"En Nord-Pas-de-Calais, les projections climatiques montrent une poursuite du réchauffement annuel jusqu'aux années 2050, quel que soit le scénario. Sur la seconde moitié du XXIe siècle, l’évolution de la température moyenne annuelle diffère significativement selon le scénario considéré. Le seul qui stabilise le réchauffement est le scénario RCP2.6 (lequel intègre une politique climatique visant à faire baisser les concentrations en CO2). Selon le RCP8.5 (scénario sans politique climatique), le réchauffement pourrait dépasser 3°C à l'horizon 2071-2100. " (source : DRIAS)
"En Nord-Pas-de-Calais, les projections climatiques montrent une augmentation du nombre de journées chaudes (>25°C) en lien avec la poursuite du réchauffement. Sur la première partie du XXIe siècle, cette augmentation est similaire d'un scénario à l'autre. À l'horizon 2071-2100, cette augmentation serait de l'ordre de 9 jours par rapport à la période 1976-2005 selon le scénario RCP4.5 (scénario avec une politique climatique visant à stabiliser les concentrations en CO2), et de 27 jours selon le RCP8.5 (scénario sans politique climatique). "(source : DRIAS).
Selon Météo-France, a probabilité d'avoir une canicule (ex : 2003) est de 1/4 entre 2020 et 2050 et 1/2 entre 2075 et 2100.
"avec plus de précipitations annuelles, la moitié nord en aura davantage en hiver mais moins en été "(source : Rapport d'information "Eau, urgence déclarée" - p142)
S’il pleut plus dans la moitié nord, ça n’empêche pas que les sécheresses soient plus sévères parce qu’en fait on observe une relation étroite entre l’augmentation des températures et l’augmentation de ce qu’on appelle l’évapotranspiration, c’est-à-dire l’évaporation des sols et la transpiration par les plantes. (source : Rapport d'information "Eau, urgence déclarée" - p140)
Les gaz à effet de serre ont franchi de nouveaux pics de concentration dans l’atmosphère en 2018, et en particulier le CO2, qui est de très loin le principal responsable du réchauffement climatique. L’an passé, la concentration du dioxyde de carbone a atteint 406,8 ppm (parties par million), soit une hausse de 5,4 % par rapport à 2008 (où son niveau était de 385,6 ppm). source
Alors que l’augmentation, déjà importante, de la concentration du CO2 dans l’atmosphère était de 0,86 ppm par an pour la décennie 1960, 1,90 ppm pour les années 2000, elle atteint 2,39 ppm par an pour la période 2010-2018. Et la tendance n’est pas à la baisse.source
« Les données scientifiques sont sans équivoque. Si l’on ne réduit pas rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2, les changements climatiques auront des conséquences irréversibles et toujours plus destructrices pour la vie sur Terre », a fait savoir l’Organisation météorologique mondiale (OMM, une agence de l’ONU). « La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années : la température était de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel », a ajouté le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. source
commentaire : altitude de Coutiches : 17 m et 48 m
Dans le scénario catastrophe (RCP 8.5), le niveau des océans grimpera de 12,3m en 2500 et de 5m si l’on réussit à réduire modérément les émissions de CO2 (RCP 4.5). (source)
"Sur le risque de pénurie [d'eau], dans un pays comme le nôtre, la prise de conscience au sein de la population est largement insuffisante, voire quasi-nulle. Pourtant, les chiffres annoncés par le GIEC sont alarmants." (source : Rapport d'information "Eau, urgence déclarée" - p136)