Poésies de Clementia p.2

MON REGARD

Pour séduireLa première approcheC'est souvent avec les yeuxPour moiImpossibleCar mon regard bigleuxFait plutôt détournerCeux que je regardeEt ils essaient de voirA qui d'autre qu'eux je parleComment alorsPouvoir appeler des yeuxLe regard de celui qui me plaisaitComment alorsEchanger un tendre regardPlein de suspenseEt lourd de douces promesses ?Il ne me restait qu'à baisser les yeuxOu pire encoreAller cacher la peineDe mon coeur blesséEt laisser les larmes coulerDans le secretNon je ne veux pas de votre pitiéJe voulais juste partagerCe que je ressentaisJ'aurais voulu connaître le Petit PrinceCher à Antoine de Saint-ExupéryLui qui savait que seul le coeurConnaît ce qui a vraiment du prixLe coeur est seul celui qui voit bienAlors que le regard

Ne pourra jamais percevoir l'essentiel

© Clementia

26/01/2006

JOUR DES MORTS

Laissez fleurs et couronnesVos regrets et vos pleursVos plaques souvenirsTout votre tralalaJe n'en ai pas besoinLà où je suis allé

Car je suis dans la paix

J'ai délaissé le mondeEspace de douleursAvec tous ses désirsQu'on m'ait aimé ou pasN'est plus bien importantMaintenant c'est passé

Et je suis dans la paix

© Clementia

02 novembre 2005

SUR " L'AURORE AUX DOIGTS DE ROSE "...

" L'aurore aux doigts de rose ",C'était mon tout premier poèmeA l'aube de mon adolescence...Ces mots ont été imprimésDans le journal de mon lycée ;Les feuilles se sont envolées,

Je ne les ai pas retrouvées.

" L'aurore aux doigts de roseVoit le soleil levantJe pense à toutes chosesJ'entends le coq chantant "...Mais la suite est perdue,Sortie de ma mémoire,

J'aimerais tant la retrouver !

" L'aurore aux doigts de rose "...Peut-être que dans un tiroirOu au fond de votre grenierVous en détenez la mémoire...La poétesse voudrait tantQue vous lui fassiez ce présent

Des mots qu'elle veut retrouver !

© Clementia

28 octobre 2005

OH ! FLOT ARGENTIN

Oh, Flot argentin !Que de fois je ne te compare

Aux yeux bleus de ma belle !

Oh ! Belle amante !Ta chevelure,Pareille à ces blés

Fleurissant dans mon champ ! ...

Oh ! Belle amante !Grâce suprême !Point je ne t'oublie,

Toi, but de ma vie ! ...

Oh ! Belle amante !Pleine de grâce, D'amour, de splendeur,

Toi, but de ma vie ! ...

Oh ! Flot argentin !Que de fois je ne te compare

Aux yeux bleus de ma belle !

© Clementia

OH, SITE ENCHANTEUR !

Voici le beau printemps !

1968

OUBLIS

Où est-il, le beau temps

Le temps du renouveau,Où revient la gaîté,

Où tous étaient heureux ?Souvent ce sont oublis

Donnant vie à la joie ! ...

Ou encore des regrets ! ...

Oh ! Toi ! Site enchanteur ! ...Souvent je te revois ! ...Dans ta pleine douceur

Que de jeunes "hippies"Ont souvent trop d'ennuisVoire même de soucis !

Tu calmes ma langueur !

Où est-il le beau temps ?

© Clementia

© Clementia

1968

1968

MON ENFANCE A L'OREE DE BROCELIANDE

J'ai de mon tout jeune âgeUn album de photosBribes de souvenirsEnfant de militaireDans ma forêt bretonne

Dans le camp de Meucon

Maison sous le feuillageJ'étais dans mon berceauJe revois les souriresDe ma mère et mon pèreMa chambrette résonne

De berçantes chansons

Sur le tapis moelleuxDe mousse et de brindillesMes parents ramassaientChampignons généreuxPommes de pin géantes

Ou fagots pour le feu

Francine en Bretagne

C'était vers l'Oiseau BleuPrès des petits avionsQue nous nous promenionsAu calme des charmillesNos pas nous conduisaient

Le long des vertes sentes

Les genêts sur la landeEt les mauves bruyèresLe parfum de l'humusAprès une ondée tièdeL'ombre des korrigans

Le babil des oiseaux

Oui je sais BrocéliandeEst bien un peu plus loinMais je crois que VivianeEt son amour MerlinM'ont soufflé la magie

Un peu de leurs secrets

C'est de là que me viennentMes racines bretonnesLa passion des mystèresDe la culture celtiqueL'amour de la forêt

LA SOURCE

Au loin dans la montagne

Le goût des choses simples

© Clementia

13 janvier - 15 janvier 2006

Est une claire sourceSes notes cristallinesMe bercent si tendrement

Que ma peine se calme.

