet de décret actuellement en consultation entendent accélérer l’installation de nouvelles centrales biomasse en Guyane et permettre l’essor des agrocarburants notamment pour l’usage du secteur spatial… au détriment de la préservation de la forêt amazonienne. 

 Cet amendement dans la directive européenne permettrait à des industriels locaux de contourner les critères européens en matière d’énergies renouvelables qui tendent à restreindre drastiquement l’exploitation du bois issu de la forêt pour la production d’énergie. De plus, il s’agira d’un appel d’air sans précédent pour encourager le remplacement de milliers d’hectares de forêts très riches en biodiversité par des plantations intensives d’arbres à vocation énergétique en percevant des aides d’état, alors même que par ailleurs l’UE décider de plafonner les carburants issus de la biomasse car la combustion du bois favorise la déforestation, détruit les habitats naturels et nuit aux forêts qui servent de puits de carbone dans la lutte contre le changement climatique. 


Comment est-il alors concevable d’autoriser la création d’une dérogation pour détruire le seul territoire d’Europe hébergeant une forêt tropicale humide, d'une biodiversité encore non inventoriée ? Est-ce qu'envoyer dans l'espace des fusées repeintes en vert grâce aux agrocarburants est notre priorité ou allons-nous enfin concentrer nos efforts sur la préservation des conditions d’habitabilité de notre planète ? ...

... Lire la suite ici :

14 SEPTEMBRE 2022

Energie Biomasse :
Coup dur sur les forêts primaires de Guyane

Un amendement (#33) obtenu par l’interpro-Bois et la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) pourrait déroger à la Directive Européenne sur les énergies renouvelables (RED III).


Concrètement, cette dérogation insensée, initiée en pleine crise climatique et de biodiversité, pourrait autoriser, d’ici peu, la coupe et la combustion d'arbres multi-centenaires de la seule forêt tropicale humide primaire de la riche Europe, et ce pour alimenter les centrales à Biomasse des multinationales de l’Energie.


Eu égard au fort taux d’endémisme des biotopes forestiers guyanais, opter pour ce choix, c’est accepter de détruire des espèces nouvelles (faune et flore) avant même de les avoir découvertes !


Lire la suite ici :


MAI 2021 

Projet industriel en terres améridiennes
Mobilisation au village Prospérité

Opposé à une immense centrale électrique en Guyane (CEOG), qui rasera 80 hectares de forêts anciennes en secteur de subsistance d'un peuple autochtone, les amérindiens Kalin'a ont créé la première « Zone Autochtone à Défendre ».
Pour ses représentants, c’est une « question de survie »...

Découvrez le dossier consacré à cette lutte sur ce lien

10 FEVRIER 2021 

   Réévaluation du schéma et code minier !

Le gouvernement est sur le point de légiférer très prochainement sur deux aspects fondamentaux de l'activité minière en Guyane : 

- La révision du code minier national mais qui va principalement concerner et impacter  le territoire guyanais
,


- la Réévaluation du Schéma Départemental d'Orientation Minière (SDOM) qui a précédemment accordé 45% des forêts tropicales humides de Guyane au lobby minier.


Si le premier volet précité sera inclus opportunément dans la Loi Climat déposée le 10 février 2021, le second aspect, sera discuté bien plus confidentiellement entre le Gouvernement et le lobby minier ; Maiouri Nature expose ci-dessous ses principales revendications sur ce dernier sujet :

Lire la suite ici :

02 NOVEMBRE 2020 

   Liberté de la presse d'investigation

Aujourd'hui, c'est la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes.

Sur tous les continents, les journalistes connaissent des difficultés lorsqu’ils enquêtent sur les affaires de scandales criminels, environnementaux, politiques, commerciaux...

Forbidden Stories ( histoires interdites ) est un projet à but non-lucratif fondé par un réseau de journalistes dont la mission est de poursuivre et publier le travail d’autres journalistes qui sont menacés, emprisonnés ou ont été assassinés.

Lire la suite ici :

25, 29 SEPT & 5 OCT 2020 


Concession forestière & Biomasse ?   l'incompréhensible amendement du Député Serville  

Communiqué de Presse :

Un amendement déposé par M. Gabriel Serville, député de Guyane et par le groupe Gauche démocrate et républicaine dans le cadre du projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP), prévoit de créer une dérogation guyanaise aux dispositions censées protéger les forêts de l’Etat. L’objectif est de passer de 150 ha à 5.000 ha de surface de forêt qui pourra être mise à disposition d’exploitants agricoles et forestiers pour, en réalité, développer le secteur de la biomasse industrielle. 

Les organisations signataires de Guyane et de l'hexagone dénoncent des conséquences graves : accaparement des terres aux dépens des petits agriculteurs locaux, destruction de la forêt primaire, monoculture intensive d’arbres à des fins énergétiques, disparition de la biodiversité, accélération du changement climatique...

Lire la suite ici

RR21 SEPT 2020 

 MONOCULTURE D'ARBRES 

  Journée internationale de lutte contre la monoculture d'arbres

Alors que des programmes de monocultures intensives d’arbres sont envisagés en Guyane (par ex. 1000 hectares de "Teck de Malaisie" dans le secteur de Kourou), l’ONG uruguayenne « World Rainforest Movement » célèbre ce 21 septembre 2020, la Journée internationale contre la monoculture d’arbres. Le dossier complet sur ce lien :

https://wrm.org.uy/fr/toutes-les-campagnes/journee-internationale-de-lutte-contre-la-monoculture-darbres-2020/

13 SEPT 2020

Carence Fautive de l'Etat ?

Conférence-procès pour le fleuve Maroni

Face à l’échec de la France de mettre un terme à ce scandale écologique et sanitaire, l'ONG Wild Legal utilise l’outil du droit afin de trouver des solutions innovantes pour la protection des droits de la nature et des peuples autochtones.

Samedi 12 septembre, a eu lieu la première conférence-procès pour les droits de la nature et des peuples autochtones, un procès-simulé né de la collaboration entre étudiants en droit, associations guyanaises et métropolitaines et experts, au sein du programme Wild Legal. 

Lire la suite ici :  

23 FEV 2020 

Cayenne : l'Urbanisme contre Vents et Marées !  Acte 2...

Un des plus beaux littoral cayennais risque de disparaître sans une mobilisation citoyenne

Pour la seconde fois, nous sollicitons votre solidarité pour contribuer à la sauvegarde de la petite plage de Bourda.

Maïouri Nature Guyane sollicite tous les citoyens soucieux du droit d’accéder librement à la petite plage de Bourda, de nous soutenir financièrement afin de collecter les fonds nécessaires, pour engager à nouveau, un recours au Tribunal Administratif contre le Service urbanisme de la ville de Cayenne.

Mêmes principaux griefs : en autres, plus d’accès possible à cette plage, non respect du Plan de prévention des Risques Mouvement de terrain, non respect du Plan de prévention des Risques littoraux et de submersion élevé, Loi littorale, rupture de servitude du passage de piétons (longitudinalement et transversalement), enrochement inévitable, à terme, sur le Domaine public maritime, suppression du dernier couloir écologique reliant le Mont Bourda aux Salines, etc...`

En effet, en dépit d’une première victoire juridique, sans appel, obtenue en 2017, pour un projet de moindre surface, ce service urbanisme vient de délivrer à nouveau un permis de construire d’une résidence immobilière sur ce même petit lopin de terre, déjà bien dégradé par l’érosion maritime, dernier espace naturel non urbanisé et qui représente le seul accès historique et viable des Cayennais, (familles, pêcheurs, randonneurs,...)

Comment expliquer une telle aberration

et une telle incohérence en termes de décision publique ?

Lire la suite ici

ou allez directement à la plateforme d'appel à dons.


Le 8 septembre 2020 :  un premier jugement qui nous est favorable !

Suite à des travaux de géomètres entamés par le promoteur durant la torpeur estivale et la crise sanitaire (août 2020), nous avons  décidés de recourir dans l'urgence à un référé-suspension afin d'éviter une déforestation irréversible mais possible de ce site naturel remarquable.

La justice nous a donné raison quant à nos inquiétudes à ce sujet et quant à l'urgence de suspendre provisoirement le permis accordé par la Mairie, jusqu'au jugement sur le fond.

Cette nouvelle action juridique a généré des frais supplémentaires ; pour ceux qui n'aurait pas encore participé, l'appel à dons pour financer ce recours-citoyens pour protéger le littoral guyanais est toujours actif ici.

Lire la suite ici

6 sept. 2019

Les trois projets du gouvernement qui menacent l’Amazonie française


6 sept. 2019

Les trois projets du gouvernement qui menacent l'Amazonie Française !

Alors que l’Amazonie brésilienne s’embrase, la Guyane française projette de miner, brûler et noyer sa forêt primaire avec l’appui des services de l’État, de la Collectivité territoriale et aux bénéfices des incontournables multinationales de l’extractivisme et de l’énergie

Lire la suite ici

27 août 2019

Energie Biomasse :
Destruction massive de Biodiversité ?

Pendant que l'Amazonie s'embrase, la Guyane Française projette de brûler sa forêt primaire avec les subventions de l'Europe !

La Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) avec le soutien de l’Etat proposent un grand plan biomasse et biocarburants (sous couvert de développer les énergies renouvelables) pour atteindre une autonomie énergétique à hauteur de 50% d'ici 2030.

Ce grand projet de biomasse nécessite des coupes rases dans la forêt primaire guyanaise pour laisser la place à des monocultures intensives d'arbres d'origine asiatique, tels le Teck d'amazonie !

Lire  la suite !

27 juin 2019

France-Guyane fait du tri sélectif ! 

France-Guyane donne la parole à ses lecteurs... mais pas à tous !

Pour la einième fois, David Riché et Gauthier Horth s'expriment amplement dans les colonnes de notre quotidien pour reprocher aux écologistes tout et n'importe quoi, et promouvoir encore le projet colonialiste industriel de la méga-mine russe.

  En réponse à quoi, Maïouri Nature Guyane a tenté à de très nombreuses reprises de pouvoir s'exprimer à travers la rubrique "Vous avez la parole",... en vain !

  Pourtant, ce n'est pas par manque de place ! Cette rubrique est souvent comblée par de la pub interne ou par les courriers intempestifs (plus d'une centaine) d'un éditorialiste masqué, dit «L'Observateur », faisant régulièrement l'éloge des multinationales et de l'ultra-libéralisme.

  Nous répondrons donc par réseau sociaux interposés, mais tenons à dénoncer la partialité de notre journal local.

                    Lire ici notre réponse :

                    Petites pépites de désinformation entre amis !

8 juin 2019

Industrie minière : campagne d'information sur l'Etat des lieux en Guyane !

Demi page d'information sur la méga-industrie minière en Guyane, avec la carte des 360 000 ha de permis miniers déjà accordés ou en cours d'instruction (principalement à des multinationales de l'industrie), à découvrir dans l'édition de France Guyane de ce 8, 9 et 10  juin 2019.

Pour nous soutenir merci de télécharger ce visuel et affichez-le au bureau, dans la rue (emplacements autorisés) à l'épicerie... ou aidez-nous à financer son insertion en messages publicitaires dans la presse locale (cf. Hello asso).

Un remarquable ouvrage sur la convergence des luttes contre Montagne d’or est paru aux Editions du Couac.

Un remarquable ouvrage sur la convergence des luttes contre Montagne d’or

est paru aux Editions du Couac.

Une lecture instructive aux propos précis, pertinents et percutants qui permet non seulement de mieux connaitre le projet de la plus mine d’or de l’Histoire de France mais aussi d’en apprendre d’avantage sur le concept de cyanuration, du mercure, du drainage minier acide, de la législation minière, des administrations locales… etc.

Centré sur le dossier dit de la « Montagne d’or », cet ouvrage analyse sans ménagement les dessous de ce projet porté par le géant russe de l’industrie minière Nordgold et le spécialiste canadien de l’exploration aurifère Columbus Gold, en regard de la touche coloniale intimement liée à cette quête de l’eldorado. Colonialisme tellement intégré, au demeurant, que le nom même de Columbus Gold ou son logo représentant les trois voiles de la caravelle de Christophe Colomb ne surprennent plus personne !

A acquérir pour une somme modique en Guyane à la librairie Casabulle ou Lettre d’Amazonie (6,90€),

A Paris, dans les librairies indépendantes telles « Monte en l’air », « Publico », «Michel Firk », « Quilombo », « l'Atelier", "Bibliothèque Libertad »... (6€) ou par correspondance directement chez l’Editeur : leseditionsducouac@riseup.net

Plus d’infos sur ce lien.

01 JUIN 2019 

Grands barrages hydroélectriques amazoniens : la fausse énergie verte !

En mai dernier, à Paris, Maiouri Nature & Or de Question, présent au séminaire contre les fausses promesses écologiques des grands barrages amazoniens, dénonçaient le bilan carbone accablant du barrage hydroélectrique de Petit Saut en Guyane !  

Et pour cause, ses rejets en gaz à effet de serre (GES) sont de très loin supérieurs à ceux de notre vieille centrale à fuel de Degrad-des-Cannes, et cela persistera durant ses 72 premières années d’existence ! En cause, le méthane produit par l’immersion d’une forêt primaire grande comme trois fois la ville de Paris ! Un bilan sans doute bien plus alarmant lorsque le Comité scientifique d'EDF voudra bien prendre en compte le Protoxyde d’azote (N2O), au Pouvoir de Réchauffement Global 300 fois supérieur au Co2.Lire notre dossier 20 ans de Barrage de Petit Saut.

Et pour cause, ses rejets en gaz à effet de serre (GES) sont de très loin supérieurs à ceux de notre vieille centrale à fuel de Degrad-des-Cannes, et cela persistera durant ses 72 premières années d’existence ! En cause, le méthane produit par l’immersion d’une forêt primaire grande comme trois fois la ville de Paris ! Un bilan sans doute bien plus alarmant lorsque le Comité scientifique d'EDF voudra bien prendre en compte le Protoxyde d’azote (N2O), au Pouvoir de Réchauffement Global 300 fois supérieur au Co2.Lire notre dossier 20 ans de Barrage de Petit Saut.

Ce barrage aura-t’il le temps de produire de l’énergie verte ? On peut en douter quand on connait l’espérance de vie d’une infrastructure en béton armée sous nos climats tropicaux ?

Surtout, nous avions rappelé le lien étroit qui existe entre méga-barrage et la volonté d'un Etat à développer la méga-industrie minière sur son sol.

Ce séminaire, introduit amicalement par le comédien et militant Pierre Richard, fut l'occasion de collecter un nombre important de retour d'expérience des nombreux partenaires présents, du Gabon à l'Albanie, en passant par le Brésil, la Colombie et la Guyane Française.

Le lendemain, 14 mai 2019, à la Défense, un "die-in" fut organisé par Extinction Rébellion sur les marches du Congrès Mondiale de l'Hydroélectricité. Une manifestation haute en couleur et émotion grâce à la présence de caciques et personnalités amérindiennes venues de régions brésiliennes impactées par les grands barrages.

                        Lire la suite... documents, vidéos et images

Photos © Todd Southgate.

23 Mai 2019

Industrie minière : Jumelage & Convergence des luttes entre la Guyane et l'Ariège !

Le Jumelage qui s’engage entre le Collectif Or de Question et Stop Mines Salau a pour objectif de faire converger nos énergies de préservation du bien commun de deux régions françaises, situées chacune « au bout du monde », dans un cadre naturel patrimonial à la biodiversité remarquable que nous sommes les uns et les autres déterminés à préserver pour la vie de nos régions et des générations à venir.

Concrètement, ce jumelage permettra de coordonner et de mutualiser nos forces de communication pour informer, en toute transparence, des impacts miniers sur l’Environnement et la santé, d’activer à l’unisson nos réseaux médiatiques et sociaux, d’échanger nos connaissances techniques, de mobiliser nos personnes ressources en matière scientifique et juridique, de décrypter l'ensemble des méthodes de désinformation utilisées par le lobby minier, son soutien dans l’Administration et certains médias spécialisés.

                                                                    Lire la suite et le dossier de Presse

20 Mai 2019

L'impact sur l'environnement et la santé de l'exploration minière !

Généralement les étude d’impacts visant l’obtention d'un PERM mentionnent les risques liés à l'exploration comme « faible » ou « néant ». Les élus ou administrateurs, par manque d’expérience font confiance à ces études, sous-estimant gravement les impacts durables et sournois qui affecteront les territoires concernés.

