Une consultation se déroule en face à face, comme une discussion. Je vous demanderai de me parler de votre difficulté, simplement, avec vos mots, comme cela vous vient. Puis nous échangerons afin que je comprenne au plus près ce que vous vivez et comment nous pourrions avancer vers une amélioration. Bien sûr, ce n'est pas facile de parler de son intimité, de ce qui vous met en échec; mais je serai là pour vous aider, à votre rythme, avec bienveillance et sans aucun jugement.

En dehors des cas prévus par la loi, votre présence en thérapie ainsi que vos propos pendant les séances relèvent du secret professionnel. Ce sont les conditions pour que vous puissiez vous exprimer librement et en toute sécurité.

La configuration des cabinets de Dijon et Foncine-le-bas n'a pas permis d'envisager des aménagements pour l'accès d'un fauteuil roulant. Par conséquent les consultations pour les personnes à mobilité réduite peuvent avoir lieu soit en visioconférence, soit à votre domicile selon votre convenance. N'hésitez-pas à m'appeler pour en parler au 06 35 53 07 39. Il n'y aura pas de surcoût pour ce déplacement.

La durée de la thérapie dépend à la fois du travail à accomplir avec vous et du temps que vous souhaitez lui consacrer. C'est vous qui déciderez, en toute liberté, de poursuivre ou d'arrêter le travail réalisé ensemble. En pratique, la durée dépendra principalement de la nature de votre demande et du sentiment d'avoir obtenu les résultats que vous espériez: une seule séance permet parfois de discuter et d'être rassuré(e) sur un point très précis. Et parfois, un suivi régulier sur plusieurs mois peut s'avérer nécessaire pour un travail plus approfondi! Entre ces deux exemple, toutes les durées de thérapie sont possibles. 

Ne pas pouvoir venir à la séance prévue peut arriver à chacun d'entre nous !

Cependant, vous devez avoir conscience que votre prise de RV m'engage vis à vis de vous comme elle vous engage vis à vis de moi; je vous réserve un temps que je ne consacrerai pas à une autre personne. Par conséquent, toute séance qui n'aura pas été annulée au moins 24h avant l'heure du RV prévu devra être réglée.

Prenons un exemple: vous pouvez vous sentir tellement mal lors du démarrage d'une thérapie qu'un rythme d'une séance hebdomadaire est souvent utile pendant un certain temps . Puis cette fréquence pourra diminuer à une séance tous les 15 jours par exemple. 

La juste fréquence pour un travail efficace et de qualité d'abord de la nature de la difficulté à améliorer. Ce choix est toujours un compromis entre ce que vous attendez de la thérapie et ce qui est possible pour vous; je vous donnerai bien sûr mon avis mais c'est vous qui déciderez librement.  

A retenir toutefois, qu'il en est de votre capacité à réfléchir sur vous-même (et donc d'avancer dans votre difficulté) comme de toute activité sportive par exemple : la pratique régulière assouplit le corps et permet de progresser; c'est vrai aussi dans le travail thérapeutique, que vous soyez seul(e) ou avec votre partenaire. Selon cette logique, une fréquence hebdomadaire prend tout son sens notamment si vous ressentez le besoin d'un travail approfondi.

Il n'y a donc pas de règle absolue concernant la fréquence des séances. Cela dépend du travail à effectuer avec vous, de la manière dont vous sentez les choses et aussi bien sûr de vos possibilités financières. Nous pourrons en discuter ensemble.

Une thérapie se termine quand vous le décidez. Il peut m'arriver aussi de sentir que vous avez franchi un cap important et ainsi vous questionner sur la suite que  vous souhaitez donner à notre travail. Le maitre mot est votre liberté; vous n'avez aucune obligation vis à vis de moi. 

Par contre je vous demanderai une séance de bilan pour clôturer le travail réalisé ensemble. Quelle que soit la raison qui motive l'arrêt de votre thérapie, il est important pour vous comme pour moi, d'y réfléchir ensemble. 

Si vous venez pour parler des difficultés que vous rencontrez avec votre partenaire, il est préférable de venir à deux. Il faut garder à l'esprit qu'un couple fonctionne comme un "système" où les attitudes de l'un influencent les comportements de l'autre. J'aurai donc une meilleure vision de votre manière de fonctionner entre vous si je peux entendre comment chacun vit et exprime la difficulté. Ceci est vrai même si l'un d'entre vous est convaincu que le problème vient de l'autre ..

Mais si l'autre ne veut pas venir ? --> voir ma réponse à la question Et si mon(ma) partenaire ne veut pas venir? 

