A l'époque où la paix commença à régner au japon (TOKUGAWA), ces techniques continuèrent à se développer dans cet esprit qu'il faut rattacher à HAYASHIZAKI JINSUKE, et qui s'est perpétué dans le iaï do contemporain. Le terme Dô (équivalent du chinois TAO) renvoyant à une finalité qui dépasse le but "utile" de l'arme et de la technique : couper, piquer, tuer....Si donc "iaï" peut être compris comme "unir son esprit à celui de son adversaire sans bouger" (c'est-à- dire être prêt à répondre dans n'importe quelle situation, assis, debout, de dos, à l'improviste, contre un ou plusieurs à n'importe quelle action) on peut dire que dans un sens plus vaste, il est souhaitable que l'homme puisse, à tout moment, réagir de façon juste aux sollicitations de son milieu, et tendre à être partout et toujours en harmonie avec les choses, les hommes et lui-même.Cependant, cet aspect plus phylosophique, spirituel peut conduire à une pratique du maniement édulcorée, le sabre n'étant plus qu'un prétexte, les techniques un décor, dans une recherche purement esthétique. Or, peut-on se dégager des fondements réalistes liés à la raison d'être immédiate du sabre et de toute arme ?