Pour une ville fiction

Ce qui fait maquette

(4 assemblages. Lots de 66 objets)

Tout repose dans la disposition ! A travers Ce qui fait maquette, je voulais proposer une interrogation sur la reproduction des villes à échelle réduite. La contrainte de cette production était de garder sur 4 modéles le même nombre d’objets tout en donnant une forme différente à ces villes-mondes et en leur faisant raconter chacune leur histoire. Chaque objet m’a été donné par une personne vivant dans des lieux différents.

L’objet absorbe son histoire et devient une miniature de cette vie. La question que je voulais laisser en suspens était : qu’est-ce qui fait sens ? .

La liste des objets dont je disposais ressemblait à un inventaire à la Prévert :

3 statuettes d’empereurs chinois, 2 ampoules, 10 câbles électriques, 32 briques en terre crue, 2 bâches de peinture transparente, 4 boites à thé en fer, 6 photos (dont une d’une autruche), une chaussures orpheline, un slip, une pomme de pin, une clef, un interphone (imitation marbre), une planche de polystyrène et une statue égyptienne.

Mettre ce bric à braque côte à côte n’auraitrien produit. Il fallait chercher un effet de narration. J’ai constitué une bibliothèque d’objets à qui j’ai donné un sens, une histoire, une symbolique. Avec ce musée imaginaire la question est d’interroger la place des histoires individuelles dans des villes monstres qui semblent happer les citadins dans ces méandres.