Historique

Brève histoire du jardin

Implanté autour de l’ancienne ferme des grands-parents paternels, sur un terrain argileux retenant l’eau l’hiver, le jardin a un sol plutôt riche

1976 : l’histoire commence avec la création du chemin d’entrée conduisant au hangar. Rapidement il a été bordé de chênes des marais (Quercus palustris).

1977 : Pour dissimuler la façade du hangar des peupliers d’Italie (Populus nigra var. italica) sont plantés. De croissance rapide, devenus grands et pouvant présenter un danger en cas de forte tempête, ils ont été abattus en 2009.

La même année, l’étang est creusé. Une source de surface l’alimente. Des carpes s’y sont reproduites aisément pendant de nombreuses années. Quelques anguilles leur ont tenu compagnie, en participant à limiter leur population. Les berges sont restées naturelles jusqu’en 1997 ensuite, peu à peu, elles ont été aménagées.

1991 : L’aménagement du jardin commence vraiment avec l’arrachage de la haie d’aubépine qui fermait la partie située derrière la maison, en limite du dos du hangar. L’ensemble situé au-delà est un champ… Il n’y a qu’un saule déjà bien vieux et un cognassier planté par la grand-mère avant 1945.

1992 : le côté du hangar situé près de la maison est planté de rhododendrons, azalées et de quelques arbres : Prunus subhirtella autumnalis, Laburnum anagyroides (aujourd’hui disparu), Koelreuteria paniculata.

Cette même année est celle des plantations : la haie de charmes le long de la route, et des groupes d’arbres ont été installés pour drainer et occuper le terrain afin d'avoir moins d’entretien de tonte car nous n’étions pas sur place. Ainsi ont été mis en place côté route, 10 frênes, 10 érables champêtres, 10 aulnes, 10 peupliers du Yunnan, 10 hêtres, 10 pins maritimes, 5 séquoias sempervirens, 3 métaséquoias. La situation n’a pas plu aux hêtres, deux seulement ont survécus.

De l’autre côté du terrain le potager est installé ainsi que le verger planté de variétés anciennes et locales de pommiers, quelques pruniers, châtaigner et noyers.

Au fond un groupe de petits chênes indigènes prend place ainsi qu’un bosquet de bouleaux.

Plus près de la maison 25 pins noirs d’Autriche complètent une collection d’arbres de Noël plantés depuis 1970. La structure principale du jardin est donnée. Nous ne sommes présents que lors des vacances scolaires, alors les choses restent en état jusqu’à notre retour en 1994. Nous nous contentons de tondre à chacun de nos séjours.



1995 : rénovation de la maison et création de la terrasse et premiers aménagements de la partie située près de la maison.

1997 : les premiers échanges de plantes entre passionnés nous donnent le virus. C’est alors qu’est créé le « Petit Jardin » sous les pins noirs d’Autriche.

Un des nouveaux parterre deux ans plus tard.

2000 : Création de parterres avec apport de terre. Rencontre avec Vincent Grellier des Pépinières Botaniques de la Preille à la Folie des Plantes, au parc de grand Blottereau à Nantes. Il nous fait découvrir des arbres et arbustes rares. A partir de cette date nous sommes devenus de fidèles clients, chaque année nous le rencontrons sur les fêtes des plantes (Nantes, Saint jean de Beauregard…)

2001 : installation du goutte-à-goutte. 2004 : marque un tournant, le jardin s’enrichi de très nombreuses variétés, certains sujets sont plantés ici et là hors des plates-bandes.

2001 : installation du goutte-à-goutte.

2004 : marque un tournant, le jardin s’enrichi de très nombreuses variétés, certains sujets sont plantés ici et là hors des plates-bandes.

Puis de nouveaux parterres sont créés formant des arcs reliant les sujets isolés. Le jardin prend sa forme actuelle.

2007 : de nouvelles plates-bandes sont nécessaires : l’ « Arc de l’Entrée » permet d'installer les nouvelles acquisitions.

On peut alors penser à compléter le décor.

  1. On peut alors penser à compléter le décor.

La gloriette ronde prend place en

La même année la cabane pour les petits enfants est construite.

2008 : des arches marquent l’entrée du verger et du « Coin des Secrets ».

Elles structurent aussi l’ « Allée des Poètes ».

La même année, dans le verger des plates-bandes relient les fruitiers. Elles seront ensuite plantées d’arbustes, vivaces où dominent les couleurs pourpre et bleues.


2009 : une gloriette carrée occupe la place qui l’attendait dans le verger.

et il est nécessaire de consolider les berges de l’étang.

2010 : en mai début de la construction de la serre qui sera terminée en juin 2011 pour les Rendez-vous aux Jardins.

2011 : l’Arc du Milieu, derrière le hangar est agrandi ....

et en 2012, le Jardin sec prend forme.

2013 : le Parterre Rouge est installé à la place des derniers peupliers du Yunnan. Ils ont été supprimés car des galeries creusées par des larves de cossus-cossus les avaient fragilisés. Il est très dommage que nous ayons dû le faire car, à chaque printemps, au débourrement des feuilles, ils embaumaient l’espace à plusieurs dizaines de mètres.

2014 : de nouveaux parterres sont en cours. L’un sous les métaséquoias où il est devenu impossible de tondre à cause de la présence d’énormes racines superficielles. Un autre à la place d’un tas de bûches qui stockées depuis une trentaine d’années ont dû être recyclées. Un troisième en bordure du chemin de l’entrée au pied des chênes des marais (Quercus palusrtris). Le projet est d’installer des glycines et clématites sur des supports en formes d’igloo élancé.

Pour réaliser ces parterres ils ont été recouverts d’une épaisse couche de feuilles, de déchets de tontes et de végétaux. Ils seront bientôt prêts pour accueillir des plantes. Ainsi le jardin est devenu ce qu’il est.

C’est bien un jardin à quatre mains, chacun de nous ayant son rôle. La structure est l’œuvre du jardinier qui, sans plan préalable, a eu une vision globale.

Le choix des plantes revient à la jardinière, un peu ( ?) collectionneuse.

Les gros travaux, la plupart des tailles et la tonte reviennent à l’un. L’entretien des plates-bandes échoit à l’autre.

Avec Cicéron, qui déjà connaissait les vertus du jardinage nous avons envie de dire : « Au fil des jours le jardin participe au bonheur de celui qui, avec persévérance et patience, le crée, l’entretient et le fait vivre »