Si la thérapie a démarré à deux, nous pouvons, vous comme moi, sentir qu'une séance en tête à tête (en l'absence de votre partenaire) pourrait s'avérer utile. C'est évidemment possible en respectant les règles suivantes: 

• ce qui est dit avec l'un de vous est strictement confidentiel et je n'en reprendrai aucun élément de ma propre initiative lors des séances à trois qui suivront.

• si le souhait d'une séance seul(e) est exprimé, l'autre devra aussi en suivre une dans les mêmes conditions. Il s'agit pour moi de préserver une certaine équité avec chacun, afin de vous éviter de ressentir un éventuel sentiment d'injustice ou de déséquilibre entre vous. 

Si l'autre ne veut pas venir, je vous accueille seul(e). Nous verrons alors en fin d'entretien s'il apparait utile de solliciter la venue de votre partenaire. Je procède habituellement de la façon suivante: après notre premier entretien, vous pourrez évoquer avec votre partenaire comment vous avez vécu cette première séance (sans nécessairement entrer dans les détails). Vous pourrez alors lui demander de s'engager à venir seul(e) à une séance, puis vous déciderez ensuite entre vous de poursuivre ensemble ou non la thérapie.

Non, il n'y a pas dans ma pratique sexologique de contacts corporels thérapeute-patient(e), et évidemment pas de nudité. Par contre, je pourrais éventuellement vous proposer des exercices corporels à réaliser chez vous, seul(e) ou avec votre partenaire.

Je m'engage à mettre toute ma compétence et mon expérience au service de chacun(e) de ceux qui viennent me consulter, mais je n'ai pas de baguette magique! La réussite de votre thérapie dépendra aussi de vous; et principalement du lien de confiance que nous tisserons au fil de nos échanges ainsi que de votre implication personnelle dans la démarche, notamment votre capacité d'introspection et de questionnement sur vous-même.

Par conséquent, si le courant ne passe pas entre nous, n'hésitez pas à rechercher un autre thérapeute qui vous correspondra mieux.

Je me situe dans une pratique dite « intégrative », c'est à dire qui se réfère à plusieurs champs théoriques de référence. J'ai le souci de proposer à chacun l’approche la plus pertinente pour répondre à la complexité des dynamiques en jeu dans toute relation affective et sexuelle; il s’agit de vous aider à mieux saisir ce qui se joue dans votre relation afin que vous puissiez devenir pleinement acteurs de votre processus d'amélioration. Toute ma démarche thérapeutique s'appuie sur une écoute attentive et non jugeante de ce que vous allez exprimer.

Mon approche clinique tient compte des investissements conscients et inconscients à l’œuvre chez chacun des partenaires et comment ces investissements individuels tissent des liens dans la relation.

Lors de la première phase de la thérapie, je vous écouterai parler de votre difficulté et de ce que vous en comprenez. Si cela me semble pertinent, je prendrai aussi le temps d'évaluer d'éventuelles causes organiques (notamment en sexologie), soit pour les écarter, soit pour vous encourager à consulter un médecin. 

Dans une deuxième phase, sera initiée avec vous une réflexion autour de votre demande, de la place de votre difficulté dans votre histoire relationnelle, de la clarification des modes d’interactions entre vous, etc.. Ce moment de la thérapie proposera éventuellement des éléments informatifs et pédagogiques (éléments de physiologie de la sexualité, clés d'une communication plus fluide, exercices comportementaux comme ceux que proposent l’approche Sexofonctionnelle, etc..). Ma démarche sera donc en première intention plutôt cognitive et comportementale, ce qui pourra suffire à faire évoluer favorablement la situation. 

Mais parfois se révèleront dans cette deuxième phase de travail des butées plus profondes pour l’un ou l’autre des partenaires; un travail plus fouillé sur les investissements moins conscients, en couple mais le plus souvent en individuel, pourra être alors proposé à l'un ou à l'autre, notamment par l’approche sexoanalytique développée par Claude Crépault sur la base des psychodynamiques de S.Freud et de R.Stoller.

Non, la consultation n’est pas remboursée par l’Assurance Maladie. Mais certaines mutuelles santé proposent la prise en charge de quelques consultations. Renseignez-vous.  A votre demande, je vous fournirai un certificat justificatif. 

Oui, bien sûr! 

Les partenaires de même sexe sont les bienvenus. Il semble cependant qu'encore trop peu de personnes concernées pensent à se faire aider. Je les y encourage vivement: leur relation le mérite !

