Thérapie Brève

Une thérapie brève est-elle possible ?

Oui, bien sûr que oui. Voyons les particularités d'une thérapie brève :


1) Le patient doit avoir une confiance totale dans ses sentiments, ses intuitions, dans son corps et dans sa souffrance et non dans la simple raison de la pensée.


"Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point" (Pascal).


2) Le thérapeute doit faire un bon diagnostic clinique, systémique et archétypal.


3) On doit bien cibler les objectifs.


4) Les premiers changements repositionnent le regard sur le monde extérieur mais plutôt dans le monde intérieur.


"Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose” (Table d’émeraude ou Tabula Smaragdina).


5) La thérapie doit suivre une ligne de travail des profondeurs de l'âme et non de l'ego.

6) C'est l'esprit recteur (archétype central ou self) de la psyché qui guide le processus.


7) Nous mettons en œuvre des stratégies cognitives créatives issues de l'imagination active de Jung, du psychodrame morenien, de la méditation zen, de la psychogénéalogie de Ancelin Schützenberger et de la psychomagie de Jodorovsky.


7) Ce type psychothérapie s'apparente davantage à une cure chamanique. Claude Levi Strauss a très bien décrit l'efficacité du symbole (dans l’Anthropologie Structurale). Jung a approfondi la transformation symbolique d'une manière systématique, scientifique et personnelle.


8) Les attachements du moi (ego), la raison simple et les paradigmes culturels sont les principaux obstacles.


9) La thérapie brève se déroule entre 3 et 12 séances.


10) Pour les pathologies structurelles graves, le patient peut se bénéficier d'un travail pratique basé sur des objectifs précis.


11) La thérapie brève n'exclut pas la possibilité d'une analyse plus profonde qui mène à l'aventure personnelle de connaître le vaste monde psychique de l'intériorité.


12) Ce qu'importe est le développement de la personnalité totale du patient.