Publications récentes
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Jean-Paul Bozonnet, Sociologue,
PACTE-CNRS
Sciences-Po Grenoble
Ouvrages
Pratiques et représentations culturelles des Grenoblois (en collaboration avec Christine Deprez et Sabine Lacerenza), La Tour d'Aigues, Ed. de l'Aube, 2008; 330 p.
Cet ouvrage présente les résultats d'une grande enquête sociologique effectuée auprès de la population grenobloise sur les pratiques culturelles et les représentations. Elle a été réalisée en deux temps, d'abord une étude qualitative afin de définir une typologie des pratiquants, et ensuite une seconde partie quantitative, auprès de 1400 Grenoblois, dont le but était de mesurer l'importance de ces différentes logiques d'action et de représentation Commander l'ouvrage
L'écologisme à l'aube du XXIème siècle : de la rupture à la banalisation ? (direction de l'ouvrage avec Joel Jakubec), Genève, Georg, 2000, 254 p.
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Des monts et des mythes, L'imaginaire social de la montagne, Grenoble, Presses Universitaires, 1992, 294 p.
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Autres publications récentes
« Environnement, nature, techniques », in La France à travers ses valeurs, (dir. Pierre Bréchon et Jean-François Tchernia), Paris, Armand Colin, 2009, pp. 122-142.
Les Français et la nature : adhésion au grand récit écologiste
Engagement dans l'environnementalisme et l'écologie politique
Science et technique : une légitimité à géométrie variable
Conclusion : des valeurs déconnectées des pratiques ? Commander l'ouvrage
« Ce que le territoire fait aux pratiques culturelles, De l’enquête sociologique à la réflexivité », in Culture & Société (direction Jean-Pierre Saez), Toulouse, Ed. de l’Attribut, 2008, pp. 73-88.
« Les métamorphoses du grand récit écologiste et son appropriation par la société civile », in Revue d’Allemagne et des Pays de langue allemande, tome 39, N°3, juillet-septembre 2007, pp. 311-342.
Ce travail propose une réflexion sur l’émergence et les transformations de l’écologisme, considéré ici comme un grand récit de la modernité tardive. Il défend l’idée qu’il s’agit là d’un grand récit original, surgi à la fin des années 60 en Occident qui contient un projet social et politique global, mais est largement indépendant des dégradations de l’environnement physique, et des doléances suscitées par elles. L’article examine ensuite comment ce récit se diffuse dans la société civile et est approprié à différents degrés par celle-ci, soit par des écologistes engagés, soit des sympathisants ou encore des environnementalistes minimalistes. Il se termine par les perspectives sur le devenir de ce grand récit.
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« Verts : fin de cycle ? », in Revue politique et parlementaire, Juillet/Août/Septembre 2007, N°1044, pp. 136-139.
La campagne électorale des Verts de 2007. Les difficultés de la candidate Dominique Voynet confrontée aux tensions centrifuge du parti vers l'altermondialisme, le PS, le centre bayrouiste,... Le naufrage électoral de la présidentiel. Les législatives pour "sauver les meubles" et les perspectives...
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« Comportements culturels et pratiques artistiques des Grenoblois », (en collaboration avec Christine Détrez et Sabine Lacerenza), in L'Observatoire des politiques culturelles, N°31, Hiver 2007, pp. 14-17.
« Le verdissement de l'opinion publique », in Sciences Humaines, Hors série, juillet-août 2005, pp. 50-53.
« L'écologisme en Europe : les jeunes désertent », in Les jeunes Européens et leurs valeurs, Europe occidentale, Europe centrale et orientale, (sous la direction de Olivier Galland et Bernard Roudet) Paris, INJEP-La découverte, 2005, pp. 147-176.
Comment les jeunes s'approprient-ils les différentes valeurs écologistes dans les différents pays d'Europe occidentale et orientale ? Pourquoi ces valeurs reculent-elles dans les années 90 ?
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"De-institutionalising Environmentalism, The Shift from Civil Institutions to a Fake State Institutionalisation", in Local Institution Building for the Environment: Perspectives from East and West, (Georgio Osti & Luigi Pellizzoni ed.), International Conference, Gorizia (Italy), September 9-10 2004, ISIG, Instituto de Sociologia Internationale di Gorizia, University of Trieste, 36 p. (publié sur CDRom, ISBN: 88-89825-01-4).
This paper begins by a presentation of the sociological concepts of institution and desinstitutionalisation, in an individualistic context. Three hypotheses are tested here : first the integration of environmentalism in the policitical system, as well as input as output ; secondly, the waning of environmental commitment inside the civil society, analysed as a des-institutionalisation process ; thirdly, the growing rejection of State constraints and laws in postmodern societies, shows a fake institutionalisation... The evidence is produced by an exploitation of international surveys EVS, ISSP and ESS.
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« Les Verts : échec et résistance », in Revue Politique et Parlementaire, n°1020-1021, sept-déc 2002, Paris, pp.150-161.
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Après un résumé succinct de l'entrée des écologistes en politique, de la fondation du parti Vert en France, et de sa percée électorale, l'article fait le rapide bilan des élections de 1997 à 2001, et du passage au pouvoir de ministres Verts. Il analyse ensuite la primaire et la campagne électorale pour la présidentielle de 2002, son issue honorable, puis la campagne ainsi que les résultats des législatives. Et il conclut sur une résistance du parti Vert, malgré des résultats globalement mitigés.
Accéder au texte de base complet (28 p.)
« Les préoccupations environnementales en Europe, réaction aux nuisances et construction idéologique », in L'opinion européenne (sous la direction de Dominique Reynié et Bruno Cautrès), Paris, Presses de la Fondation Nationale de Sciences Po, 2001, pp. 123-158.
La pensée machinale lie automatiquement l'écologisme à la dégradation de l'environnement, mais les données d'enquête vont à l'encontre de cette idée simple. Les pays qui subissent les plus gros dégâts environnementaux ont souvent une faible conscience écologique, de même les catégories sociales qui souffrent le plus de la pollution ne sont pas celles qui s'en préoccupent le plus. L'Eurobaromètre 51.1 du printemps 1999 offre l'occasion d'étudier de plus près cet apparent paradoxe. Il contient des indicateurs de préoccupations environnementales assez diverses : plaintes à propos de nuisances comme le bruit, inquiétudes nationales comme les marées noires, ou planétaires comme les variations climatiques, enfin craintes plus générales désignées ou non comme des priorités par rapport aux autres fléaux économiques ou sociaux que sont le chômage ou la violence. Ces préoccupations pourtant assez proches nerecouvrent pas le même contenu sémantique et chacune donne des résultats assez variables comme on a pu le voir dans d'autres types d'enquêtes. Nous découvrirons qu'il existe d'un côté un complexe de plaintes principalement liées à des nuisances de proximité, et de l'autre des craintes écologiques fortement ressenties, au point de reléguer au second plan les autres calamités socio-économiques. Ce sont ces craintes qui forment la conscience écologique : elles sont éprouvées par des individus différents de ceux qui expriment les plaintes, et sont davantage liées à des systèmes de valeurs, voire à des idéologies.
Accéder au texte de base complet (44 p)