Adapté à la Guyane, ce rapport pointe les risques sanitaires et environnementaux suivants :

                                                                                            Lire la suite ici 

1 Mai 2019

La Grande braderie des terres de Guyane aux multinationales minières est En Marche !

1 - En dépit des mobilisations citoyennes contre le méga-projet minier Montagne d'or, les compagnies minières sont plus nombreuses à demander et à obtenir des permis d’exploration aurifère.

Parmi elles, des multinationales, aux aguets de l’arrivée historique de l’exploitation industrielle de l’or guyanais.

LIRE les dernières révélations en la matière 

dans l'article de Hélène Ferrarini sur le site de REPORTERRE...

2 - Ça vient de paraitre !

Un rapport à lire avec attention pour enrichir l’argumentation pour contrer les promoteurs du lobby minier industriel en forêt Guyanaise (Ministère de l’Economie, Transition Ecologique, CESE, BRGM, CTG, Medef …)

Note de positionnement de France Nature Environnement sur la relance minière en France

                                                            Version initiale : Avril 2019 A Télécharger ici...

Carte des implantations des Permis miniers accordés par l'Etat à l'industrie minière principalement étrangères.Plus de 360 000 hectares (accordés ou en cours d'instruction) ; ce bilan est encore non exhaustif ! Carte réalisée par le Collectif Or de Question !

La cause première de cette cartographie néo-colonialiste, ce pillage potentiel du patrimoine naturel de la Guyane au profit des multinationales minières, relève de l'obéissance aveugle et irresponsable de certains Services de l’Etat en leur plus haute hiérarchie. Ce n'est pas une cause technique mais bien comportementale.

Le seul espoir ne tient plus dans une hypothétique prise de conscience de ces personnels en matière d’urgence climatique, mais il passe par une refonte totale de tous les mécanismes qui ont permis et encouragé ce mépris du bien commun des Guyanais ! Il faut reprendre le contrôle et imposer une transparence totale dans chaque maillon de la chaîne (Préfecture, DEAL, ARS, Coderst, Ministère Outre-mer, BRGM, …)

3 Mars 2019

#StopMontagne d'or : la nouvelle infographie 2019...

Découvrez la nouvelle infographie "Or de Question" sur le projet #Montagnedor sous ses plus sombres aspects et les liens essentiels pour tout savoir sur la convergence des luttes contre le projet Montagne d'or !

LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE...

1 Mars 2019

Les Métaux lourds : Futur scandale sanitaire en Guyane ?

Selon les chiffres mêmes de la Cie Montagne d'or,

alors que la multinationale russe Nordgold partira avec ses 85 tonnes d’or, elle laissera sur sa colline et son barrage de déchets miniers (300 millions de tonnes en tout), pas moins de 200 000 tonnes de 6 métaux lourds et toxiques, dont 12 500 tonnes d'Arsenic, susceptibles de rejoindre le réseau hydrographique du bassin de la Mana, Awala-Yalimapo et St-Laurent du Maroni, au gré du marnage des marées.

LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE...

15 FEVRIER 2019

CHEVAL DE TROIE alluvionnaire & Mega-industrie russo-canadienne !

               VERSION ANGLAISE 

VICTOIRE JUDICIAIRE POUR

LES OPPOSANTS À LA MONTAGNE D'OR

Plus d’un an après le dépôt du recours, le juge administratif a donné raison à l’association requérante Maïouri Nature Guyane, partenaire du collectif Or de question. Le collectif se félicite de cette première victoire dans la lutte contre le projet Montagne d'Or et l'extractivisme industriel en Guyane.

L’annulation de l’arrêté Préfectoral se base au moins sur deux moyens :

1- le tribunal a estimé que les travaux d'exploitation d'or alluvionnaire autorisés par l’arrêté du préfet de la Guyane et le programme d’extraction industrielle envisagée dans le même secteur, connu sous le nom de « Montagne d’Or », situés à proximité immédiate l’un de l’autre, constituaient en fait un seul projet d’exploitation minière. Il y a donc eu « saucissonnage » de l’étude d’impact.

2 - le tribunal a jugé que l’Autorité Environnementale, en l’espèce un fonctionnaire de la direction de l’environnement, de l’aménagement du logement (DEAL) de Guyane, ne disposait pas de l’autonomie requise par rapport au préfet de la Guyane, signataire de l’arrêté en litige.Lire ici le communiqué de presse de Tribunal Administratif de Cayenne et l’intégralité du jugementLire le communiqué de presse du Collectif Or de Question

Deux articles de Guyaweb décryptent ce jugement :

L'Autorité Environnementale de la DEAL jugée illégitime. (15 fev.2019)

et un article juridique de F. Farine (12 Fev. 2019)

LIRE LA SUITE DE CET ARTICLE...

POUR UN MORATOIRE DE L'UTILISATION DU CYANURE DANS L'INDUSTRIE MINIÈRE EN EUROPE

Les industriels utilisent massivement le cyanure pour extraire l’or des roches, causant des dangers irréversibles pour l’environnement et la santé. Les collectifs et associations mobilisés contre l’exploitation industrielle de mines d’or, demandent conjointement un moratoire sur l'utilisation du Cyanure.

Cette initiative à pris naissance à Salau lors du Festival Stop Mine d'août 2018 organisé par les opposants au projet minier Stop Mines Salau, de cette commune d'Ariège.

En l'attente d'une pétition européenne (en préparation), en amont des élections européennes, voici un état des lieux des revendications :

- Le Communiqué de presse officiel en Français : Cliquez ici

- Press Release in English : Moratorium on cyanide use !

- Communicat de Premsa Castellana : Moratoria sobre el uso del cianuro !

CHRONOLOGIE DES ACTIONS

- 4 juin 2018 : Or de Question dénonce une modification des normes Cyanures en catimini : Lire ici le Communiqué : « Comment l'Etat augmente les rejets de cyanure dans nos cours d'eau pour faciliter l'implantation des multinationales en Guyane ».

LIRE LA SUITE DES ACTIONS...

DECEMBRE 2018

ACTION EN COURS : PAS DE PROLONGATION SUR LA CONCESSION MONTAGNE D’OR :

IL EST ENCORE TEMPS D’EN FINIR !

Bilan de l'action :

1 - Or de Question et Sauvons la Foret, à l’issue d’une campagne de médiatisation de cette consultation publique ont généré respectivement 2798 avis + 7330 avis = 10 128 avis défavorables qui ont été versés sur la plateforme du ministère de l’Economie et des finances.

2 - WWF avait réalisé une sensibilisation similaire auprès de ses adhérents ; on peut envisager des milliers de contributions supplémentaires !

3- Mi-janvier, le Gouvernement n'a toujours pas rendu sa décision sur ce sujet fondamental.

Rappel de l'action achevée : PLUS QUE QUELQUES JOURS POUR AGIR : JUSQU'AU 14 DÉCEMBRE 2018, PARTICIPEZ À LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA DEMANDE DE PROLONGATION DES CONCESSIONS DE LA COMPAGNIE « MONTAGNE D’OR » N°215 ET 219 EN ENVOYANT UN AVIS NÉGATIF AU GOUVERNEMENT GRACE À CE FORMULAIRE EN LIGNE. ou en envoyant directement votre avis par mel à : consultations.earm2.deb.dgaln@developpement-durable.gouv.fr

Le collectif Or de question invite le gouvernement à tirer les conclusions du débat public sur le projet de mine industrielle en Guyane et à refuser de prolonger plus longtemps la controverse autour de ce projet inacceptable.

Plus d'informations sur le dossier de la consultation publique en cours sur le renouvellement des concessions de la compagnie Montagne d’or : https://www.economie.gouv.fr/demandes-prolongation-concessions-compagnie-miniere-montagne-or-elysee-guyane

POUR RAPPEL : Le Projet Montagne d'or est un projet de mine d'or climaticide, qui détruirait la forêt primaire de Guyane en générant 300 millions de tonnes de déchets miniers, 200.000 tonnes de métaux lourds et toxiques, 50 millions de tonnes résidus cyanurés, la consommation de 470.000 litres d'eau par heure, l’utilisation de 10 tonnes de cyanure et de 18 tonnes d’explosifs par jour !

le 30 juin 2019, alors que l'on attend toujours une réponse de l'Etat, une Tribune sur cette prolongation a été publiée dans le quotidien national Le Parisien.

SEPTEMBRE 2018

S'INFORMER ET AGIR A TOUT MOMENT


POUR NE LOUPER AUCUN ÉPISODE DES ACTIONS DU COLLECTIF "OR DE QUESTION" CONTRE LA "MONTAGNE D'OR"

1 - CONSULTEZ NOTRE SITE INTERNET : ORDEQUESTION.ORG

2 - Les actions locales et les rencontres citoyennes sont à consulter sur la page Facebook OR DE QUESTION. (accessible même sans inscription FB)

3 - CONSULTER la revue de presse actualisée sur ce lien SCOOP IT. (déjà + de 1000 articles !)

25 FEVRIER 2018

AGIR - AGIR - AGIR ... MAINTENANT

AIDEZ-NOUS A POURSUIVRE LA LUTTE CONTRE LE PROJET MONTAGNE D'OR

VOS DONS SONT NOS SEULES RESSOURCES

 La lutte militante et opiniâtre a un prix : il nous reste encore beaucoup à faire pour informer la population des impacts des méga-mines industriellesLes conséquences seront dramatiques d’un point de vue économique, social, sanitaire, droits humains et environnemental...Le formulaire d’appel aux dons Hello Asso est accessible ici : formulaire sécurisé.

 Ces dons serviront à financer nos campagnes d'actions (impression de tracts et affiches, insertion dans la presse locale, banderoles, locations de matériels, etc). Ensemble, restons DÉTERMINÉScontre des TERRES MINÉES.

22 FEVRIER 2018

ACTION JURIDIQUE


Le Collectif "Or de Question"

SAISIT LA JUSTICE CONTRE LA MONTAGNE D'OR

Vendredi 9 février, le Collectif Or de Question a déposé un recours au Tribunal Administratif contre le permis d'exploitation aurifère au lieu-dit Boeuf-mort, cheval de Troie du projet de méga-mine industrielle de la Compagnie Montagne d’Or.

Le 13 décembre dernier, la Préfecture de Guyane octroyait ce permis, malgré 7.613 avis négatifs déposés par le Collectif contre le projet.

- Cette participation record n’aura pas suffi à infléchir la décision du commissaire enquêteur qui, passant sous silence plus de 2000 objections argumentées, a rendu un avis positif sur le projet de la société minière.


Lire la suite ici

13 NOVEMBRE 2017

EMPLOIS DURABLES vs MÉGA-INDUSTRIE MINIÈRE

Le TOP 25 DES FILIÈRES 

D'EMPLOIS D'AVENIR EN GUYANE

Face à l'industrialisation de la filière minière, une des industries les plus polluantes au monde, le Collectif "Or de Question" vous propose un ensemble de solutions innovantes, pour un développement alternatif, local, durable, respectueux de l'environnement et de l’humain, avec des dizaines de métiers et des milliers d’emplois à la clé !

TELECHARGEZ la version pdf : Pourquoi il faut dire OUI aux filières d'emplois d'avenir

(670 ko)

Lire la suite ici :

Le TOP 20 DES RAISONS DE SE MOBILISER

CONTRE LE PROJET MINIER "MONTAGNE D'OR"

Nous vous proposons à la diffusion, sans modération,

LE TOP 20 DES RAISONS de se mobiliser contre le projet Montagne d'or.

Sans votre participation citoyenne, massive et déterminée, le combat de David contre Goliath, ne sortira pas gagnant !

TELECHARGER ICI LES 20 RAISONS DE DIRE NON À L'INDUSTRIE MINIERE

Téléchargez ici la version qualité : TOP 20 Format print ((1,8 mo)

Lire la suite ici :

12 AVRIL 2017

 105 organisations du monde disent non à la méga-mine d’or industrielle en Guyane.

Le 22 février dernier, le collectif guyanais Or de Question, appuyé par 6 ONG nationales, disait non à la méga-mine d'or industrielle en Guyane. Depuis, ce sont plus de 120 000 personnes qui ont soutenu individuellement cet appel par une pétition internationale. La société civile internationale s'est fortement mobilisée et ce sont désormais 105 organisations originaires de 25 pays qui demandent à l'Etat français l'arrêt immédiat du projet "Montagne d'or" porté par les sociétés canadienne et russe, Columbus et Nordgold, ainsi qu'un moratoire sur tout projet de méga-mine industrielle d'or dans cette région.Le communiqué de presse suivant, traduit également en espagnol et en anglais, est téléchargeable à la suite (press release in English below / comunicado de prensa en Español abajo).Pour découvrir ce communiqué de presse et la liste des 105 ONG, consulter le site de « Ingénieurs sans frontières / SystExt ».

23 MARS 2017

   Revue de presse et actions du Collectif "Or de Question" .

1 - Toutes personnes souhaitant s'informer sur l'action nationale et régionale "NON A LA MÉGA-INDUSTRIE MINIÈRE EN GUYANE" peuvent désormais consulter la revue de presse actualisée sur ce lien SCOOP IT.2 - Les actions locales et les rencontres citoyennes sont à consulter sur la page Facebook OR DE QUESTION. (accessible même sans inscription FB)

2bis - CONSULTEZ NOTRE NOUVEAU SITE INTERNET : ORDEQUESTION.ORG

3 - Le communiqué de presse et le Dossier de presse officiels sont téléchargeables sur le site de notre partenaire "Ingénieurs sans frontières / SystExt" sur ce lien.

4 - L'appel à soutien international (en français, anglais, espagnol et allemand) contre la Méga-industrie minière en Guyane sur ce lien.

Pour adhérer gratuitement au collectif, le soutenir et recevoir nos informations, faites un mail à ordequestion@gmail.com - ayant pour objet : "Je soutien le collectif Or de Question" avec nom, prénom, ville et pays

Le Collectif citoyen "Or de Question" est opposé aux projets industriels d'exploitation minière en Guyane. Apolitique et non-violent

22 FÉVRIER 2017

   Conférence de presse inaugurale du Collectif « OR DE QUESTION » .

La conférence de presse du Collectif « Or de Question » regroupant 20 Organisations Non Gouvernementales (ONG) sous un même objectif, à savoir « CONTRE L'IMPLANTATION DE LA MÉGA-INDUSTRIE MINIÈRE INTERNATIONALE EN GUYANE» a eu lieu le 21 février 2017, à Cayenne (Guyane Française).

Nous avons réussi à regrouper un large panel de la riche diversité citoyenne guyanaise qui ont ouvertement dénoncé la volonté de l’Etat français d’imposer l’implantation de multinationales aurifères (en l’occurrence le consortium russo-canadien Sotrapmag-Colombus-Nordgold) au mépris des intérêts des peuples guyanais.

Organisations et personnalités, rejoignez-nous pour nous donner plus de force : mel : ordequestion(at)gmail.com

CONSULTER et TÉLÉCHARGER l’intégralité des documents rédigés par le collectif « Or de Question » en partenariat avec les « Ingénieurs sans frontières / SystExt » et la Revue de presse de cet évènement .

LIRE LA SUITE.

04 JANVIER 2017

   ACTION CITOYENNE URGENTE : « La sale mine du nouveau Code minier ».

Les 17 et 18 janvier 2017, la Commission du développement durable de l'Assemblée Nationale examinera la proposition de loi portant adaptation du code minier au droit de l'environnement. Celle-ci sera ensuite discutée, en séance publique, en première lecture,à l'Assemblée Nationale et soumise au vote de nos député(e)s après débat.

Nous vous proposons de mener une campagne de mobilisation citoyenne afin d’interpeler nos députés au moyen de cartes-pétitions pour leur demander d'amender le texte....avant le 13 janvier 2017.

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18 DECEMBRE 2016

   L'industrie aurifère en bonne voie pour faire passer son nouveau code minier !

Voici une SYNTHÈSE DES REMARQUES de 16 FICHES pour mieux comprendre la proposition de loi [ppl nº 4251] portant adaptation du code minier au droit de l’Environnement.


Lire la suite ici :

08 DECEMBRE 2016

  Communiqué du Conseil Consultatif des Populations Amérindiennes et Bushinengué

Remarquable et historique !

Le Conseil Consultatif des Populations Amérindiennes et Bushinengué, (CCPAB) dans un courrier du 4 décembre 2016, dénonce le mega-projet minier du consortium russo-canadien Nordgold et en revendique sa suspension immédiate.

