Carence Fautive de l'Etat ?

 Conférence-procès pour le fleuve Maroni

Face à l’échec de la France de mettre un terme à ce scandale écologique et sanitaire, l'ONG Wild Legal utilise l’outil du droit afin de trouver des solutions innovantes pour la protection des droits de la nature et des peuples autochtones.

Samedi 12 septembre, a eu lieu la première conférence-procès pour les droits de la nature et des peuples autochtones, un procès-simulé né de la collaboration entre étudiants en droit, associations guyanaises et métropolitaines et experts, au sein du programme Wild Legal.

Sur le banc des accusés : l’Etat français, pour sa carence fautive dans la lutte contre l’orpaillage illégal. Face à lui : l'association des femmes victimes du mercure, l'Organisation des Nations autochtones de Guyane et Maiouri Nature Guyane

Ont été cités à comparaître, les experts Alexis Tiouka, juriste en droit des peuples autochtones, Valérie Cabanes, juriste experte du crime d’écocide, Jean-Pierre Havard, Président de l'association Solidarité Guyane, engagé pour la santé du peuple wayana. Visionnez la conférence-procès simulée et présidée par Me Brengarth du Cabinet William Bourdon et Marine Calmet, administratrice de Maiouri Nature, juriste et Présidente de Wild Legal, sur ce lien.

Très instructif, le débat contradictoire sur l'intérêt à agir des associations qui souhaitent ester en justice (à partir de la 29eme minute)