Si vous vous sentez en souffrance avec le genre qui vous a été assignée à la naissance..  Si vous avez le sentiment de ne pas vous retrouver dans les stéréotypes cis-genres..   Si vous identifiez en vous une certaine fluidité de genre..  Si vous vous pensez engager une transition, ou si celle-ci est en cours... Si vous êtes une personne trans en couple avec un(e) partenaire cis..  etc..

Vous vous sentez concernés par l'une de ces questions ou par toute autre question concernant l'identité de genre, pour vous-même ou dans le cadre d'une relation. Vous vous sentez peut-être aussi incompris(e) et inquiet(e).

Alors n'attendez plus, n'hésitez pas à venir me voir pour en parler! Je vous accueillerai là où vous en êtes de votre cheminement; sans jugement et en reconnaissant simplement ce que vous direz de vous. 

Pour autant, je ne suis pas militant au sens où certains thérapeutes seraient parfois tentés de vous orienter un peu vite vers des choix que vous ne souhaiteriez pas. Mon engagement de clinicien est au service de tous sans exclusion bien sûr, mais surtout à l'écoute de votre réalité ! Nous tenterons ensemble d'y voir plus clair, à votre rythme, pour vous accompagner jusqu'où vous voudrez aller afin de vous sentir confortable avec vous-même, mais pas plus loin!

Vous avez constaté que l'expression de votre sexualité, dans ses modalités, ou dans sa fréquence,  semble en décalage avec ce que vous entendez ou lisez sur le sujet. 

Ou vous avez parfois l'impression de vivre sous la contrainte de pulsions sexuelles qui ne vous laissent pas totalement libre. 

Ou bien vous savez combien votre désir sexuel vous mène vers des chemins de traverse, voire peut-être vers des attirances et des comportements que la loi réprouve...

Ces constats vous inquiètent, vous culpabilisent peut-être et vous n'avez pas jusqu'à présent osé ou eu l'occasion d'en parler; c'est si difficile! Et que va-t-on penser de moi? 

Ne restez pas seul avec ce fardeau, venez déposer tout cela! Peut-être trouverons nous un chemin qui rendra votre quotidien plus confortable, plus libre? Evoquer vos préoccupations avec un professionnel qui vous écoutera jusqu'au bout en toute confidentialité et sans jugement pourra susciter un immense soulagement; vous ne serez plus seul(e) avec ce poids, nous essaierons ensemble de faire la part des choses dans ce que vous ressentez et vivez; et cela vous aidera probablement à mieux gérer ces tensions qui vous habitent et à gagner en sérénité.

La plupart des personnes qui viennent me voir avec cette préoccupation sont véritablement en souffrance avec ce comportement, sans parler de la honte ou de la culpabilité souvent associées. Se surajoute pafois la réaction négative de la (du) partenaire qui peut mettre en péril de la relation. 

Pour autant chaque situation est spécifique et il est nécessaire d'examiner ensemble très précisément comment cette consommation de pornographie se met en place dans votre vie, et quel sens elle prend dans votre quotidien, votre relation et votre histoire. Une consommation excessive de pornographie * est généralement à aborder comme un symptôme dont il nous faudra ensemble trouver la source et le rôle. Sans cela les tentatives d'amélioration ne pourrons pas être durables.

*Vous n'êtes pas forcément dans un mécanisme d'addiction!

Comme pour nombre de mes consœurs et confrères, je suis venu au conseil conjugal et familial, puis à la sexologie clinique et enfin à la thérapie de couple après un parcours professionnel tout autre. En effet, je suis pharmacien et j'ai exercé durant près de 20 années au sein de l'industrie pharmaceutique dans des postes plutôt techniques (production, contrôle qualité, assurance qualité, développement, responsabilité pharmaceutique). Je ne renie évidemment pas cette période de ma vie qui m'a beaucoup apporté. Mais les réalités industrielles et mon évolution personnelle ont progressivement suscité en moi le désir de plus me tourner vers l'humain et ses difficultés, notamment dans la relation de couple. Aussi, pendant une dizaine d'années je me suis donc formé à ce métier en parallèle de mon activité industrielle pour démarrer concrètement les consultations en 2006 sur mes heures de loisirs. Puis fin 2009, je quitte l'industrie et pour me consacrer totalement à cette activité qui me passionne; cette dernière se déclinant aujourd'hui entre l'accompagnement thérapeutique et la formation, deux facettes d'un même métier qui se nourrissent et s'irriguent mutuellement.