Le CCPAB alerte aussi sur un dossier fondamental à savoir les énormes demandes de retrocession de forêts primaires  (200 000 ha) , destinées à la destruction afin de fournir, via la Biomasse industrielle, l'énergie réclamée par les multinationales minières qui frappent à la porte (dont Newmont, Iamgold soit 3 X 20 MegaWatt).

©opyleft Patochard 2016 

Toute l'équipe de Maiouri Nature salue et soutient la lucide et courageuse démarche du CCPAB et toutes les revendications évoquées dans ce courrier.LIRE LA SUITE

Le 11 déc 2016, l'Organisation des Nations Autochtones de Guyane (ONAG) communique son soutien au CCPAB 

Le 12 décembre 2016, la Fédération des Organisations Autochtones de Guyane (FOAG) a elle aussi soutenu cette communication.

Légende Photo : Jocelyn Thérèse, Président du CCPAB

Journées des Peuples Autochtones 2013 © Phil. B

22 OCTOBRE 2016

   La "grande braderie" de la forêt guyanaise continue !

3 NOUVEAUX PERMIS DE RECHERCHE AURIFÈRE EN CONSULTATION PUBLIQUE

sur une surface cumulée de 6 500 hectares - commune de Roura

Jusqu'au 06/11/2016 – Consultation sur la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « Permis Changement » en Guyane, présentée par la société IAMGOLD CANADAJusqu'au 06/11/2016 – Consultation sur la demande de permis exclusif de recherches dit « Permis Changement Nord » en Guyane, présentée par la CIE MINIÈRE BOULANGERJusqu'au 06/11/2016 – Consultation sur la demande de permis exclusif de recherches de mines dit « Permis Guadeloupe en Guyane» , présentée par la société ATENORA découvrir sur LE SITE DU MINISTÈRE DE L'ECONOMIEVeuillez trouver sur ce lien, l'une des trois contributions envoyée dans les délais légaux.


APPEL AUX LANCEURS D'ALERTES : Afin d'améliorer sa mission d'investigation et d'optimiser la convergence des luttes contre les projets miniers, Maïouri Nature recherche les procès verbaux des séances de Commissions des Mines (Guyane) de 2015 à 2016 ! La consultation citoyenne de ces documents administratifs nous est refusée depuis de nombreuses années. La confidentialité de nos partenaires sera de rigueur.

A ce titre, Maiouri Nature a envoyé un courrier ce 7 novembre, un courrier à Mr Jacques Toubon, Défenseur des Droits, afin que la société civile puisse accéder aux procès verbaux des Commissions des Mines. Télécharger ici, le courrier précité.

22 OCTOBRE 2016

   L'AFD et le Lobby minier rêvent de mines en Guyane !

Le 28 septembre dernier, à l’initiative de l’AFD (Agence Française de Développement) a eu lieu en salle de délibération de la CTG à Suzini, une conférence intitulée : « Quel modèle économique pour quelle Guyane ? » .

Toute l'après midi fut consacrée à ce dont l'AFD rêve pour la Guyane : des mines d'or partout, principalement des multinationales étrangères (cf La Lettre A.fr du 13/10/16).

Reste à surmonter un obstacle de taille : faire accepter cela au peuple guyanais, qui ne voit pas forcément d'un bon œil de se faire "or-piller" par les Russes, Canadien et Cie...

Fort de son expérience à l'international, Gilles Kleitz, directeur du Parc Amazonien, au cœur duquel les camps illégaux d'orpaillage ne cessent de croitre, a trouvé utile de passer une demi-journée à partager avec le lobby minier ses conseils afin que le lobby industriel obtienne plus rapidement cette acceptabilité populaire !!! (a réécouter plus bas à la 28eme minute du fichier #5)

Carol Ostorero (Cie Minière Espérance / Fedomg), Michel Jebrak (Prof Université Guyane),

Denis Burlot (CTG) et Thierry Maquaire (Le Kotidien - Animateur de ce débat)

Découvrez le compte-rendu de cette après-midi, vu par Le Kotidien, media web local, très proche du lobby minier.

Un premier article évoque les propos des différents intervenants à savoir : (Fedomg avec Carol Ostorero + Michel Jebr

Lire la suite ici :

Découvrez dans ce dossier spécial tous les éléments en notre possession, délivrés par l'administration en charge de ce projet (DEAL), la multinationale et de leurs bureaux d'Etudes associés (WSP & Biotope) mais aussi l'analyse de spécialistes des désastres environnementaux que génère ce type de méga-projets miniers dans le monde... à la différence qu'ici, cela se passe au cœur de la SEULE FORÊT TROPICALE HUMIDE PRIMAIRE DE LA RICHE EUROPE, dont l'énorme biodiversité faunistique et floristique n'a même pas été encore inventoriée.

Lire la suite ici

La visite de la Secrétaire d’Etat, chargée de la Biodiversité, Barbara Pompili, en Guyane,

a provoqué une levée de boucliers du milieu associatif et écologiste guyanais.

Dès son arrivée, Maïouri Nature avait publié une Lettre ouverte afin de mettre en exergue la menace de quatre mega-projets miniers industriels, présentés lors d'une conférence, organisée par l’AFD, le 28 septembre dernier.

Dans ce courrier, nous interpelions Barbara Pompili sur l’ambiguïté et les dangereux mélanges de genre, au sein de la classe politique et le cautionnement d’organisations qui sont censées s’occuper de préserver notre patrimoine naturel.

 Lire la suite ici : 

Non ! Madame la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité,

l'activité minière industrielle durable et propre, ça n’existe pas...

Et cela n'aurait aucun impact sur l'activité illégale de l'orpaillage !

Madame Ségolène Royal, Ministre de l'Environnement

Tandis que votre Secrétaire d'Etat, Mme Barbara Pompili, poursuit sa visite de la Guyane, à la rencontre des élus, associations, services de l’Etat, avec la prétendue charge de défendre notre incroyable biodiversité, nous découvrons ce jour, dans la presse locale (1) qu'elle s'est positionnée pour une activité minière industrielle durable... 


Madame la Secrétaire d'Etat,

L'objet de nos préoccupations actuelles concerne les méga-projets aurifères, à ciel ouvert, sur l'Ouest de la Guyane qu’envisage le lobby minier, soutenu par les élus de la majorité territoriale. 

1 : Colombus-Nordgold dit La Montagne d'or 

- 2 : Newmont Mining dit Bon Espoir 

- 3 : Cie Minière Espérance. 

Mais aussi à l'Est, le retour du projet minier Iamgold, pourtant annulé en 2008 après 2 ans de lutte citoyenne. 

Lire la suite ici : 

Le projet d’Arrêté de Protection de Biotope du secteur minier de la Montagne de Kaw est en consultation

JUSQU’AU VENDREDI 7 OCTOBRE MINUIT

Nous vous encourageons a donner votre avis en envoyant un mail à l’adresse suivante :mnbsp.deal-guyane@developpement-durable.gouv.frVous pouvez vous inspirer de notre contribution à cette consultation publique en la téléchargeant ici.Pour consulter le projet et la cartographie, cliquez ici (actif jusqu’au 7 oct inclus) :

Tomber sous le charme d’une maison créole aux rideaux qui virevoltent, s’apaiser au bord d’une plage, jonchée de bois flottés, contempler les collines verdoyantes et préservées de l’ile de Cayenne, s’apaiser en découvrant les bougainvilliers versicolores de nos paisibles avenues,...… quand le « beau »  s’invite à notre yeux, il captive notre esprit, occulte nos préoccupations et notre égo. L’émotion esthétique est d’utilité publique ; face à elle, nous sommes totalement disposés à accueillir la créativité, le goût de l’ouvrage bien fait, l’altérité, une bonne occasion de rencontrer son prochain.Fin septembre, la CACL a organisé des rencontres pour élaborer son PLAN PAYSAGE de l’Agglo !

Maiouri Nature y a contribué en proposant un recueil de remarques récoltées au fil de nos déambulations urbaines.  Nous avons successivement évoqué les aménagements du littoral, l’affichage publicitaire en terme de respect de l’environnement mais surtout de la Sécurité routière, la place de l’arbre dans la ville, le respect des Plan locaux d’Urbanisme, les déchets sur les plages et ailleurs, les déplacements doux   

Lire la suite ici :

De par sa position géographique, la Guyane connait, chaque année, un départ massif de sa population durant toute la période dite «  des grandes vacances  », soit de début juillet à la fin août.

Toujours égal à lui-même, l’État profite de la torpeur estivale pour publier des arrêtés et consultations publiques concernant des sujets fondamentaux pour notre département au profit d’obscures intérêts particuliers, afin, bien entendu, de limiter les contributions citoyennes contradictoires.

Lire la suite ici : 

En 2009, les opposants à la mine d’or du Cerro de San Pedro au Mexique inauguraient la journée internationale contre la méga-industrie minière devant l’ambassade du Canada à Mexico.

5 ans après, en 2013, alors que la relance de l’activité minière surprenait les habitants des campagnes européennes, le village de Tennie, dans la Sarthe, manifestait lui aussi son opposition au projet de destructions annoncées le concernant.

Les années qui ont suivi, plus d'une centaines mobilisations ont eu lieu à l'occasion de cette journée dans une cinquantaines de pays et de territoires.

Lire la suite ici : 

Tout d'abord, saluons la création du Collectif « Or de Question »

Collectif citoyen opposé aux projets industriels d'exploitation minière en Guyane. 

Apolitique, non violent et bienveillant, né à Kourou le 14 juillet 2016. 

A découvrir sur ce lien Facebook, accessible par tous, même sans compte FB

Mail : ordequestion@gmail.com

Twitter : @ordequestion Hashtag ‪#‎ordequestion‬ ‪#‎stopnordgold‬

1 - Une PÉTITION contre le Projet Colombus - Nordgold lancée par les Cyber-acteurs : Votre souris a du pouvoir !

2 - Un nouveau document vidéo sur le net concernant le projet Nordgold réalisé par WSP, bureau d’études canadien, prestataire du lobby minier.

3  - Pascal Canfin, Directeur Général du WWF France, était cette semaine en voyage en Guyane. Dans un article de France-Guyane, il évoque « ses sérieux doutes sur l’opportunité » du projet Nordgold, précisant « qu’il ne croit pas l’opérateur capable de mener à bien ce projet en respectant la loi française ». Une déclaration inattendue et encore timide mais appréciée…

4 - Un article du scientifique Pierre-Michel Forget (MNHN), ex-president de l’Association for Tropical Biology and Conservation (ATBC). Il analyse la hausse du cours de l’or liée au Brexit et évoque le projet Nordgold en Guyane Française : The untold environmental costs of the Brexit vote.


5 - Nos communiqués chez notre partenaire de Métropole, l’association "Humanité & Biodiversité", présidée par Bernard Chevassus-au-Louis, et Hubert Reeves président d’honneur. A découvrir ICI et LA.

Tout d'abord, saluons la création du Collectif « Or de Question »

Collectif citoyen opposé aux projets industriels d'exploitation minière en Guyane. 

Apolitique, non violent et bienveillant, né à Kourou le 14 juillet 2016. 

A découvrir sur ce lien Facebook, accessible par tous, même sans compte FB

Mail : ordequestion@gmail.com

Twitter : @ordequestion Hashtag ‪#‎ordequestion‬ ‪#‎stopnordgold‬

1 - Une PÉTITION contre le Projet Colombus - Nordgold lancée par les Cyber-acteurs : Votre souris a du pouvoir !


2 - Harry Hodebourg, délégué Régional de CAP 21 en Guyane s'exprime sur son opposition au projet de Mega-mine d'or industrielle "Colombus Nordgold". Il répond aux questions de Gilles Vernet au micro de Radio Peyi. Le REPLAY du débat est disponible ICI :

3 - Un nouveau document vidéo sur le net concernant le projet Nordgold réalisé par WSP, bureau d’études canadien, prestataire du lobby minier.

4  - Pascal Canfin, Directeur Général du WWF France, était cette semaine en voyage en Guyane. Dans un article de France-Guyane, il évoque « ses sérieux doutes sur l’opportunité » du projet Nordgold, précisant « qu’il ne croit pas l’opérateur capable de mener à bien ce projet en respectant la loi française ». Une déclaration inattendue et encore timide mais appréciée…

5 - Un article du scientifique Pierre-Michel Forget (MNHN), ex-president de l’Association for Tropical Biology and Conservation (ATBC).Il analyse la hausse du cours de l’or liée au Brexit et évoque le projet Nordgold en Guyane Française : The untold environmental costs of the Brexit vote.

6 - Nos communiqués chez notre partenaire de Métropole, l’association "Humanité & Biodiversité", présidée par Bernard Chevassus-au-Louis, et Hubert Reeves président d’honneur. A découvrir ICI et LA.

On apprend à l'instant que le bureau d’Etudes BIOTOPE Guyane tente l’impossible : inviter toutes les personnes, dont la fonction est de protéger notre Guyane, en pleine trêve estivale, à une petite « sauterie », dans les locaux même du consortium minier Colombus-Nordgold. Mais si, l'invitation est ICI, et c'est le 8 juillet à Rémire !

Objectif de cette rencontre : présenter l’état initial de la biodiversité dressé par BIOTOPE. Quel challenge et prouesse que de prétendre avoir inventorié la riche biodiversité des 19 000 hectares de forêt équatoriale des huit concessions Colombus-Nordgold ! Nous reviennent alors les constats d’un scientifique de l’IRD, au séminaire « Pour des outre-mers acteurs de la biodiversité », avouant, malgré une carrière sur le terrain, n’avoir pas découvert 2% de ce que recelait la forêt en matière faunistique et floristique.

Lire la suite ici :

29 JUIN 2016 

   Les Dossiers Nordgold du quotidien France-Guyane !

Depuis samedi 25 juin, le quotidien France-Guyane publie chaque jour, une pleine page sur le mega-projet de mine d’or industriel, à 110 km de Saint-Laurent. 

Sous la plume d’Arnaud Saint-Maxent, différents aspects ont été traités au fil des jours. 

Présentation des articles et leur lien pour leur lecture complète : (Les premiers articles sont désormais en accès libre. Les derniers le deviendront d’ici peu, selon toute logique… ?)

1- L’or sur la montagne : présentation du projet

2- Interview du Directeur des opérations Colombus / Nordgold... et ses nombreux commentaires citoyens

3- L’impact sur l’Environnement : interview de Chantal Roy, (Environnement Nordgold) et de Harry Hodebourg (Cap 21).

4- Nordgold au Burkina-Faso : le rapport qui fâche ! Interview de l'ONG catholique Suisse "Action de Carême" qui dénonce les atteintes sociales et environnementales au Burkina-Faso.

5- Les promesses d’emplois

6- L'énergie en question - et une interview de la déléguée au développement durable, aux mines et à l'énergie, à la CTG.

27 JUIN 2016 

   Le DEAL ... pour la paix environnementale !

La cellule « Biodiversité & Milieux naturels » de la Deal Guyane a organisé, ce 14 juin, avec le bureau d’études Biotope, un atelier pour le moins opportuniste vu les projets industriels en cours. Intitulé ERC, soit «Eviter, Réduire et Compenser», cet atelier évoquait les dommages sur les milieux naturels de ces grands aménagements, bien souvent inutiles pour le citoyen mais très rentables pour les multinationales.

Au cours de cet atelier, les deux premières options "EVITER" et "REDUIRE" ont rapidement été éludées au profit de la fumeuse notion de "COMPENSATION". 

Lire la suite...

15 JUIN 2016 

   Auplata : Cyanure et Spéculation boursière en Amazonie française

La société minière Auplata lève actuellement des fonds en bourse pour financer sa future usine de cyanuration, autorisé par la DEAL en nov. 2015, à Dieu Merci, sur la commune de Saint-Elie. Un article de Guyaweb à découvrir sur ce lien. Son directeur s’explique sur cette étonnante vidéo* ; il n’exclue pas une OPA sur celle-là (4eme min)

* Patientez 3 sec. après message d'erreur

©opyright Patochard 2016  (cliquez sur l'image pour agrandir)

16 AVRIL 2016    

 Nos territoires ne sont pas « minables »

Alors que les projets d’extraction minière pullulent, la contestation s’amplifie et s’organise :  en Bretagne, en Ariège, dans le Morvan, au Pays Basque, dans la Sarthe, dans la Creuse ou encore en Haute-Vienne et en Guyane, les permis de recherches sont imposés par l’État, mais aussitôt dénoncés par les citoyens et les collectivités, attaqués en justice par les associations et rejetés en masse par les agriculteurs et les propriétaires des terrains concernés.     Télécharger le Communiqué du collectif Stop Mines..(pdf).

