NAGINATA (薙刀) :
En même temps que l'arme, les écoles de Naginata se développèrent principalement après 1180. Date de la Bataille d'Uji (1180) au cours de laquelle Tsutsui Jomyo Meishu (筒井 浄妙 めいしゅ), qui, après avoir tiré 24 flèches, posa son arc et se battit en plein milieu des troupes Taira, d'abord avec sa naginata, puis avec son tachi et pour finir avec son tantō, avant de mourir transpercé de 63 flèches.
Les armes à feux allaient la reléguer après 1542, tout comme le sabre, mais les écoles restèrent. Cette arme, efficace à moyenne distance, équipait presque tous les foyers et devint, vers le XVII siècle, l'art martial de prédilection des japonaises.
Le mot naginata désigne trois chose : une sorte d'arme blanche japonaise, un art martial classique et un sport martial.
La naginata en tant qu'arme est un bâton de 1,2 à 2,4 mètres avec une lame de 0,3 à 1,2 mètres au bout. Certaines versions avaient plusieurs lames disposées de différentes façons. La version la plus commune avaient un lame courbe d'un seul tranchant très similaire à celles des épées japonaises quoique plus courte et plus épaisse.
Puisque la naginata était utilisé sur le champ de bataille, plusieurs styles d'arts martiaux classique incluait son utilisation. Le naginatajutsu fait partie de plusieurs koryu comme tendo ryu et jiki-shinkage ryu.
Plus récemment un sport martial appellé Eatarashii naginata (nouveau naginata ou naginata moderne) a été créé. Il inclut des combats simulés en armure avec des armes de bambou ainsi que des démonstrations chorégraphiées.
Le ninjutsu (la technique du ninja) l'utilise.
Kozori : Elles sont composées d'une lame très courbée.
Hirumaki : Elles possèdent une lame proche des Katanas et pourvues d'une garde protégeant la main.
Bisen Tô : Elles sont composée à lame courte et épaisse. Les Ninjas et les paysans l’utilisaient parfois comme fauchard.
La plupart des naginata sont extrêmement courbés et ne possèdent pas de yokote (arête perpendiculaire au tranchant délimitant la pointe).Certains modèles étaient équipés au bas du manche d'une pointe en acier pour transpercer les armures.
Les Hirumaki étaient plus rares à l'époque mais aujourd'hui se sont les Bisen tō qui sont plus difficiles à trouver car le naginatajutsu ne permet pas de le maîtriser seul.
De nombreux types de Naginata ont vu le jour dans l’archipel nippon, leur taille, leur poids et autres caractéristiques variant selon les époques ou les écoles.
La lame (Ha-bu) est faite de deux lattes de bambou flexibles fixées fermement à la hampe (E-bu) avec du ruban adhésif blanc (le Sendan-maki ou “rouleau aux 1000 niveaux” — on fixait autrefois la lame avec de la paille de riz très fine, ce qui pouvait donner l’illusion d’un tressage à 1000 niveaux...)
Le Kissaki, ou pointe de la lame comporte une gaine en cuir dont la fonction est de maintenir solidaires les deux lattes de bambou et d’amortir les coups d’estoc.
Le Mono-uchi est la partie de la lame supposée la plus tranchante du fait de sa courbure.
Enfin, l’Ishizuki, ou “concasseur de pierre” représente l’embout métallique autrefois utilisé pour pourfendre, par exemple, l’armure d’un ennemi tombé à terre.
Cette réplique moderne en chêne et bambou mesure entre 2m10 et 2m25.
La Naginata utilisée pour la pratique des Kata est, elle, entièrement en chêne et mesure entre 2m10 et 2m15.
Son poids est de 900g minimum. Elle comporte également une Tsuba, ou garde, à la base de la lame.
Le naginatajutsu (なぎなた術, 長刀術 ou 薙刀術) est un art martial japonais.
On y étudie le maniement de la naginata, mais la plupart des étudiants actuels du naginatajutsuen apprennent une forme modernisée.
Dans l'histoire du Japon, le maniement de la naginata a été associé aux femmes et de nos jours au Japon, le naginatajutsu est davantage pratiqué par des femmes que des hommes .
La pratique de la naginata fait aussi partie de celle, plus vaste, du kobudo. La plupart des étudiants actuels du naginatajutsu en apprennent une forme modernisée, le naginata (un gendai budo) parfois aussi appelé atarashii naginata (nouveau naginata), et organisent des compétitions internationnales.
Les étudiants portent des protections, similaires au boguporté pour le kendo bien que présentant quelques différences avec celui-ci.
La naginata, c'est-à-dire l'arme, utilisée actuellement est d'une longueur de 2,25 m et se compose d'un manche en bois terminé par une lame de bambou.
Elle est utilisée pour les combats et pour certains kata, qui sont des enchaînements de mouvements techniques de base.
Certains kata ne sont enseignés qu'à haut niveau et sont pratiqués avec une naginata en bois massif.
Le naginata est une escrime qui se pratique pied gauche ou pied droit avancé.
Le naginataka est parfois de profil, parfois de face et peut se déplacer dans toutes les directions.
Dans cette pratique, qui sollicite un travail bien équilibré de tout le corps, on doit faire attention à la forme et la beauté des mouvements.
La pratique du naginata favorise la coordination, la fluidité, la vitesse, la précision, la concentration, le tonus musculaire et autorise les pratiquants à s’entraîner tout au long de la vie.
Le KEIKOGI : veste blanche en coton à manche courte, attachée avec un OBI (ceinture) blanc.
Le HAKAMA : pantalon très large plissé bleu marine, traditionnel au Japon.
Le TENUGUI : bandeau qu’on enroule autour du front.
L’ARMURE : (Bôgu) ressemble à celle portée par les pratiquants du Kendo. Il existe toutefois quelques particularités propres à l’armure de Naginata: les pans du casque sont différents, les gants sont munis de doigts et une protection est prévue au niveau des jambes. Celle-ci est constituée :