Il existe plusieurs programmes d’immigration au Canada :
1- Permis d’études (il faut avoir au moins un diplôme d’études secondaires, il faut avoir aussi au moins 40 000 $ Canadien soit sur son compte ou sur le compte d’un membre de sa famille ou un proche.)
2- Il y a le programme de permis de travail (il faut avoir au moins un métier, et idéalement de l’expérience de travail) pour l’obtenir il faut trouver un emploi au Canada.
3- Il y a le programme de visa visiteur (il faut être stable dans son pays pour faire cette demande avoir un emploi une famille ou des biens etc...)
4- il y a le programme de résidence permanente appelé programme travailleur qualifié ( il faut un métier un diplôme universitaire il faut passé un test de français, il faut faire l’équivalence de ses diplômes etc…
Vous pourrez déjà avoir une idée de quel programme s’adapte mieux à votre situation.
Les prix de service de Togoshop pour être à votre service :
0 - Etude de dossier pour commencer : 20 000 f
1- Assistance visa touristique : 400 000 f
2- Assistance visa travail : 400 000 f
3- Assistance visa visiteurs : 400 000 f
4- Regroupement familiale : 500 000 f
Contact de Togoshop : 00228 99 96 04 79 / 93 94 93 46
NB: Je ne fais pas de caution Bancaire
Titre : À un voyageur
Poète : Victor Hugo (1802-1885)
Ami, vous revenez d'un de ces longs voyages
Qui nous font vieillir vite, et nous changent en sages
Au sortir du berceau.De tous les océans votre course a vu l'onde,
Hélas ! et vous feriez une ceinture au monde Du sillon du vaisseau.Le soleil de vingt cieux a mûri votre vie.
Partout où vous mena votre inconstante envie,
Jetant et ramassant,Pareil au laboureur qui récolte et qui sème,
Vous avez pris des lieux et laissé de vous-même
Quelque chose en passant !Tandis que votre ami, moins heureux et moins sage,Attendait des saisons l'uniforme passage
Dans le même horizon,Et comme l'arbre vert qui de loin la dessine,A sa porte effeuillant ses jours, prenait racine
Au seuil de sa maison.Vous êtes fatigué, tant vous avez vu d'hommes !Enfin vous revenez, las de ce que nous sommes,
Vous reposer en Dieu.Triste, vous me contez vos courses infécondes,Et vos pieds ont mêlé la poudre de trois mondes
Aux cendres de mon feu.Or, maintenant, le cœur plein de choses profondes,Des enfants dans vos mains tenant les têtes blondes,
Vous me parlez ici,Et vous me demandez, sollicitude amère !
- Où donc ton père ? où donc ton fils ? où donc ta mère ?
- Ils voyagent aussi !Le voyage qu'ils font n'a ni soleil, ni lune ;
Nul homme n'y peut rien porter de sa fortune,
Tant le maître est jaloux !Le voyage qu'ils font est profond et sans bornes,On le fait à pas lents, parmi des faces mornes,
Et nous le ferons tous !J'étais à leur départ comme j'étais au vôtre.En diverses saisons, tous trois, l'un après l'autre,
Ils ont pris leur essor.Hélas ! j'ai mis en terre, à cette heure suprême,Ces têtes que j'aimais. Avare, j'ai moi-même
Enfoui mon trésor.Je les ai vus partir. J'ai, faible et plein d'alarmes,Vu trois fois un drap noir semé de blanches larmes
Tendre ce corridor ;J'ai sur leurs froides mains pleuré comme une femme.Mais, le cercueil fermé, mon âme a vu leur âme
Ouvrir deux ailes d'or !Je les ai vus partir comme trois hirondellesQui vont chercher bien loin des printemps plus fidèles
Et des étés meilleurs.Ma mère vit le ciel, et partit la première,
Et son œil en mourant fut plein d'une lumière
Qu'on n'a point vue ailleurs.Et puis mon premier-né la suivit ; puis mon père,Fier vétéran âgé de quarante ans de guerre,
Tout chargé de chevrons.Maintenant ils sont là, tous trois dorment dans l'ombre,Tandis que leurs esprits font le voyage sombre,Et vont où nous irons !
Si vous voulez, à l'heure où la lune décline,
Nous monterons tous deux la nuit sur la colline
Où gisent nos aïeux.Je vous dirai, montrant à votre vue amie
La ville morte auprès de la ville endormie :
Laquelle dort le mieux ?Venez ; muets tous deux et couchés contre terre,Nous entendrons, tandis que Paris fera taire
Son vivant tourbillon,Ces millions de morts, moisson du fils de l'homme,Sourdre confusément dans leurs sépulcres, comme
Le grain dans le sillon !Combien vivent joyeux qui devaient, sœurs ou frères,Faire un pleur éternel de quelques ombres chères !Pouvoir des ans vainqueurs !Les morts durent bien peu. Laissons-les sous la pierre !Hélas ! dans le cercueil ils tombent en poussièreMoins vite qu'en nos cœurs !Voyageur ! voyageur ! Quelle est notre folie !Qui sait combien de morts à chaque heure on oublie ?Des plus chers, des plus beaux ?
Qui peut savoir combien toute douleur s'émousse,
Et combien sur la terre un jour d'herbe qui pousse
Efface de tombeaux ?