05 AVRIL 2016 

   La forêt guyanaise menacée par les mines d'or !

Le Quotidien web Reporterre a publié un article évoquant le soutien du Ministère de l'Economie pour l'industrialisation de la filière aurifère et l'implantation de multinationales en Guyane. Maiouri Nature a pu exprimer son opinion.

A lire sur ce lien.

05 MARS 2016 

   Le biomimétisme : s'inspirer de la Nature pour innover durablement !


le biomimétisme, vous connaissez ? Cette nouvelle approche consiste à s’inspirer de la Nature pour innover durablement, c’est l’Art d’extraire de la connaissance de la Nature.

Si on exploite la nature comme une source de connaissance, on a beaucoup plus à y gagner qu’en la détruisant.

Sur ce concept, notre forêt tropicale humide devient une véritable « plateforme pétrolière » d’innovations mais nous n’avons pas la « raffinerie », c’est à dire les universités, les laboratoires, les chercheurs...

Une vidéo-conférence remarquable d'Idriss Aberkane, (28 mn) dans le cadre des auditions au CESER  à visionner sur ce lien :Un discours qu’on aimerait plus souvent entendre de nos scientifiques locaux qui se complaisent à rester « neutre » dans les choix de société de notre département. ... et comme on l’évoque régulièrement : le monde ne sera pas détruit par les actes des gens de mal, mais par le Silence des gens de bien… voir de leur discrète complicité !

01 MARS 2016 

   Les pratiques des sociétés minières juniors

https://vimeo.com/119078260

   Cet article de William Sacher évoque la situation minière en métropole mais le principe est identique, partout dans le monde, et bien entendu, en Guyane Française, qui est la cible de plusieurs de ces sociétés minières dites « Juniors ». William Sacher est actuellement doctorant en économie du développement en Equateur. Avec Alain Deneault, il est le co-auteur de Noir Canada et de Paradis sous terre.     

En 2008, les deux journalistes ont été victimes du SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) ou « Poursuite stratégique contre la mobilisation publique » dite aussi «poursuite-bâillon».  

Lire la suite ici : 

19 JANVIER 2016 

   Petits arrangements entre amis à la Région !

La nouvelle équipe de la Collectivité Unique se partage les postes clés !

(Extrait de l'article de  Guyaweb) 

« Désormais, l’orpailleur et président de la Fédération des opérateurs miniers de Guyane (Fedomg) Gauthier Horth désigné « porte-parole » du groupe Guyane Audacieuse, disposera d’une voix au conseil d’administration (CA) du Parc amazonien et sera remplaçant de Didier Briolin au Parc naturel régional (PNRG) ! Pascal Gombaud, directeur du PNRG, n’a pas souhaité faire de commentaire à cette annonce. 

Au Parc amazonien, on s’étonne, puisque Gauthier Horth a « toujours été opposé au parc. Pourquoi veut-il travailler avec nous ? » Arborant un large sourire, Gauthier Horth s’est dit « très heureux » de cette nouveauté et annonce qu’il va « défendre au plus l’intérêt des guyanais » pour un « retour aux populations des ressources » et pour se pencher sur la « commercialisation » des dites ressources. Aux côtés de M. Horth, Hélène Sirder, Jehan Maignien (podologue à Saint-Laurent) et Hervé Robineau, conseiller d’Awala-Yalimapo. « Ça va être chaud » présage-t-on déjà au PAG (Parc Amazonien).

(...) MM Sirder et Galimot siégeront à la commission des mines, pilotée par le préfet. Les sièges étaient autrefois occupés par MM Alexandre et Sirder (ainsi que MM Ostorero et Canavy respectivement pour représenter les miniers et le conseil général »

©opyleft Patochard 2016  (cliquez sur l'image pour agrandir)

O6 JANVIER 2016 

   Les caricatures de Patochard auxquelles vous avez échappé en 2015 !

https://sites.google.com/site/maiourinature/actualites-2011/TRESORcolombus.jpg
https://sites.google.com/site/maiourinature/actualites-2011/5-janv-taubiranaconda_W.jpg
https://sites.google.com/site/maiourinature/actualites-2011/PatochardSirdercop-21W.jpg

1 - Réserve Naturelle Trésor : un caïman dans le poulailler !

On a pu lire sur le site de la Réserve Régionale Trésor  : « L’été des spécialistes : ne manquez pas l’occasion de découvrir les spécialités des chercheurs de Guyane ! (…) Ils partageront leurs sujets de prédilection concernant la préservation du patrimoine naturel Guyanais,… Le 18 juillet 2015 : Les fougères et plantes de sous bois, visite animée par Michel BOUDRIE (membre, en tant qu'expert géologue, du Conseil Supérieur Régional de Protection de la Nature) - CSRPN …»

On pourrait s’attendre, de la part de l’équipe d’une Réserve Naturelle Régionale, qu’elle décline ouvertement les différentes « casquettes » de ses animateurs, intervenant auprès du public dans le cadre de l’Education à l’Environnement. Les visiteurs auraient pu ainsi interroger ce soit disant « protecteur de la Nature » sur une autre de ses spécialités, à savoir l’industrie minière, reconnue comme étant l’une des plus polluantes au monde, sans aucun bénéfice pour les populations locales ; le projet de la Montagne d’or vous connaissez ? Infos ICI et ).

Lire la suite ici :


Deux événements majeurs vont bientôt permettre aux citoyens d’orienter leur avenir : - la COP 21, rendez-vous historique planétaire en terme de sauvegarde de l’Environnement et de qualité de vie - les élections régionales, dont les élus auront à conduire le choix de société voulu par les Guyanais.A ce titre, Maiouri Nature Guyane dénonce, au travers d’un visuel, trois grands projets qui menacent le futur écologique et sociétal de notre territoire. Des projets auxquels ne s'opposent aucun parti politique, candidat aux prochaines élections régionales, ni même d'ailleurs, aucune Organisation Environnementale. Pire encore, ces projets sont même présentés comme un outil de développement économique.Pourtant l'actualité de notre proche voisin nous lance un nouvel et tragique avertissement.Le 5 novembre, au Brésil, de fortes pluies ont causé la rupture de deux barrages de déchets miniers appartenant à des multinationales.Outre de nombreuses pertes humaines, la coulée de boue chargée en métaux lourds (plomb, chrome, arsenic, et autres produits toxiques) a parcouru 650 km en 16 jours sur le fleuve Doce, avant de contaminer l’océan atlantique.Les images de la plus grand catastrophe de l’histoire du Brésil, (dixit son Ministre de l'Environnement), nous permettent de  mesurer l’ampleur des dommages causés à l’Humanité pour les profits, à court terme, d’une poignée d’industriels.

MAIOURI NATURE MAINTENANT SUR FACEBOOK

03 SEPTEMBRE 2015 

   L'orpailleur Rexma à Saül débouté - le Medef à Cayenne discrédité !

Le CODERST* s'est réuni le 2 septembre 2015 pour statuer sur la demande d’Ouverture de Travaux Pour rappel, depuis 2006 les habitants de Saül, soutenus par les associations écologistes locales et nationales, s'opposent aux permis de recherche et d'exploitation aurifère dérogatoires (2012) obtenus par la société Rexma dans des conditions obscures. 

L'ouverture des travaux miniers, aux portes du village (4km), est donc a nouveau bloquée. La majorité des habitants demandent l'annulation définitive du permis d'exploitation. 

Le CODERST n’a qu’un avis consultatif mais celui-ci est généralement bien suivi par la Préfecture. * Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques

25 AOUT 2015

Le caricaturiste Patochard contre le "cirage de pompes" quotidien


Le week-end dernier, la Presse Quotidienne Régionale nous a gratiné d'articles dithyrambiques sur la visite protocolaire de notre Ministre de L’Economie, sans oublier la Une du 21/08, des plus surréalistes, qui vaut son pesant d’or !

Plutôt que de longs discours, un peu d’humour… et de l’info !

  Dessin Copyleft Patochard

Un article de L’AFP / Libération, qui laisse la place à la contradiction :

Macron plaide en Guyane pour l'augmentation de l'activité aurifère

Ségolène Royal, Ministre de l'Environnement, répond en direct ce matin (27 août) à un collaborateur de Maiouri Nature, dans la matinale de France-Inter, sur l'insensé projet de la multinationale canadienne Colombus Gold.

Lire la suite ici :

7 AOUT 2015 

  Usine de cyanuration à St-Elie : cynisme et arrangements en période estivale (2)

Voici la contribution que l’association Maiouri Nature a annexé au registre de l’enquête publique dans les délais légaux :

– Eu égard à l’importante dangerosité de ce projet industriel, d’intérêt particulier,

– Eu égard aux dommages irréversibles qu’un accident industriel pourrait causer à ce secteur, espace naturel à haute biodiversité, que l’on va détruire avant même d’avoir pris le temps de l’inventorier, bien communs des Guyanais et de l’Humanité,

– Eu égard à la nécessité pour la société civile d’étudier collaborativement la complexité de ce procédé industriel ICPE

30 JUIN 2015 

   Orpaillage : propagande, cynisme et petits arrangements en période estivale ! !

36 300 ha de forêts livrés aux forages exploratoires sauf mobilisation citoyenne d'ici début juillet

Dessins Patochard

Une propagande martelée pendant des années par la FEDOMG a réussi à persuader de nombreux hauts fonctionnaires que la mise en place d'orpailleurs légaux sur des sites clandestins, allait régler le problème posé par les orpailleurs illégaux.Ce dogme répandu à longueur d'interview par la filière minière avait presque fait oublier la fameuse phrase d’un officier de Gendarmerie, il y a quelques années : « Entre orpaillage illégal et orpaillage légal, il n'y a que l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette ».Le nombre de procédures judiciaires traitant de la question ces dernières années en Guyane et l'actualité toute récente concernant la mise en examen du président de la FEDOMG prouve, hélas, la triste réalité du terrain.L'orpaillage rapporte beaucoup à un petit nombre mais coûte très cher à la société guyanaise.- Maiouri Nature demande qu'une enquête administrative soit ouverte afin que nous connaissions le montant total de toutes les subventions accordées à la filière minière, cette dernière décennie, et la destination réelle de ces fonds publics.

Lire la suite ici

Le Communiqué en pdf ici...


Un des plus beaux littoral cayennais risque de disparaître sans une mobilisation citoyenne

Le 14 juillet 2014, un promoteur immobilier a déposé un permis de construire pour un immeuble de 2 appartements haut standing au Service Urbanisme de Cayenne.

Le 22 janvier 2015, soit plus de SIX MOIS plus tard, le Service Urbanisme n'ayant étonnamment pas statué sur ce permis dans les deux mois de délais légaux, le promoteur immobilier a affiché le panneau de permis de construire officiel sur le bord de la parcelle BM 263, en bordure de la petite plage de Bourda.             

Lire la suite :

07 JANV 2015 

  Je suis Charlie !

Un dessin de Patochard, le caricaturiste de MNG, en hommage à l'équipe de Charlie Hebdo, lâchement assassinée ce mercredi 7 janvier 2015.En 2008, Charlie Hebdo, sous la plume d’Antonio Fischetti, avait effectué un reportage sur l'orpaillage en Guyane.Il avait alors fait appel à des membres fondateurs de Maiouri Nature Guyane, en tant que correspondants locaux. Au final, la conclusion de son reportage était sans appel et en phase totale avec nos convictions ! Citons le journaliste : « L’or ne sert à rien (…) Un empoisonnement massif, donc, et tout ça pour des bijoux clinquants et moches, et des lingots à la con enfermés dans des coffres par des riches qui veulent le devenir encore plus».Bonne lecture ! (en cliquant SUR CE LIEN © Charlie Hebdo).

24 NOV 2014 

   A qui profiterait un second barrage hydroélectrique en Guyane ?

Notre majorité régionale a choisi de détruire des pans entiers de notre patrimoine naturel, l’une des dernières forêts anciennes en bonne santé de la planète :

Rodolphe Alexandre souhaite brûler 40 000 ha de forêt pour faire de la biomasse à grande échelle (1), Héléne Sirder, déléguée à l’environnement, soutient le projet d’un second barrage, 3 fois plus étendu que celui de Petit-Saut (1), et enfin, Carol Ostorero déléguée aux ressources naturelles, pèse de toute son influence pour que notre économie soit prise en mains par des multinationales minières (Auplata détient déjà 75 000 ha de permis et titres miniers,100 000 ha pour Newmont, Colombus 19 000 ha, Iamgold…)Quid du second barrage : Rodolphe Alexandre semble vouloir créer l’affolement en annonçant 180 000 habitants en 2020 sur le littoral !  Il justifie ainsi ses projets insensés ! Or, ce barrage répond seulement à la demande en énergie des compagnies minières citées plus haut mais aussi aux contrats d’énergie entre EDF le géant Eletrobras (2) au Brésil, qui ne peut plus, politiquement, imposer de barrages destructeurs dans son pays (Cf Belo Monte).

Lire la suite...

http://raoni.com/actualites-826.php

17 NOV 2014 

  Projet de Parc National à Kaw

Réactions suite à l’article paru sur GUYAWEB :Mme Sirder, déléguée à l’’environnement au Conseil régional, Présidente du PNR Kaw-Roura, refuse d’améliorer le statut de la Réserve Naturelle des Marais de Kaw au seul prétexte que cela pourrait nuire à l’exploitation de nos ressources naturelles.

A-t-elle pour seule mission de favoriser l’extraction minière non durable au profit de multinationales, au prétexte qu’elle en a été l’avocate dévouée ?Mme Sirder ne peut ignorer que le SDOM offre déjà 45% de notre territoire , c’est-à-dire de notre patrimoine national, à une industrie reconnue comme extrêmement polluante, aux retombées économiques négligeables (1 à 2 %) et peu pourvoyeuse d’emplois intéressant nos jeunes concitoyens.

…et ce, au lendemain du rapport du GIEC confirmant une fois de plus l’influence des activités industrielles dans le dérèglement climatique et l’importance des puits de carbone que sont les forêts anciennes ? - La multinationale minière Auplata (une petite poignée de dirigeants) possède déjà presque autant de surface de permis et titres miniers que certaines des plus grandes Réserves naturelles de France :75 000 hectares (à vérifier ici) !

Lire la suite...

29 OBTOBRE 2014 

  Projet d'arrêté préfectoral pour une meilleure protection du lac de Petit saut

Maiouri Nature Guyane a contribué via la formule offerte par la Préfecture de proposer en lignes des remarques sur les projets d'arrêtés qui gèrent la vie de notre département. Pour consulter la contribution de MNG sur le sujet du lac de Petit saut,cliquez ici.Pour consulter la page de consultation publique, cliquez là.- L'article de Guyaweb  du 6/11/14 : La réglementation s'attaque au braconnage sur Petit-Saut.

Où COMMENT IMPLANTER UNE SOMPTUEUSE VILLA SUR UN LOPIN DE TERRE ÉRODÉ PAR LA MER ?     

                            ...DÉCOUVREZ ICI LA MÉTHODE DU SERVICE URBANISME DE LA MAIRIE DE CAYENNE

L’association Maiouri Nature Guyane vient par la présente dénoncer une modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Cayenne en procédure simplifiée qui lui semble être illégale. (MODIF DU PLU DU 5 SEPT A TÉLECHARGER)  En effet, comme le spécifie l’article L 123-13-3 du code de l’urbanisme, la procédure de modification simplifiée n'est pas autorisée lorsqu’elle risque de :

- « …réduire un espace boisé classé, une zone agricole, naturelle, ou une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, du paysage et des milieux naturels, ni comporter de graves risques de nuisances.»

- « Elle ne peut pas majorer de plus de 20% les possibilités de construire résultant dans une zone

de l'application de l'ensemble des règles du plan »

- Or, dans l’affaire qui nous concerne, cette modification qui rend constructible une zone de 20 m de part et d'autre de la Route de Bourda (littoral ou Site Inscrit (1) (2)) va surtout aider à la réalisation d’un projet immobilier contre lequel notre association s’est engagée à lutter du fait de son implantation en un site naturel d’une grande valeur patrimoniale. 

Ainsi, jusqu'à présent, les parcelles,  BM 263 + BM 715 - BM 716 (ex-BM 264) et BM 29, rongées par l’érosion marine, ne bénéficiaient plus que d’une négligeable surface constructible. 

