Ile San Cristobal

J4 (13/07/05)

Aujourd’hui nous regagnons l’archipel des Galapagos pour quatre jours sur l’île de San Cristobal, la plus peuplée après l’île Santa Cruz mais attirant beaucoup moins de touristes que la précédente. Ça nous va très bien et c’est de là que débutera notre croisière le dimanche suivant. Mettons à profit ces quatre jours afin de commencer à découvrir les trésors de l’ île.

Puerto Baquerizo Moreno, village de pêcheurs où nous avons choisi notre hébergement, est en fait la « capitale » politique de la province Galapagos.

L’hôtel Orca, sur Playa de Oro, sera notre pied-à-terre : une petite chambre à l’étage profitant d’une grande terrasse avec vue sur l’océan.

L’image qu’on retient de cette arrivée : celle d’une horde de lions de mer, affalés sur la plage devant l’hôtel… ici il y en a partout et tous les matins, ce n’est pas le chant du coq qui nous réveille, mais le grognement des otaries. Unique, non ?

A peine installés, nous faisons un petit tour sur le port, quelques emplettes pour le pique-nique et c’est parti à pied sur les sentiers du littoral.

Un premier arrêt à la Playa Mann, à la sortie du village : le temps est venteux, la mer assez agitée (un local nous confirme que c’est inhabituel)… mais Hervé, armé de masque et tuba, tente une petite sortie. Les lions de mer ne tardent pas à le rejoindre, dans l’eau et sur la plage.

Nous poursuivons jusqu’à Playa Carola et le Cabo de Horno : la transparence de l’eau nous dévoile quelques tortues et encore des otaries.

Suite de notre balade vers Las Tijeretas, la colline aux frégates et lieu de débarquement de Darwin.

Une crique en contrebas bien abritée à l’eau turquoise retient notre attention. Malgré quelques gouttes de pluie, nous nous mettons à l’eau et là c’est un festival d’otaries… et de poissons tous les uns plus colorés que les autres. Nous avons bien du mal à nous arracher à « notre » crique.

Bon, allez, on reviendra demain.

Dans mon carnet de bord, j’ai également noté : « des pélicans, un rat (brrr… !) et des moineaux qui viennent picorer dans la main d’Hervé ».

Dîner au restaurant de l’hôtel. Simple mais savoureux !


J5 (14/07/05)


Nous avons hâte de retourner dans notre crique, Cerro Tijeretas, où nous passerons plusieurs heures dans l’eau et sur les rochers.

Les otaries sont fidèles au rendez-vous !

Je repère également au milieu de la baie une tortue et un banc de poissons chirurgiens, sans parler de tous les autres poissons toujours aussi nombreux !

Après avoir fait le plein de vues sous-marines, nous retournons à l’hôtel après un détour par le Centre d’Interprétation où nous trouvons toute une intéressante information sur l’origine, l’histoire naturelle et sociale, le climat, la faune et la flore… des Galapagos !

Puis promenade sur le port, café internet à gogo et dîner au restaurant Miconia (dont j’ai gardé la brochure, malin, non ?)


J6 (15/07/05)


Aujourd’hui c'est un autre secteur de l’île qui va nous occuper : la Loberia, réputée pour accueillir une colonie permanente d’otaries et accessible au bout de trente minutes de marche.

Le paysage d’abord peu engageant à proximité de l’aéroport laisse place à un petit coin de paradis : belle plage de sable blanc, buissons salés, rochers noirs et vagues impressionnantes.

Ici les lions de mer sont dans leur élément, il y a en a de toutes les tailles : gros mâles dominants qu’il vaut mieux ne pas approcher de trop près, femelles avec leurs petits si attendrissants !

Au cours de notre balade, nous remarquons que le sol est composé de sortes de coquillages plats et légèrement incurvés. En les examinant de plus près, Hervé s’aperçoit qu’il s’agit en fait de restes de becs de tortue… par milliards, en couches de plusieurs centimètres, à perte de vue.

La mer déchaînée à cet endroit sous un ciel couvert n’engage pas d’emblée à la baignade, mais nous trouvons une petite pataugeoire tempérée dans laquelle nous barbotons avec bonheur !

Ambiance « origine du monde »

Ah, ce qu'on est bien quand on est dans son bain !

En soirée, petite promenade dans la ville, dépôt de notre linge à la laverie (ne pas oublier de le récupérer demain soir !) et dîner à la « Playa ».


J7(16/07/05)


Dernier jour à San Cristobal : il est temps de s’intéresser à l’intérieur de l’île.

Va pour El Progresso en taxi où nous espérons trouver des chevaux pour faire une balade dans les hauteurs. Rien n’est organisé pour cela mais notre hôtelier indique au chauffeur une adresse où nous devrions trouver notre bonheur. Une première halte, une deuxième… mais pas de chevaux disponibles.

Nous demandons alors au taxi de nous amener au lac El Junco, de là nous prévoyons de faire le tour du lac, puis la descente à pied par la route jusqu’à El Progresso où nous fixons un rendez-vous à notre homme en début d’après-midi.

El Junco est l’unique lagune d’eau douce des Galapagos nichée au fond d’un cratère. Situé à 700 mètres d’altitude, on y jouit d’une vue sur l’ensemble de l’île.

Deux bonnes heures de randonnée :

  • Grimpette jusqu’au lac

  • Tour du cratère

  • Descente jusqu’au village par la route bordée d’arbres de fruits de la passion sauvages : nous nous en remplissons l’estomac, les sacs et les poches ! De quoi faire une réserve pour plusieurs jours !

Arrivés au village avec un peu d’avance, nous cherchons un endroit où nous poser. La pelouse d’un stade fera l’affaire ! Petit repos… quand j’entends quelqu’un appeler… « Christi-na… a… a ! »… et que je réalise que c’est bien moi qu’on appelle. Le chauffeur de taxi, inquiet, nous cherchait dans tout le village ! Brave chauffeur, il nous ramène à bon port dans le courant de l’après-midi.

Une dernière virée dans notre crique préférée. Je retrouve la tortue de l’autre jour, manifestement c’est son coin !

Également des barracudas dans les parages !

Il est temps de faire nos valises, sans oublier de récupérer notre baluchon à la laverie.