Là règne la poésieC'est un endroit enchanteurC'est le domaine des féesEt des jolies ondines

Formées de goutelettes.

De fines goutelettesDe la source bondissentFormant de splendides jetsDes oiseaux de paradis

Et bien d'autres féeries.

Esclarmonde à la fontaine

Mais il commence à pleuvoirEt je ne suis pas rentréeL'herbe et le sol sont mouillésLa féerie évanouie

N'est plus qu'un lointain rêve.

© Clementia

1968

PRESENCE MALGRE L'ABSENCE

Sa place n'est pas videDepuis qu'il est partiReposer sous la terre

Son âme étant ailleurs

Car toujours il est làBien présent dans nos viesJe perçois son sourire

Parfois même sa voix

Pourquoi vouloir pleurerOu fleurir une tombePourquoi nous lamenter

Parce que nous restons

Les jours et les annéesPeuvent se succéderJe pense encore à lui

Je le sens nous guider

Il nous a tant laisséTous les bons souvenirsDe bons moments ensemble

Et surtout son exemple

© Clementia

31 octobre 2005

SUR LE CHEMIN VERS TOI

main dans la main, sur le chemin, avec Papa

En ce matin très gris

Je marche dans le froid.

Ce doux chemin jadis

Me conduisait à toi.

Brume dans les cieux

Et voile sur les prés...

Tu as rejoint mon Dieu

Pourtant tu es si près.

O joie ! Dans le brouillard je vois

Une pluie de paillettes d'or,

Venant du ciel, venant de toi :

Je les reçois comme un trésor.

Les peupliers sont alignés

Des deux côtés montant la garde.

Tu ne m'as pas abandonnée

Car je sens que tu me regardes.

Malgré les jours et les années,

Depuis que ton âme est passée

Dans le ciel, de l'autre côté,

Tu es là, avec moi, si près.

Ta présence m'entoure

Tout au long de ma route

Et je sens ton amour :

Il chasse tous mes doutes.

Dans le froid, dans la brume,

Si dure soit la route,

Il n'est point d'amertume :

Tu es là, je t'écoute.

Tu me tiens par la main

Comme dans mon enfance,

Ma vie est le chemin :

Tu m'attends et j'avance.

© Clementia

04 décembre 2003

ANNIVERSAIRE

Un an de plus aujourd'hui,

Un jour comme un autre, mais pourtant

C'est aussi un jour différent.

Le temps d'un regard en arrière,

Le temps d'un bilan...

Pour un parcours qui continue cependant.

De toutes ces années,

Il y a eu des jours joyeux, mais si...

Il y a surtout eu des jours gris...

Mais maintenant je le veux, ça doit changer !

J'essaie au fil de tous ces longs jours de me construire,

Mais souvent je crois que cela va plutôt me détruire...

Les épreuves sous lesquelles souvent je chancelle

Veulent me faire progresser et rendre mon âme plus belle.

Un bouclier me protège de ceux qui me font souffrir,

D'un geste violent, d'un regard moqueur ou des paroles les pires.

Même quand leur tumulte effronté me malmène

Je ne m'enfonce pas dans leurs complots de haine.

Mais je ne veux garder en mon coeur

Que le souvenir des instants de bonheur.

C'est par eux que je peux garder la foi

Qui m'aide à travailler sur moi.

Au lieu de ruminer contre les méchants du ressentiment

Je ne garde autour de moi que les anges bienveillants,

Au lieu de pleurer et me complaire à ressasser mes malheurs,

Je veux construire avec mes mentors un monde de douceur.

Je ne sais pas combien de jours, de mois ou d'années

La vie va me laisser, vont les cieux me donner.

Mais je veux apporter tout l'amour et la joie rayonnante

Pour mériter et trouver l'Etoile étincelante !

© Clementia

20 juillet 2005

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