Suite à l’annulation de l’article 6 précité, ces parcelles, en « Site Inscrit » vont ainsi bénéficier d’un providentiel accroissement de leur surface constructible qui peut atteindre plus de 100%  pour la BM 263 et sans doute autant pour d'autres parcelles adjacentes, comme la BM29.Bref, bien plus que la limite des 20% accordés par le code de l'urbanisme pour les procédures simplifiées.

(1) Colline de Bourda : site inscrit ? Télécharger l'Arrêté 1982 et la fiche DEAL.

Par ailleurs, les règles de « notification » de la procédure simplifiée (mise à disposition du dossier au public, publication et affichage,…) ne semblent pas avoir été respectées.

- Enfin, les arguments avancés pour mobiliser et convaincre les conseillers municipaux sont pour le moins fallacieux :

1 - Ainsi, sous prétexte que le Conseil Général ne respecte pas l'article 6 du PLU et donne des avis favorables en contradiction avec celui-ci, la solution de la Mairie consiste à abroger l'article ! Ne serait-il pas plus démocratique de faire un rappel à la loi à cette institution ? Comme l'a fait Maiouri Nature le 6 février2014.

2 – On justifie d'abord la suppression de l'article 6 par un discours progressiste : « Site d'une qualité paysagère, environnementale, architecturale, à préserver » mais on conclut en annonçant une raison plus pragmatique : «supprimer les risques de recours contentieux dans le cadre de l'instruction de permis de construire délivrés dans le secteur de Bourda ».

3 – On admet que la rue est étroite ((4 m de bitume sur la majorité du parcours) et on prescrit en revanche un bâti à l'alignement de la voie !

RAPPEL DES FAITS : (lire la suite ici)

29 SEPTEMBRE 2014 

  Campagne Bang Ban : Interdisons le cyanure en Europe... et en Guyane !

Maiouri Nature Guyane a rejoint la coalition européenne BangBanCyanide qui réclame à l'équipe de JC Juncker (président de la Commission Européenne) l’interdiction de l’utilisation des technologies à base de cyanure dans l'industrie minière en Europe.Ce communiqué de presse sort ce 29 septembre à l'occasion des auditions des commissaires européens de 2014.

Pour lire le communiqué de presse traduit en français, cliquez ici

Le cyanure bientôt en Guyane ?

- Le projet insensé D'USINE DE CYANURE A REMIRE : A lire ici

LA GRANDE BRADERIE DE L'ETAT pour AUPLATA : 75 000 HECTARES DE FORÊTS PRIMAIRES à cyanurer ! A lire là

Pour en savoir plus sur la dangerosité du cyanure en Europe : Le site de Bang Ban Cyanide : www.bancyanide.eu

Consulter le dossier : Catastrophe cyanure en Roumanie        

 Consulter le dossier : Catastrophe Cyanure en Espagne

25 SEPTEMBRE 2014

  Protection du Mérou : surtout pas de vague !

Réaction de Maiouri Nature Guyane suite à la conférence de restitution publique du 19 sept. 2014, de travaux issus de quatre années de recherche sur le Mérou géant.En 2009 déjà, l'Association Maiouri Nature avait alerté les pouvoirs publics sur l'urgence de protéger efficacement le mérou géant (Epinephelus itajara) comme l'ont fait nos voisins brésiliens et étatsuniens.

A l’époque, la DIREN (futur DEAL) nous avait alors rassurés : un budget d’étude conséquent serait débloqué et à son issue des mesures concrètes et efficaces seraient prises.

Aussi, en cette rentrée 2014, l’équipe de Maiouri Nature fut particulièrement attentive à l'annonce d'une restitution publique de 4 années d’étude sur le mérou, d'autant que le communiqué de presse faisait état de « propositions de gestion de l’espèce pour son maintien à long terme ».

Malheureusement, à ce titre, la conférence de restitution  fut d’une affligeante déception...! (LIRE LA SUITE ICI).

- Un complément d'information sur Guyaweb le 22 sept 2014- A lire un retour média sur Guyaweb du 26 sept 2014. - Et celui de Blada.com et d'Humanité et Biodiversité, le 30 sept 2014

- Les pêcheurs ont une longueur d'avance sur les scientifiques et la DEAL : Propos d'un des fondateurs de l'Assos des Pêcheurs Plaisanciers de Guyane (APPG) : Un rapport de thèse non engagé !

« Plus de la moitié des espèces vivantes pourraient disparaître d'ici la fin du siècle », Dixit Hubert Reeves, ce matin 26 sept, de la Grande galerie de l'Evolution. 

Réécouter ici !

8 SEPTEMBRE 2014 

  La chasse à l'iguane est fermée du 1er Septembre au 31 décembre !

Maiouri Nature Guyane souhaite attirer l’attention sur l’actuelle fermeture de la chasse à l’iguane : du 1er septembre au 31 décembre de chaque année. Cette première période de non-chasse, pour une espèce sauvage en Guyane, n’a malheureusement fait l’objet d’aucune information depuis sa publication en 2011…dont acte !

Dans un souci de préservation de l’espèce durant sa période de reproduction, un Arrêté préfectoral a été publié en avril 2011 en concertation avec les chasseurs, environnementalistes, scientifiques et services de l’Etat.

De nos jours, l’iguane subit une pression de chasse abusive, précisément durant cette période, pour sa chair et ses œufs très appréciés. 

Lire la suite ici :

24 JUILLET 2014 

  La taxe sur l'or en Guyane atteint des sommets... de sobriété !

Pour ceux qui croient encore que l’activité aurifère légale profite à la Guyane et non pas à une petite poignée d'intérêts particuliers, le journal officiel vient de publier ce jeudi 24 juillet la nouvelle taxe sur l’or. Cette taxe qui était fixé à 417 euros par kilo d'or produit, descend désormais à 341 euros. Pour rappel, à ce jour, le cours du kilo d’or est à 30 630 euros.

http://www.aldeah.org/es/22-de-julio-2014-dia-mundial-contra-la-megamineria

Quelle activité aussi destructrice* en terme de bien commun s’affranchit de ses ravages d’une si faible compensation : 1 % du cours moyen annuel de l’or ? (qui, bien entendu, s'applique que sur la production officiellement déclarée).

Voir le détail de la taxe en cliquant ici :

La taxe serait affectée à la Région et « pour partie versée à l'organisme chargé de l'inventaire (...) de la biodiversité lorsqu'il sera créé » (Revenu.com).

Autre sujet d'actualité :- la mine d’or nationale qui fait l'objet d'âpres négociations. Certes, elle serait éventuellement d’un moindre mal car ses dommages seraient mieux contrôlés et ses bénéfices mieux répartis. Mais c’est bien cette dernière contrainte qui semble heurter nos politiques et miniers. Si l'or devient transparent, ce minerai serait alors plus seulement « qu'éclats et artifices » ?

- la Journée mondiale contre la mega industrie minière (cliquez sur l'image à droite)

* activité destructrice en terme de biodiversité et de chimiodiversité de notre forêt, en terme de pollution (remise en suspension dans les criques et fleuves des mercures et cyanures naturels, mais aussi eu égard à l'état des chantiers abandonnés (cf les centaines d'hectares de passif environnemental de l'ancienne mine Boulanger).


2 avril 2014

  Proposition de loi Chasse et Pêche pour la Guyane !

Depuis plusieurs années, la gestion et la législation de la faune sauvage ne sont plus en adéquation avec les enjeux sociaux, environnementaux et économiques du département.  

- Du point de vue environnemental, le littoral guyanais s’est vidé en quelques années des espèces gibiers les plus prisées : tapir, cochon bwa, hocco… La chasse de loisir raisonnée ou vivrière, a laissé la place à une chasse commerciale. Les acteurs de ces trafics sont équipés de moyen de locomotion et de conservation qui permettent des tableaux de chasse abusifs. Cette situation délétère se trouve confortée par une réglementation laxiste, ne serait-ce qu’au regard de celle de nos pays voisins. Les effectifs de la garderie en place sont insuffisants pour contrôler un si grand territoire. 

Lire la suite ici :

20 MARS 2014 

  Les métiers d'Avenir du gouvernement Hollande : mineurs en Guyane !

Il y a 6 mois lors de la seconde Conférence environnementale, le Président Hollande affichait sa volonté d'obtenir «un pacte mondial sur le climat» lors de la 21e Conférence Paris Climat (COP21) en 2015.

L'objectif fixé par le chef de l'Etat étant de réduire de 50% notre consommation énergétique d'ici à 2050 et de 30% notre consommation d'énergies fossiles d'ici à 2030.Cela semblait répondre positivement aux cris d'alarme lancés par les climatologues du GIEC , lors de la parution de leur 5e rapport d'évaluation à l'attention des décideurs.Or, dans le même temps, le Chef de l'Etat autorise son ministre du Redressement productif de procéder à la création d'une Compagnie nationale des Mines de France (CMF) et à prendre des participations dans des multinationales actives de ce secteur.

L'Etat serait-il subitement atteint de schizophrénie ? Est-ce en traitant avec des compagnies comme NEWMONT MINING ou IAMGOLD, que le gouvernement Hollande prétend faire de la France « la nation de l'excellence environnementale » ?

Pour rappel, si la première est tristement connue pour détenir l'Oscar de la Honte 2009, et néanmoins titulaire d'un PER de 100 000 ha dans l'ouest guyanais, la seconde nous a prouvé il y a peu, qu'elle aurait brûlé plus de 90 millions de litres de gaz-oil pour extraire 30 tonnes d'or de la montagne de Kaw, si un fort mouvement citoyen ne l'en avait pas empêché. 

Pour rappel, si la première est tristement connue pour détenir l'Oscar de la Honte 2009, et néanmoins titulaire d'un PER de 100 000 ha dans l'ouest guyanais, la seconde nous a prouvé il y a peu, qu'elle aurait brûlé plus de 90 millions de litres de gaz-oil pour extraire 30 tonnes d'or de la montagne de Kaw, si un fort mouvement citoyen ne l'en avait pas empêché. 

Cette gabegie d'energie pour l'intérêt particulier d'une multinationale sont autant de tonnes de rejet de Co2 responsables des dérèglements climatiques.

Mr Montebourg se rendra prochainement à Cayenne pour offrir la seule forêt tropicale primaire européenne à l'appétit des opérateurs miniers qui sont responsables en grande partie de la destruction des forêts primaires dans le monde..

Nous profiterons de son court séjour Guyanais pour lui rappeler comment un certain Claude Allègre (1), militant socialiste aux idées ultra-libérales, directeur du BRGM, laissa une multinationale minière spolier les intérêts de la France dans l'affaire de la mine d'or de Yanacocha au Pérou*.

Le futur code minier nous promet une « renaissance de la politique minière », un secteur économique du passé qu'aucun gouvernement libéral n'aurait osé ressortir de son puits, depuis la liquidation des Charbonnages de France  !

MAIOURI NATURE GUYANE demande solennellement au Gouvernement d'abandonner cette politique minière mortifère au profit d'une réelle implication dans la voie de l'indispensable transition énergétique.MAIOURI NATURE GUYANE se déclare entièrement solidaire des combats menés en métropole, dans la Sarthe et dans la Creuse par des collectifs citoyens d'opposition aux Permis Exclusif de Recherche récemment accordés.

Un lien pour mieux comprendre l'affaire Yanacocha : http://www.lexpress.fr/informations/soupcons-au-dessus-d-une-mine-d-or_634284.html - Une véritable enquête policière qui coutera quelques milliards à la France au profit du minier Newmont Mining.

(1), un clin d’oeil au journaliste de Mediapart qui nous a révélé les supposées falsifications des Etudes environnementales du permis Rexma : Sur Libération : L’Etat à-t-il bradé l’Eldorado (1998)

Un document du CNRS sur l'orpaillage passé inaperçu à télécharger ici.


23 JANVIER 2014 

  L'Ifremer brade le périmètre côtier guyanais aux pétroliers.

La zone hauturière du territoire marin guyanais a déjà été allègrement partagée à nombres de sociétés pétrolières, en quelques mois de pseudo consultations publiques. Désormais, l'Etat et le Conseil Régional (toujours très enclin à satisfaire aux doléances des multinationales minières) s'apprêtent a céder à Total et Shell de nouvelles concessions océaniques. Mais cette fois, ces permis d'exploration englobent la quasi totalité de la zone côtière du département (les 20 premiers kms ). Pourtant ce territoire marin est déjà attribué à la  filière de la pêche artisanale (troisième secteur en valeur à l’exportation), déjà bien malmené par le braconnage frontalier. Ces nouveaux permis s'étendent tout de même sur plus de 3 millions d'hectares.Pêcheurs et naturalistes s'accordent pour dénoncer l'impact négatif des bombardements sismiques pour cartographier la géologie océanique, sur les populations de poissons et mammifères marins. Des pistes de recherches ici et .

Le site d'information Guyaweb.com a bien suivi ce dossier et nous vous encourageons à

consulter chronologiquement ces articles d'une grande rigueur.

Le comité des pêches s'élèvent contre les permis offshore : Guyaweb du 22/01/2014 a lire sur ce lien.

L'enjeu pétrolier plane sur la pêche :

Guyaweb du 23/1/2014 à lire sur ce lien.

Les pêcheurs fustigent l'impact sismique :

Guyaweb du 24/1/2014 à lire sur ce lien.

L'Ifremer s'explique sur ses feux verts donnés à Total et Shell :

Guyaweb du 05/02/2014 à lire sur ce lien

© Photo Eric / P - www.poissonsdeguyane.com/

Les pêcheurs invités à assister à la commission des mines :

Guyaweb du 12/02/2014 à lire sur ce lien.

Le discours productiviste de ce haut fonctionnaire de l’IFREMER concernant un bien commun de l’humanité, à savoir la zone océanique du plateau des Guyanes est pathétique ! D’ailleurs, cet institut du service public semble s’être tétanisé en terme de protection des ressources halieutiques guyanaises depuis fort longtemps.

- Aucune action d’envergure en matière de protection du mérou géant sinon un arrêté préfectoral insuffisant(1) et surtout inconnu de tous car aucune médiatisation n’a jamais suivi…

- Pour le Vivaneau, malgré des tailles de captures qui sont passées en sortie de bateau, en 15 ans, de 40 cm à 21 cm (cf ventes en grandes surfaces), aucune mesure pragmatique pour endiguer la surpêche ! On commercialise des vivaneaux qui ne se sont pas encore reproduits !

Fabian Blanchard, directeur régional de l'IFREMER, encore estourbi de son séjour au Texas affirme : «Par contre, la plateforme [pétrolière] agit comme un récif artificiel sur lequel se fixe des petits invertébrés qui vont attirer des petits poissons et des gros poissons.»

Cette argument est non seulement dérisoire eu égard à l’importance du sujet traité, mais en plus, c’est une ineptie : les piliers des plateformes sont recouverts de peintures ultra toxiques (de type anti fouling) pour empêcher l’accrochage des algues ! Si des vertébrés s’y fixent ils seront rapidement contaminés !

En savoir plus sur les procédés pour lutter contre ce que les industriels qualifient de "nuisibles marins" (marine pests) !

Pour rappel, la zone côtière guyanaise accueille, chaque année, jusqu’à 50% de la population mondiale de tortues luth, espèce patrimoniale en danger, protégée à l’annexe 1 de la convention de Washington.

Le représentant de l’Ifremer serait, sans aucun doute, plus à son aise au BRGM (Bureau Géologique Minier), avec qui il partage les locaux à Cayenne !

Quant au secteur des pêcheurs artisanaux, ils sont très mal soutenus de ce côté-ci !

(1) Arrêté d’août 2010 limitant seulement le pêcheur amateur a capturer un mérou géant par jour. Les pros n’ont toujours aucune limite de capture dans le temps et la quantité. En terme de médiatisation, pas même une affichette plastifiée distribuée à la petite poignée de revendeurs de matériel de pêche, du département ! Seul un comité de pêche sportive a véhiculé l'information. Le mérou géant est pourtant sur la liste rouge de l'IUCN c'est à dire que 90% de ses effectifs ont disparu ces dernières décennies. Les Etats-unis et le Brésil l'ont soustrait de toute pêche commerciale ou sportive.

Mérou géant de Guyane (Epinephelus itajara), spécimen de 147 kg pêché aux battures du Connétable au large des Marais de Kaw - Un secteur maritime proposé par Maiouri Nature Guyane comme Aire Marine Protégée... en vain ! 

