Tout ce que vous ne verrez jamais

(68 pages. Texte sur post-it et photographies.)

Ce projet est né autour de la notion du « pittoresque ».

Un jardin oublié coincé entre une route et un chemin de fer. C’était une enquête, savoir à qui était ce lopin. Se demander ce que voit ce jardin autour de lui. Imaginer ce que les gens perçoivent (quand il le voit).

Ce travail pose la question du « rentre compte d’un lieu ». C’était une règle : me rendre tous les jours durant trois semaines dans ce lieu à différentes heures et observer ce qu’il se passait. J’en revenait avec des notes et des photos.

Les deux supports avaient leurs qualités, je les croisées. J’ai cherché à les faire cohabiter ensemble. A la suite de ce Workshop j’ai voulu que mon projet trouve son indépendance.

De là est né Tout ce que vous ne verrez jamais qui est un plan unique d’une dérive qui n’est réalisable qu’une seule fois. C’est un plan psychogéographique qui conduit à ce jardin oublié. Un plan qui cherche à capter la perception du dériveur, une cartographie émotionnelle de lieux et d’actions qui n’auront plus jamais lieu.