14 DECEMBRE 2013 

  Visite de François Hollande et problématiques minières.

Ce matin, samedi 14 décembre, l'association Maiouri Nature Guyane a symboliquement déployé une banderole sur le passage du convoi présidentiel, afin de rappeler son attachement à la préservation de la seule forêt tropicale humide sous responsabilité française et européenne.


Tout en soutenant la formidable mobilisation citoyenne des Hurleurs de Guyane contre l'orpaillage illégal, Maiouri Nature maintient néanmoins que l'exploitation aurifère, qu'elle soit légale ou illégale, demeure  en Guyane un non-sens économique et écologique, au regard du peu de retombées réelles pour l'économie locale, de la biodiversité qu'elle anéantit, et des troubles de tous ordres qu'elle engendre.

Par ailleurs, concernant la revendication dogmatique récurrente d'installer des orpailleurs légaux sur les sites clandestins pour lutter contre l'activité illégale : comment peut-on imaginer qu'un entrepreneur privé puisse réussir là où les forces armées ont échoué* ? 

Comment, dans ces conditions, garantir la sécurité des salariés sur site isolé ?

Enfin, Maiouri Nature Guyane est très inquiète des dernières révélations du chef de l'Etat et de la Gendarmerie qui avouent soudainement être dépassés par la situation dans l'intérieur du département. Le seul remède avancé, "la création d'une société minière guyanaise dans laquelle l'Etat serait majoritaire…" est aussi inattendu qu'inapproprié pour éradiquer l'orpaillage illégal.

* Guyane 1ere : Une mine d'or fermée pour cause d'insécurité (15/11/2013)

**Guyaweb : Or clandestin, le président regarde ailleurs (14/12/2013)

***Guyaweb : Harpie qui déchante : la note explosive du patron de la gendarmerie ! (13/12/2013)


DECEMBRE 2013 

  13 DECEMBRE : Grande manifestation citoyenne contre l'orpaillage illégal !

Le mouvement citoyen contre l'or illégal des HURLEURS de Guyane prend de l'ampleur. Si ce fléau vous touche et que vous souhaitez réagir, vous pouvez intergrer dès aujourd'hui le mouvement (voir appel à mobilisation ci-joint). 

Si vous souhaitez agir, reJoignez-nous vendredi 13 décembre à partir de 18h à la Place des Palmistes pour un grand rassemblement citoyen.Tous ensemble pour dire STOP à l'or illégal !  LE FACEBOOK : https://www.facebook.com/hurleurs.deguyane 

LE SITE WEB : www.hurleursdeguyane.org

FEVRIER 2014 : LA REVUE DE PRESSE APRES 4 MOIS D'EXISTENCE DES HURLEURS : SCOOP IT ! 

 22 SEPTEMBRE 2013 

  L'homme qui parlait des arbres... sans langue de bois * !

Ce jeudi, le célèbre botaniste Francis Hallé, spécialiste des milieux tropicaux, était en conférence à Cayenne dans le cadre de la fête de la Science.

Après avoir évoqué la richesse de la biodiversité des canopées, le fondateur du Radeau des cimes a regretté le manque de préoccupation, des élus et des énarques, pour les forêts primaires voir simplement pour l'arbre, dans nos villes. Lire à ce titre, un extrait de l'ouvrage qu'il leur a adressé : Du bon usage des arbres. En réponse à la question d'un auditeur, il répond : «Une forêt exploitée pour son bois est certes profondément altérée mais elle peut espérer retrouver son intégrité si on la laisse tranquille des centaines d'années. A l'inverse, les dégâts occasionnés par les orpailleurs sont bien plus considérables car ils sont quasi-irréversibles »

Il poursuit : « les conquistadors ont envahi l'Amérique du Sud pour y piller l'or de son sous-sol, avec le plus profond mépris pour les amérindiens. De nos jours, en Guyane, les compagnies aurifères détruisent les forêts primaires avec un état d'esprit qui n'a guère évolué, depuis cette époque ! 

Si la forêt guyanaise a été épargnée par la déforestation des grosses compagnies forestières, elle a eu la malchance de produire de l'or en son sous-sol. »  En face de ce bon sens écologique, il y a les réalités de notre département où notre unique quotidien France-Guyane interviewe régulièrement et inlassablement Gauthier Horth, son ex-pigiste, devenu le porte parole du lobby de l'industrie aurifère en Guyane.

Après avoir réussi la prouesse de convaincre un préfet de l'unique idée d'installer une activité aurifère légale sur les sites illégalement entrepris (cf actu juin 2013 plus bas), voila que la FEDOMG se rend compte de l'incongruité de cette demande et voudrait plutôt obtenir des aides sonnantes et trébuchantes.

Du coup, devant l'indifférence de la société civile, des environnementalistes politiques ou non, mais aussi de nombreux scientifiques responsables de la sauvegarde de notre patrimoine naturel, l'état semble, à nouveau, prêt à céder aux exigences capricieuses d'une poignée de miniers. 

Au mépris des récentes confirmations du GIEC* concernant le réchauffement climatique et sans contrepartie ou presque pour l'intérêt général, cette industrie d'un autre siècle détruit sans vergogne un bien qui nous est commun... au détriment des générations futures.

Pour finir sur une note plus positive, on vous encourage à découvrir l'un des nombreux ouvrages de notre conférencier favori : Plaidoyer pour l'arbre. Autre moment d'exception, la sortie prochaine d'un long métrage du réalisateur Luc Jacquet, auteur de "La marche de l'Empereur"

Sa rencontre avec Francis Hallé a donné naissance à un film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques. 

IL ETAIT UNE FORÊT sort le 13 novembre 2013, vous pouvez visionner la bande-annonce et le site de Wild Touch : les projets portés par cette association sont nés de la rencontre de ce réalisateur et de grands témoins scientifiques, mobilisés autour des causes environnementales majeures !

Pour en savoir plus sur Francis Hallé : deux émissions sur France-Inter, Les savanturiers et Nous autres.

* Titre inspiré du film "L'homme qui plantait des arbres" , nouvelle écrite en 1953 par l'écrivain Jean Giono pour « faire aimer à planter des arbres », selon ses termes. A revoir sur ce lien !

  

 AOUT 2013 

 Rexma à Saül : Suspicion de falsification de l'enquête publique ?

Depuis sa condamnation le 11 mars 2013, à dix-huit mois de prison avec sursis pour « escroquerie », «tromperie » et «détournement de gages», sans oublier le versement de 900 000 euros au plaignant le gérant de la société minière Rexma (qui a fait appel), se retrouve de nouveau dans la tourmente judiciaire.++++Nouveau : le 3/4/2014 : la Cour d’appel de Cayenne a prononcé la relaxe de Jean-Pierre Casas, dans l’affaire l’opposant à Daniel Petit, patron de l’organisme de défiscalisation Inter Invest et portant sur des affaires commerciales. Il se pourrait que Daniel Petit se pourvoie en cassation. A lire sur Guyaweb.

C'est le célèbre journal en ligne Médiapart, à l'origine des scoops des affaires Bettencourt, Cahuzac... qui nous informe de ces révélations ! Ainsi, bien loin des côtes guyanaises, et bien avant nos médias locaux, le journaliste de Mediapart, Karl Laske, dans son article parue le 31 juillet, nous apprend que la DEAL a été perquisitionnée dans le cadre d'une enquête tentant à prouver que l'industriel aurait pu remettre à l'Administration de faux rapports environnementaux pour obtenir son permis minier.

Si vous n'êtes pas abonné à Mediapart, vous ne pourrez pas accéder l'article d'investigation intitulé : Mine d'or en Guyane : le permis Montebourg menacé. Néanmoins, l'affaire a fait grand bruit et de nombreux articles nous en disent plus sur ce permis inique, aux portes de la capitale du Parc amazonien guyanais.

REVUE DE PRESSE LOCALE ET NATIONALE :

- Guyaweb : Suspicion de falsification sur le dossier Limonade

- Guyaweb : Ecobios déplore “des modifications drastiques”, Rexma dément les soupçons de manipulation- La  chronique de Blada : Une bombe guyanaise sur Mediapart !- L'édition spéciale de la télévision "Guyane 1ere" du 1er août 2013- l'article du Monde, de France-Guyane et le dossier de L'Humanité du 14 août

- Enfin, particulièrement affligeant, le billet de Jean-Marie Taubira sur cette problématique. Lire surtout les commentaires des bloggeurs et la manière avec laquelle le politicien, à court d'arguments, finit par leur répondre !

26 août 2013 : Montebourg bloque le projet Rexma sur France-Guyane

20 sept 2013 : Médiapart  détaille : les preuves de la falsification.

Maiouri Nature Guyane vous a confectionné deux visuels pour diffuser sur vos blogs ou autres supports autorisés. Ils sont libres de droit. Les caricatures de Patochard sur ce sujet le sont aussi.

Mine de rien, à télécharger ici - L'impasse à télécharger là

(puis clic droit - enregistrer l'image sous...)

  AOUT 2013 

  Journées des Peuples Autochtones : LA ROUTE... comme solution aux problèmes !

     Pour la troisième année consécutive, ce 9 août 2013 fut l'occasion de célébrer les peuples autochtones, à savoir les six nations amérindiennes du département :  Kali'na, Lokono, Paykweyneh, Teko, Wayana, Wayàpi. A l'initiative de la Région Guyane, cette manifestation a débuté le matin par une cérémonie chamanique puis s'est poursuivie par un défilé, place des Palmistes, riche en couleurs et en parures de fêtes. 

Fait marquant, quatre banderoles portées fièrement par les participants, présentaient les revendications de premier ordre : Non à l'orpaillage illégal (en tête de cortège), Reconnaissance des autorités coutumières et des peuples autochtones et Ratification de la convention 169.

    A l'issue, Jocelyn Thérèse (FOAG), Marie-Laure Phinéra-Horth (Maire de Cayenne), Rodolphe Alexandre (Président de Région), et Thierry Bonnet (Préfecture), ont tous pu exprimer au public leur souhait de rendre honneur au peuple amérindien. 

Les dramatiques et nombreux suicides de jeunes qui bouleversent encore et toujours les communautés de l'intérieur, ont été évoqués. A ce titre, le président de la FOAG a insisté sur la nécessité de voir se créer un centre d'accueil pour les jeunes amérindiens voulant poursuivre des études sur Cayenne.

    Par contre, Rodolphe Alexandre n'a convaincu personne en tentant de faire croire, qu'envisager une route "Apatou-Maripasoula" ou "Bélison-Saül-Maripasoula", serait aussi une solution aux problèmes sociaux, sanitaires et culturels des amérindiens. 

Toujours à l'écoute du lobby minier et de celui du BTP, le Président de Région ne peut ignorer qu'une route, tout particulièrement dans le cas des communes isolées du Haut-Maroni, n'apporterait qu'un cataclysme culturel et identitaire. 

Celle-ci anéantirait tout d'abord, très rapidement, l'une des composantes de l'activité économique des populations, à savoir le transport fluvial en pirogue. Puis, s'ensuivrait d'inévitables dommages environnementaux et culturels : exode rural, orpaillage, implantations illégales en bord de route, déforestation...

    Seulement voilà, la "route du fleuve", comme celle de Saül, a pour principal objectif de satisfaire aux exigences des compagnies aurifères, locales et internationales. 

Celles-ci en font même une condition à leur implantation, pour accéder à la ressource, à moindre coût. Pour ne citer que celui-ci, rappelons-nous le permis de recherche accordé à Newmont Mining, en 2009, toujours valide, totalisant une superficie de  …100 000 hectares, non loin du Maroni !

 22 JUILLET 2013 

  Journée internationale contre les projets miniers !

Le 22 juillet, tous les collectifs en lutte contre un projet minier, se rassemblent de par le monde, pour commémorer la Journée internationale contre les projets miniers.Pour connaître les différents collectifs en action, rendez-vous  sur le site de l'ALDEAH  : Alternative au Développement Extractiviste et Anthropocentré sur ce lien, sur le site des Amis de la Terre ou sur le site hispanophone du groupe Manu Chao.

Le terme « extractivisme » nous vient de l’Amérique du sud*.

Faisant référence, au départ, aux activités extractives au sens strict (mines et hydrocarbures), il est de plus en plus utilisé dans les milieux universitaires et militants pour désigner, par extension, l’accélération de toutes les activités d’exploitation des ressources naturelles à échelle industrielle et la place centrale de ces secteurs d’activité pour les économies exportatrices de matières premières.

Enfin, « l’extractivisme » définit aussi l’une des caractéristiques essentielles du système économique et social dominant, qui ne peut assurer sa pérennité et sa reproduction sans l’extraction continue des « ressources naturelles ». La surexploitation de ces « ressources » fournit effectivement une base matérielle indispensable à nos économies de croissance et à nos sociétés de consommation.

*Note : Le sens donné au terme « extractivisme » en Amérique hispanophone et ailleurs dans le monde diffère de son usage au Brésil, où il désigne plus spécifiquement les activités de prélèvement et de commercialisation des produits « de la forêt » non-cultivés (gommes, fibres, fruits, bois, etc.).

 JUILLET 2013 

  Une transition énergétique... qui brûle la forêt par tous les bouts !

Le 1er juillet 2013, Hélène Sirder, vice présidente du Conseil Régional, a présenté au CAR, la vision de la Région Guyane en terme de transition énergétique, Les trois principaux projets nous semblent un festival de catastrophes écologiques en prévision :

1 - La demande d'un projet d'étude d'un deuxième barrage hydroélectrique voir d'un troisième barrage à terme, sur des surfaces immergées de forêts primaires avoisinant 30 000 à 100 000 ha par infrastructure. Leurs localisations seraient les fleuves Approuague et Mana.

2 - La relance de l'agro-carburant dont on connait désormais l'effet néfaste tant sociétal qu' environnemental !

Petite lecture sur le sujet ici :

3 - Enfin, l'utilisation de 40 000 hectares de forêts tropicales pour la seule alimentation d'usines de biomasse !

La biomasse, telle qu'elle est gérée dans l'usine de Kourou, a un bilan positif parce qu'elle est constituée de déchets de scierie, dégâts de coupe et déforestations agricoles. En effet, le CO2 produit par la combustion du bois est compensée par le CO2 absorbé par les arbres durant leur croissance.

Par contre, il est gravement néfaste si l'on opte pour un approvisionnement des usines à partir de bois directement prélevés dans les forêts : la production de Co2 pour la coupe, le transport et le bilan écologique génèrerait un ratio alors défavorable. Mais surtout, quid de la phénoménale biodiversité et chimio-diversité, encore non inventoriée, dans ces forêts destinées à devenir du vulgaire combustible ?

Pour en savoir plus, lire :

- Le communiqué de Guyane Nature Environnement

 et les articles bien documentés du site Guyaweb :

- Transition énergétique, la copie régionale flirte avec le hors-sujet (Guyaweb du 2/07/2013)

- Arbr’acadabra : biomasse et agrocarburant (Guyaweb du 9/7/2013)

- et la chronique de blada sur le sujet

  JUIN 2013 

  Des regrets insensés !

Dans son interview au quotidien France-Guyane du 20/6/13, le Préfet sortant nous dévoile ses regrets après deux ans d'exercice.  L'un d'eux nous interpelle ! Il s'exprime sur le fait de ne pas avoir pu concrétiser l'installation des orpailleurs légaux sur des chantiers illégaux, après l'évacuation des Garimperos par les forces armées. L'objectif : lutter contre l'orpaillage clandestin et empêcher le retour des illégaux ! Le Préfet qualifie même cette initiative de "signal de renouveau et de construction".

Pour rappel, c'est en plein conflit légitime des pêcheurs, que cette concession insensée avait été accordée au lobby minier, en février dernier, auprès d'un Etat défait par deux jours de barrages devant la Préfecture !

Si Gauthier Horth, président du syndicat minier Fedomg, se félicite de pouvoir accéder à un ancien site illégal, comment pourra t-il gérer le retour des illégaux en périphérie immédiate, à une centaine de mètres parfois ? Comment une petite équipe de vigiles, légalement armée, pourrait-elle réussir là, où des régiments ont échoué, à savoir : occuper le terrain ? Comment la DEAL pourra t'elle exiger d'un orpailleur légal qu'il respecte les normes environnementales alors qu'on l'a parachuté sur un site initié en toute anarchie. Quid du zonage du SDOM ? Qui endossera la responsabilité des inévitables dommages collatéraux liés à une telle cohabitation ? Le nouveau Préfet ?

Légal contre illégal !

Légal sur l'illégal !

Cohabitation conflictuelle à prévoir ? A moins que l'on ait décidé de replonger le pays dans la situation pernicieuse qui régnait à l'époque, pas si lointaine, où légaux et illégaux cohabitaient, en toute sérénité, échangeant savoir-faire, main d’œuvre servile et petits arrangements. Cette époque où un hebdomadaire, encore indépendant du lobby minier, titrait à sa Une : Orpailleurs, « Tous hors la Loi ! » (nov. 2007). Cette époque où un substitut de procureur confirmait, en conférence de presse, les propos d'un capitaine de Gendarmerie, qui estimait à une feuille de cigarette, l'épaisseur des divergences entre légaux et illégaux !

Si c'est vers ce contexte passéiste et délétère que l'on souhaite retourner, alors surtout, ne changeons rien !

Ce texte avait été initialement rédigé pour paraitre dans la rubrique : "Vous avez la parole !" de France-Guyane. Mais le quotidien ne nous l'a pas donné malgré deux envois successifs.

Illustration de © Patochard

  

  Mai 2013

  Cayenne : protection des espaces naturels protégés urbains !

Depuis plusieurs années, Maiouri Nature Guyane s'inscrit dans une démarche de veille citoyenne des espaces naturelles urbains. Or, depuis trois ans, les zones naturelles des communes de Cayenne et Rémire disparaissent à un rythme des plus inquiétants. Il faut certes construire des logements à une population en forte croissance mais la manière dont la politique d'urbanisme semble menée sur l'île de Cayenne, nous fait craindre, à moyen terme, la sclérose de la ville Capitale.

Le scénario d'une ville paralysée dans les embouteillages, six jours par semaine, sans transports en commun ad hoc, ceinturée par une multitude de zones commerciales, nous paraît très proche. L'île de Cayenne n'aura jamais si bien mérité son appellation. Aussi, il est important dans ces conditions, de conserver des espaces naturels au cœur de nos villes afin que le citoyen de demain puisse se détendre, se ressourcer, à la jeunesse de s'épanouir, sans avoir à dépendre d'une longue, couteuse et hypothétique « sortie à la campagne ».

Les espaces naturels urbains subissent donc une forte pression des promoteurs immobiliers. Si le littoral se trouve quelque peu épargné, c'est seulement grâce aux aléas climatiques et marins du secteur, qui, tantôt propose un cordon inexpugnable de palétuviers, tantôt impose les assauts corrosifs et dévastateurs de sa houle du nord-est.

C'est donc sur les flancs des collines que se portent les projets immobiliers. Mais voilà, depuis la catastrophe de Cabassou, un périmètre de prévention des risques "Mouvement de terrain" (PPR mvt) a été tracé interdisant toute habitation sur les zones géologiquement instables.

Deux zonages ont été dessinés :

- PPR bleu : constructible après étude géotechnique

- PPR Rouge, qui exclut toute construction mais aussi TOUT DÉBOISEMENT ET DÉFRICHEMENT. (Extrait du PPR mvt ici).

La raison en est simple : selon une étude des chercheurs du CIRAD, l'érosion du sol c'est-à-dire la quantité de sédiments emportée par les eaux pluviales, peut-être multipliée par 500 … après son défrichement (1).

En 2010 et 2012, Maiouri Nature Guyane a dénoncé deux déboisement en PPR mvt, constatées par ses membres, sur le mont Bourda. En l'espèce, cette colline bénéficie d'un triple statut de protection. En plus de son régime cité plus haut qui tient à la sécurité civile (PPRmvt), les parcelles en question profitent du statut de Site Inscrit par arrêté ministériel (juillet 1982)  et d'Espace Boisé Classé dans le PLU de la Mairie de Cayenne.

Pour les deux cas présentés ici, le service urbanisme de la mairie de Cayenne n'a pas jugé utile de verbaliser les propriétaires, auteurs de ces atteintes à l'environnement et à la sécurité civile.

S'agirait-il alors de notre part, d'un excès de vigilance, d'une mauvaise interprétation de la loi ? Toujours est-il que la DEAL, interpellée en parallèle par nos soins, a dressé un procès verbal pour chacun de ces déboisements.

- Le premier PV fut dressé le 9 août 2010 (affaire toujours pendante) pour lequel ce comparatif PENDANT et APRES  le défrichement nous démontre son impact négatif sur la stabilité de la colline (voir ici l'évolution de l'érosion sur deux ans)

- Le second en date du 13 décembre 2012, est également en attente…- il concerne le déboisement d'une vieille forêt secondaire en site inscrit sans autorisation préfectorale, puis l'empiètement en site protégé par le double statut de "Espace Boisé classé" et "PPR mouvement de terrain de type "site remarquable". Voir la cartographie approximative réalisée par nos soins ici.

(1)Cirad / Ecerex : le rapport complet ici.

A voir aussi L'OBSERVATOIRE NATIONAL DU LA MER ET DU LITTORAL

  

  

Mi Avril 2013

  Cartorisque : un site web pour mieux connaître les risques naturels !

Cartorisque est la publication sur l'internet de l'ensemble des cartes des risques naturels et technologiques majeurs. Les informations publiées proviennent des services déconcentrés de l'Etat, sous l'autorité des préfets concernés.

Celles destinées à la prise de conscience des populations sont accessibles dans l'onglet « Information préventive ».

D'autres sont destinées à faciliter la mise en oeuvre de l'obligation d'information de l'acheteur ou du locataire d'un bien immobilier : c'est l'onglet « information acquéreur locataire ».

Enfin, d'autres sont des représentations de servitudes d'utilité publique, les plans de prévention des risques, qui imposent des interdictions et des prescriptions dans certaines zones du territoire.

Pour la Guyane, le lien direct est ici

A voir aussi L'OBSERVATOIRE NATIONAL DU LA MER ET DU LITTORAL

Avril 2013

  Cayenne : accès du citoyen au bord de mer... et loi littorale !

Lors des Assises de la Mer 2013, le Préfet de Région rappelait à juste titre : « L’urbanisation du littoral, l'impact sur la qualité des eaux, et sur le trait de côte… Ces questions, très avancées en métropole « vont nous rattraper ici », en faisant référence à la « Loi Littorale », pas tout à fait appliquée dans notre département » (in Le Kotidien.fr)

Pour sa part, Valérie Morel, missionnée à l'IRD et membre du groupement de recherche du CNRS sur les questions littoral, déclare sur Guyaweb, évoquant le lotissement derrière l'Auberge des plages : « Il aurait été plus raisonnable de laisser un espace libre car la meilleure défense est de disposer d’un matelas sédimentaire, donc mettre des enrochements est une technique que j’appelle « technique pansement. On fait penser aux individus qu’ils sont en sécurité alors que l’enrochement participe à la déstabilisation du système. »  Un peu plus loin, elle déclare : « il faudrait peut- être se rendre compte que le territoire littoral est fini en terme de consommation. La notion de risques n’est pas encore bien imprégnée dans les politiques publiques de Guyane ».

Fort de ces récents constats, Maiouri Nature Guyane publie ici un courrier qui alerte la Mairie de Cayenne sur ce sujet. Selon nos informations, la dernière zone naturelle de la plage de Bourda, risque de se voir s'urbaniser puis clôturé, mettant ainsi fin à son accès par les tous les citoyens.

Ces futurs projets nous interpellent pour plusieurs raisons :

1 - Le non-respect de la loi littorale, ce qui est d'autant plus préoccupant à l'heure où l'érosion du littoral est de plus en plus forte et imparable. La construction d'habitations à quelques mètres du trait de côte est, à terme, une source grave et inévitable de problèmes

2 - Le non-respect  du décret d'application de la trame verte et bleue (n° 2012-1492) publié le 27 décembre dernier. Les «Trames vertes» sont des corridors écologiques où la faune terrestre doit pouvoir circuler, s’alimenter et se reproduire.

3 - Le non-respect du partenariat entre la Mairie de Cayenne et le Conservatoire du Littoral, concernant un sentier pédestre ininterrompu reliant le Vieux Port à l'Anse de Suzini. Ce parcours s'avèrerait irréalisable si cet accès était supprimé.

4 - Mais surtout, la suppression du seul véritable accès public à la plage de Bourda, site patrimonial de grand intérêt historique, paysager et social. Or, cette plage est très fréquentée non seulement par les riverains, mais aussi par les Cayennais qui trouvent ici un lieu de repos et de convivialité, en fin de journée et le week-end. A terme, si ces deux projets immobiliers voyaient le jour, c'est près d'un 1,5 km de côte qui deviendrait inaccessible aux citoyens.

Or, le Décret du 28 octobre 2010 pris pour l'extension aux départements d'outre-mer des servitudes de passage des piétons sur le littoral  rend obligatoire l’accès transversal entre la route et la plage à travers les propriétés privées.

LE 11 AVRIL 2013, alors qu'aucune demande de permis de construire ou d'autorisation de travaux n'est sollicité en Mairie, le promoteur immobilier a fait procéder à des dépôts de roches et de latérite sur ce que nous considérons comme le Domaine Public Maritime. Plainte a été déposée par MNG - Une enquête des services concernés est en cours.

Télécharger le courrier dans son intégralité de MNG, (photos et cartes à l'appui), adressé à madame le Maire

 

Les effets de la loi Grenelle ont autorisé les Maires à augmenter de 20% les coefficients d'occupation des sols ainsi que les hauteurs des constructions. Cette mesure avait un caractère bénéfique pour l'environnement en ce qu'elle permettait de densifier l'habitat dans les villes et éviter ainsi l'urbanisation d'espaces naturels. Il semble que cette mesure ait été, pour le moins, mal interprétée par la Mairie de Cayenne.

En effet, Par délibération n°2010-183/DST-DUA, les 20% supplémentaires auraient dû être calculés sur les coefficients antérieurs en valeur "relative" et non pas en valeur absolue. Ainsi, pour la zone U4 par ex. (de type pavillonnaire) le COS aurait dû évoluer de 5% soit de 25 % à 30%. (5% étant égal à 20% des 25%).

Or, le service urbanisme de Cayenne, ignorant la distinction «valeur relative/valeur absolue», à simplement additionné les 20% supplémentaires autorisés aux 25% existants, faisant passer le COS à 45% (25+20).

Le droit de construire de notre zone U4 fut ainsi presque doublée via une procédure simplifiée lors de la délibération N° 2010-183/DST-DUA, un soir, à quelques heures de Noël 2010 !

Par le même calcul erroné, la zone U1 est passé à 100% d'occupation du sol ! Les hauteurs ont heureusement bénéficié d'un calcul plus rigoureux.

Pourtant, cette décision n'est pas sans conséquence, au quotidien, sur la vie des citoyens, car il peut potentiellement transformer un secteur de type pavillonnaire en semi-collectif. Cette modification majeure aurait dû impliquer une large consultation des citoyens de type enquête publique (voir par ex : PLU de Saint-Laurent)

Or, l’article R123-20-1 du Code de l’urbanisme prévoit que la procédure de modification simplifiée peut être utilisée pour :

« b) Augmenter, dans la limite de 20%, le coefficient d’emprise au sol, le coefficient d’occupation des sols ou la hauteur maximale des constructions (…). »

Dès lors, la disposition du PLU relative au coefficient d’emprise au sol serait illégale en ce qu’elle a été fixée au terme d’une procédure supposée illégale.

Concrètement, le citoyen ne peut plus désormais faire annuler ce nouveau PLU. Par contre, si un promoteur, (bénéficiant d'un doublement des surfaces à construire et de cet excessif accroissement des hauteurs), envisage de construire un immeuble de trois étages à proximité de votre habitation, il est fort probable que le permis ne soit pas viable.

En effet, en application de l’article L121-8 du Code de l’urbanisme, l’illégalité de la disposition du PLU relative au coefficient d’emprise au sol a pour effet de remettre en vigueur le document d’urbanisme immédiatement antérieur.

En d'autres termes, il vous suffit de démontrer (après un calcul élémentaire) que si l'on suit le Plan Local d'Urbanisme précédent, seul alors en conformité, le permis de construire incriminé méconnaît des dispositions d’ordre public du Règlement National d’Urbanisme. Il serait alors illégal ?

 

Fin Janvier 2013

  Cadre de vie : le pire n'est jamais certain !

Maiouri Nature Guyane souligne et salue l'action en justice du Collectif pour la sécurité et la qualité de vie des riverains de Bourda, qui a présenté en octobre 2012 un référé auprès du Tribunal Administratif contre la Mairie de Cayenne. Son service urbanisme avait accordé un permis à un promoteur immobilier pour la construction de 42 logements "standing", répartis dans quatre barres d'immeubles sur les flancs de la colline de Bourda, inscrite au titre de la protection de l'Environnement.

L'accusation avait dénoncé, entre autres, l'absence d'avis conforme de l'Architecte des Bâtiments de France (dans le cadre de la démolition d'une villa en site inscrit), l'absence d'Avis du Service Archéologique en ce lieu chargé d'histoire, le non respect des prescriptions de terrassement sur ce site instable, l'absence de document photographique permettant d'apprécier l'insertion du projet dans son environnement proche et lointain, l'absence de plan topographique de géomètre, le défaut d'affichage public, la non-existence juridique de la SCCV trois mois après le dépôt du permis de construire,  enfin et surtout la non-conformité des voies publiques et des parkings sur l'emprise du projet de résidence demandeur.

Madame le Maire à fait preuve d'ouverture et de compréhension en acceptant l'invitation du collectif pour s'exprimer sur la problématique, au siège de l'association, en octobre dernier. Son staff Urbanisme et juridique s'était joint bien entendu à la délégation. Le compte-rendu de la Mairie est sur son site officiel.

Malgré tout, madame Phinéra-Horth a conclu que « réitérant le fait que le permis accordé était parfaitement légal, mais que le collectif pouvait toutefois faire valoir un droit de contestation auprès des instances administratives » dans un délai de deux mois après l'affichage. Dont acte.

Le collectif s'est rapproché de deux avocats de la place, spécialisés dans l'urbanisme. Un premier jugement sur la forme a suspendu le permis en date du 23 novembre 2012. Le jugement sur le fond est en attente mais dès lors le permis a été retiré par le promoteur.

La destruction de notre qualité de vie par une densification de l'urbanisation n'est pas une fatalité pour le citoyen. Des lois et décrets existent et il suffit souvent de quelques clics sur la toile pour le découvrir.


  JANVIER 2013 

  Rexma : à bon entendeur Saül ! *

Dés Juin 2009, lors de l'enquête publique, notre association avançait les arguments qui justifient toujours notre opposition à ce projet (voir contribution Maiouri 2009).

Maiouri Nature dénonce avec virulence la décision d'accorder un permis minier à la société Rexma, aux abords du village de Saül.

Nous attirons l'attention du public sur une particularité importante de la région de Saül qui représente le premier réservoir d'eau douce de la Guyane.

Dans un rayon de 5 km autour du bourg naissent environ 25 sources différentes, quasi permanentes.

Trois principaux bassins versants ont des sources sur la commune: la Mana, l'Inini, l'Approuague.

Pour illustrer cette situation exceptionnelle, on peut signaler qu'il est possible à Saül de boire les eaux de source de trois des principaux fleuves guyanais dans la même journée, en se rendant de Bœuf-Mort à Carbet Mitan (14 km) !

Saül est déjà la capitale des randonneurs. Du fait de sa situation géographie et de la volonté de ses habitants, cette commune est vouée à devenir, à moyen terme, un haut lieu de l'écotourisme européen. La délivrance d'un permis minier au coeur du parc amazonien réduirait à néant toutes les initiatives individuelles liées au tourisme.Enfin, rappelons que l'activité aurifère légale, outre son impact extrêmement polluant sur l'environnement, génère inévitablement à court termes d'étroites accointances avec l'orpaillage illégal (pacte de bon voisinage pour éviter les affrontements, prêt, revente de matériels, carburants ou de main-d'œuvre,.. Depuis 10 ans, les médias mettent régulièrement en évidence les jugements d'affaires criminelles prouvant la complicité liant l'orpaillage légal et illégal. L'arrivée de l'orpaillage légal ne fera qu'accélérer le retour des clandestins que les forces conjointes (9°RIMA, Légion et gendarmerie) ont mis tant d'années a faire reculer.* titre faisant référence à l'appellation du site web d'un groupe d'habitants de Saül, opposé au projet minier :

www.abonentendeur-saul.net/

Archives  :

L'enquête Rexma parait enfin (Blada.com du 7/02/13)

La saga Rexma sur France Inter (Blada.com du 14/02/13)

Dossier Rexma dans la Semaine Guyanaise : (Guyaweb du 8/2/2013)

Second blocage de l'enquète Rexma (Guyaweb du

Le patron de Rexma poursuivi en Guyane  (Dépeche AFP du 25/1/2013

Orpaillage dans le Parc : réactions (blada.com du 20/12/12)

Aberration durable dans le Parc Amazonien (Blada.com du 14/12/12)

Orpaillage et code minier (Blada.com du 12/12/12)

Le blog de José Gaillou

Rexma : de l'or aux millions (un article pas anodin du 14 avril 2012 - France-Guyane)

La marche courageuse du maire de Saül (Blada du 20/10/06)

Illustrations : Patochard

 30/05/12  

  A quel prix extraire l'or ?

Dans un article intitulé « A quel prix extraire l'or ? » Patrick Schein rappellait récemment sur son blog le coût minimal pour l'environnement de l'extraction de l'or : « Bien que certains géants miniers soient érigés par le monde financier en champions du développement durable – Newmont fait partie de l’indice Dow Jones Sustainability World Index —, leur action sur l’environnement est pour le moins dévastatrice. Ainsi, pour chaque kilo d’or extrait en 2011, ce groupe cité en exemple a émis : 935 kg de dioxyde de soufre, 28 grammes de mercure, 27 tonnes de gaz à effet de serre (GES) et consommé 2,4 millions de litres d’eau et 75 kg de pneumatiques. »

Il rappelle aussi un cas très proche de celui de la Montagne de Kaw : 

Le refus, par un village Suisse, de l'implantation d'une mine d'or sur leur montagne. Malgré 1,2 Milliards de dollars de métaux précieux à ectraire (dont 33 millions d'€ pour les villageois), ces derniers ont préféré la tranquillité à la pollution de la Minière Canadienne.

Patrick Schein, pourtant, est négociant et affineur de métaux précieux depuis plus de 20 ans. 

Autour de la question de l’exploitation de l’orLe 1er janvier 2012, le Schéma Départemental d’Orientation Minière (SDOM) est entré en vigueur malgré un rejet par les décideurs locaux (la Région a par ailleurs demandé une habilitation et des compétences sur la filière mines). La fin 2011 a été marquée par des passages diplomatiques crispées entre la Région et l’Amapá au sujet de l’orpaillage clandestin.Une saison en Guyane a interrogé Carole Ostorero (conseillère régionale déléguée aux ressources naturelles, forêt, pêche, économie sociale et solidaire & secrétaire de la Grappe OrKiDé (fédération d'orpailleurs) , Christiane Taubira (Députée de Guyane), Laurent Kelle (responsable bureau WWF-Guyane), et Patrick Monier (président de Maiouri Nature Guyane).A lire sur le dernier numéro d'Une Saison en Guyane :

Article (format pdf) dans son intégralité

  


Maiouri Nature Guyane accepte l'avancée de ce décret : la mise en place de nouvelles réglementations va enfin permettre de mieux cadrer cette activité qui se développait sans garde-fou ni vision politique.

Tout ce qui va dans le respect des lois et des directives européennes protège la biodiversité guyanaise.

Cependant, nous trouvons que le SDOM accorde une part démesurée à cette activité économique pour des retombées insignifiantes tant en termes de fiscalité qu'en terme d'emplois pour la jeunesse guyanaise

Quelle région ou pays ouvrirait 55% de son territoire à une activité économique aussi destructrice et polluante que l'industrie aurifère, qui plus est quand ce territoire est reconnu mondialement pour sa biodiversité exceptionnelle ?

Quelle région de France est prête à sacrifier plus de la moitié de son territoire à une poignée d'entreprises individuelles. L'intérêt du plus grand nombre doit prévaloir sur l'intérêt de quelque uns ?

* Lire la suite...

* Version PDF

* Pour en savoir plus sur le SDOM, l'editorial de Blada.com du 7 janvier

* Les articles de guyaweb du 3 janvier et du 5 janvier 2012

  15/08/11  

  Chasse en Guyane : les dernières avancées

Depuis le 1er juillet 2011 prend effet un arrêté préfectoral 583/DEAL apportant des modifications importantes à la réglementation en matière de chasse dans notre département. Elles portent sur trois domaines1- Premiers quotas de prélèvements pour certaines espèces,2- Interdiction de chasser l'iguane du 1er septembre au 31 décembre,3- Protection intégrale du puma et du jaguarA noter que cet arrêté est le fruit de négociations entre chasseurs, éleveurs, naturalistes et environnementalistes (ORGFH) qui ont eu lieu en 2005. Des membres de MNG y ont participé sous une autre étiquette et le document exposant leurs doléances est en ligne ici. Nombres d'entre elles sont d'ailleurs toujours d'actualité car non retenues dans l'arrêté. Pour n'en citer qu'une, une période de fermeture de chasse, sur le littoral, si minime soit-elle !

Autres tableaux des abus de chasse à la guyanaise : cliquez ici.

Ces dispositions succèdent à deux autres avancées significatives :

En 2010

En 2007 :

Maiouri Nature Guyane se réjouit de ces progrès qui participent à la protection de la biodiversité en outre-mer.

Reste à présent, aux services de l'Etat et aux collectivités, d'en médiatiser les spécifications afin que les citoyens chasseurs en soient pleinement informés.

En plus de ces mesures nécessaires -mais insuffisantes au regard de la situation particulière défaillante en matière de réglementation- Maiouri Nature Guyane revendique les dispositions suivantes :

En 2019 :

    Arrété règlementant le prélèvement des spécimens d'arthropodes et insectes pour export hors du territoire de la Guyane.

- Il faut savoir que jusqu'à présent la Guyane était l'une des rares régions du monde où tout était permis en matière de prélèvement d'insectes et il n'est pas rare que des collectionneurs du monde entier repartaient du département avec plus d'un millier de spécimens 'insectes, et dizaines de Titans et mygales ;

- Ces-derniers revendaient ensuite les insectes sur internet via des forums spécialisés et remboursaient très largement leur billet d'avion et séjours.

- Désormais, dès lors qu'ils doivent sortir du territoire, tous les insectes et arthropodes capturés et sortis du territoire sont soumis à déclaration préalable.

- Le nombre de spécimens exportés toutes espèces confondues est limité à 100 par personne et par an.

            dont un maximum d'UNE MYGALE DE LEBLOND,

            et UN TITAN GÉANT.

- A noter que Maiouri Nature , en avril 2014, avait été la première ONG guyanaise a réclamer une telle mesure pour lutter contre ce pillage international sans aucune contrepartie fiscale pour le département ni aucun suivi scientifique sur l'impact écologique de tels prélèvements.

- Pour rappel, nous avions en sus réclamé une réglementation des pièges lumineux, en matière de puissance des ampoules (ne pas dépasser 500 w toutes lampes cumulées) + une réglementation sur les pièges à fruits ou les filets crildés de type « toile d'araignée » (limité à 10 pièges/pers.). Aux deux espèces sensibles précitées, nous avions proposés que la liste s'étendent à certaines espèces de papillons Agrias.



© Maiouri nature guyane

  29/05/11  

  Région Guyane et orpaillage : le syndrome de Guisambourg

L'orpaillage au thiosulfate, dont on ne connaitra pas avant un an la réelle efficacité, soulève déjà des doutes importants sur des risques de pollution des écosystèmes aquatiques.


La société Auplata conviait jeudi dernier les médias à une conférence de presse pour présenter un nouveau procédé de récupération de l’or à base de thiosulfate de sodium. Cette méthode permettrait un accroissement de rendements par rapport à la gravimétrie.

Si le rendez-vous n’a pas mobilisé les médias locaux, le Conseil régional est venu en nombre soutenir la compagnie aurifère. Près du quart de la conférence Auplata (1) a été animée par Rodolphe Alexandre qui a déployé un enthousiasme démesuré, mais similaire à celui accordé quelques semaines plus tôt, lors de la conférence de presse de la multinationale Iamgold.

Lire la suite...

Auplata : Dieu Merci, l'Etat veille ostensiblement à l'application de la réglementation environnementale... !

  12/04/11  

  COMMISSION DES MINES : UN CHANGEMENT, MAINTENANT !

Chantal Berthelot, députée de Guyane, dénonçait en avril 2010, une Commission Départementale des Mines (CDM) «inadaptée aux nouvelles structures de gestion dont dispose la Guyane».Quelques mois plus tard, le Maire de Régina faisait le même constat (1). Ce 8 avril, sur les ondes de France-inter (2), au sujet de l'abandon de l'exploration des gaz de schiste, Madame Kosciusko-Morizet, Ministre du Développement durable, reconnaissait la nécessité de modifier le Code Minier en y intégrant "des procédures de consultations du Public au stade des Permis Exclusif de Recherche (PER) ". Elle précisait par ailleurs que l'actuel code minier «ne prenait pas en compte les enjeux de participation et d'information du Public». MAIOURI NATURE GUYANE se réjouit de cette avancée environnementale et rappelle sa demande écrite au préfet, du 17 mars 2011 (3) dans laquelle nous dénoncions le dysfonctionnement de la Commission des Mines.

Lire la suite du communiqué de presse...

(1) http://www.blada.com/data/File/2011pdf/justinanatole122000.pdf

(2) http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/intertreize/index.php?id=103510

Intervention de la Ministre à la 5,55 eme minutes du journal de France Inter

(3) http://sites.google.com/site/maiourinature/actualites-2011/REFONTECDM.pdf?attredirects=0

ou lire pdf joint - lettre de Maiouri Nature au Préfet de Guyane du 17 mars 2011

  16/03/11 

  VERS UNE COMMISSION DES MINES PLUS EQUITABLE

Au prétexte de tradition culturelle, de développement économique, voire de libération de l'emprise d'un néo-colonialisme dépassé, une corporation fait passer ses intérêts avant le souci du bien commun : il s'agit de l'activité minière. Et l'outil qui lui permet d'arriver à ses fins est la Commission Départementale des Mines (CDM). MAIOURI NATURE GUYANE dénonce le fonctionnement actuel de cette commission, son manque de transparence et la parodie de démocratie qui s’y joue.Lire la suite...

  

09/02/11

  MORATOIRE POUR LE DÉMARRAGE DU FORAGE PÉTROLIER


Lettre ouverte au préfet de Guyane

Monsieur le Préfet,Malgré plusieurs courriers alarmants en provenance d'associations environnementales comme Greenpeace ou

Guyane Nature Environnement, vous n'avez pas jugé bon de surseoir à l'autorisation d'exploration pétrolière au large du littoral guyanais.

Ces associations ont pourtant mis en avant des anomalies extrêmement inquiétantes, à savoir :

Lire la suite...

   28/01/11

  Pire entreprise de l'année : la multinationale de l'orpaillage "légal" Anglogold remporte le prix du Jury à Davos

En 2009 déjà, l'oscar de la honte était attribué à une multinationale minière spécialisée dans l'extraction d'or : Newmont, élue  pire entreprise de l'année en matière d'environnement et de droits humains.http://www.publiceye.ch/fr/nouvelles/communique-de-presse-28-janvier-2011/ Pour extraire l'or, la multinationale broie et mélange le minerai avec du cyanure, qui sera vraisemblablement interdit en Europe dans les prochaines années...malgré un lobbying des miniers pour obtenir un dérogation en Guyane."Les déchets miniers toxiques d'Anglogold empoisonnent les rivières, les puits et des villages entiers contraints de boire cette eau polluée."

« AngloGold Ashanti se montre tout aussi incorrigible en matière de respect des standards sociaux minimaux et de protection des droits humains. L’entreprise possède ainsi sur place un réseau de postes de garde, où l’on observe régulièrement des cas de torture, d’usage injustifié d’armes à feux et de morsures par des chiens de combat ».

Sources multiples, dont :  http://www.publiceye.ch/ et

http://www.swissinfo.ch/fre/economie/Lor_ghaneen_sous_le_feu_des_critiques_a_Davos.html?cid=29364508

 15/01/11

  Un petit duc va-t'il détrôner le baron de l'orpaillage ?

L'année 2011 a vu apparaître une nouvelle espèce de rapace nocturne, Megascops Roraimae, inconnue jusqu'ici en Guyane, sur la Montagne Tortue de Régina; le GEPOG étant à l'origine de cette découverte. Observée jusqu'à présent dans les Tepui, ces inselbergs gigantesques du Vénézuela, la présence de ce petit hibou confirme une fois de plus la Biodiversité remarquable de la Montagne de Kaw et des montagnes Tortues. Il est plus que jamais nécessaire d'accroître la protection de ces massifs :http://www.lifecapdom.org/sites/guyane-29/article/les-montagnes-petites-tortues A ce titre, gardons à l'esprit que trois permis de recherche de 12 400 hectares au total ont été attribués à la multinationale Iamgold. Pour ceux qui connaissent la route de Regina, il s'agit d'une zone considérable, commençant bien avant le barrage de Bélizon et arrivant quasiment jusqu'à Regina. Ces permis de recherche ont été autorisés sur des ZNIEFF existantes ou en cours de création, favorisés par un silence laxiste tant de l'ONF que de la DIREN (1). Nous avions déjà dénoncé ces autorisations en 2009 :

https://sites.google.com/site/maiourinature/articles/la-biodiversite-vaut-de-l-or

Cette nouvelle découverte témoigne une nouvelle fois de la nécessité de réaliser un inventaire de ces zones exceptionnelles en préalable à tout permis.

(1) : Ces deux administrations disposaient de 30 jours pour donner leur avis dans le cadre de l'enquête administrative.

Pas de réponse de la DIREN sur le permis Veoux pourtant sur ZNIEFF de type 2.

Aucune réponse de l'ONF sur les trois permis.

Un avis non exprimé est de fait comptabilisé comme favorable.

13/01/11

  Public Eye Award : élisez la pire entreprise de l'année 

Maiouri Nature Guyane s'associe à Greenpeace pour l'élection de la pire entreprise de l'année en matière d'environnement et de droits humains :http://energie-climat.greenpeace.fr/public-eye-award-elisez-la-pire-entreprise-de-lanneePour rappel, le lauréat 2010 était l'entreprise Newmont, oscar de la honte pour ses activités au Ghana


   08/01/11

  Or et cyanure : des cancers se multiplient à proximité d'une ancienne mine d'or. 


C'est en France, à 10km de Carcassonne  

Salsigne, dernière mine d'or de métropole, a été fermée il y a moins de 10 ans. Utilisant cyanure pour extraire le métal jaune. Des bassins de rétention ont été construits, mais comme toujours insuffisants :

En 1990, la totalité des poissons de la rivière Orbiel, nageant dans un périmètre de huit kilomètres autour des bassins, est détruite. Commentaire de l’époque du directeur de la mine de Salsigne : " aucune anomalie dans le fonctionnement des installations n’a été constatée. Nous ne sommes pas à l’abri d’un acte de malveillance… "

En 1993, la direction de la mine reconnaît officiellement un incident qualifié de " sérieux " : la pollution de plages par de l’eau cyanurée. Pour résorber le problème, un bassin de rétention supplémentaire est construit. 

Quelques années après la fermeture, la pluie fait s'effondrer deux pans du bac à résidus :

http://www.ladepeche.fr/article/2009/04/23/596377-Salsigne-La-pluie-fait-remonter-les-dechets-ultimes-a-l-air-libre.html

Depuis la fermeture, on constate aussi une surmortalité au cancer dans les villages environnants :

http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/07/984485-Salsigne-le-combat-n-est-pas-fini.html

Maiouri Nature Guyane réclame plus que jamais l'application immédiate de la résolution sur l'interdiction générale de l'utilisation du cyanure dans l'industrie minière de l'U.E... Guyane comprise !

Lire aussi : 

http://www.rfi.fr/contenu/20100311-salsigne-pollution-dechets-mine-or

http://www.viva.presse.fr/La-mine-un-mauvais-filon-pour-l_3254.html


   


   01/01/11

  Bonne année ! 

L'équipe Maiouri Nature Guyane est heureuse d'adresser ses voeux chaleureux de progrès écologique à la Guyane.

Puissent de nombreux projets de développement durable y éclore et s'y épanouir grâce aux immenses richesses (non minières) dont la Guyane regorge !