Silicon Valley:

rêve ou cauchemar?

Quand on pense à la Silicon Valley, le centre de la technologie mondiale, on imagine déjà un monde du futur, intelligent, riche, plein de gens ouverts à de nouvelles idées, avec des esprits brillants et des rêves sur mesure. En fait, on imagine une utopie, qui est vraiment pour les hommes en la technologie. Les quelques femmes qui ont réussi à entrer dans ce monde la regardent, plus plutôt, comme un cauchemar.


Selon des études menées en 2017, dans de grandes entreprises comme Google, les femmes représente seulement 31% des employés et Facebook seulement 35%, et les femmes de couleur représentent 4% des salariés. De plus, les femmes travaillant dans la technologie abandonnent travailler deux fois plus vite que les hommes.


Et donc, quand on voit ces statistiques, on se pose la question naturelle: «Comment ça s'est terminé ici?». La réponse de nombreuses entreprises et employeurs est toujours la même: la méritocratie, bien que statistiquement, les entreprises dirigées par des femmes réussissent mieux. Cette réponse ignore le vrai problème: puisque au début de l'industrie technologique, les femmes étaient désavantagées et non parce qu'elles n'auraient pas l'intelligence nécessaire, mais parce que des stéréotypes ont été créés qui seraient «portables» pour travailler dans ce domaine.


Voyons un peu comment le domaine de la technologie s’est développé, en fait. En 1960, une grande société de logiciels et première apparition, System Development Corporation, a embauché deux hommes psychologues pour trouver des programmes qui pourraient travailler dans l’entreprise. Ainsi, les psychologues ont sélectionné 1378 programmes, dont seulement 186 étaient des femmes et ont créé le profil de « l’employé parfait». De cette étude, ils ont tiré deux conclusions: l’employé parfait aimait résoudre des problèmes, à la fois mécaniques et mathématiques, mais aussi que les programmeurs «n’aiment pas les activités de socialisation et s’intéressent davantage à la vie de bureau qu’à la vie personnelle». À la suite de cette étude, plusieurs entreprises n’ont plus accordé d’importance à l’éducation, aux compétences et au potentiel des futurs employés, mais ils l’ont choisi en grande partie sur la base des deux critères. C’est ainsi que les stéréotypes incroyables et nuisibles se sont développés, qui sont valables jusqu’à aujourd’hui.


„Les meilleures technologies et les meilleurs produits sont fabriqués par des personnes qui ont des perspectives différentes. Et je pense que les hommes et les femmes ont vraiment des perspectives différentes.”, a dit dans une interview Marissa Mayer, l’ancien PDG de Yahoo. Aujourd’hui, les décisions importantes dans le domaine de la technologie sont largement fait par les hommes et les conséquences peuvent déjà être vues que. Par exemple, la première version de l’application Apple «Health» pourrait mesurer le taux d’alcoolémie, mais il ne pouvait pas suivre les règles. Tout, des smartphones de taille croissante aux cœurs artificiels a été conçu pour mieux s’adapter aux hommes.


De plus, l’atmosphère «de travail» de la Silicon Valley est discriminatoire adressée aux femmes sur le terrain. Dans un interview en 2015, le célèbre millionnaire et investisseur Chris Sacca a fait l’éloge des fêtes du jacuzzi appelées « fêtes à chaud » qui il s’organise chez eux pour rencontrer de nouveaux entrepreneurs, parler affaires et même décider d’investir dans leurs start-ups. Sacca a également voulu mentionner combien il a été impressionné par le PDG Uber, Travis Kalanick, qui „peut rester plus de 8 heures dans jacuzzi pour parler affaires”. Katrina Lake, PDG de Stitch Fix, a entendu parler des fêtes de Sacca et dit: „En tant que femme, je ne veux pas aller au lac Tahoe pour rester avec des hommes dans le jacuzzi. Combien de femmes aimeraient rester en bikini et boire de la bière pendant que je propose une idée d’affaires?”. Ainsi, les femmes du secteur sont de moins en moins susceptibles de créer une entreprise prospère en raison de la façon dont les entreprises sont menées dans Silicon Valley.


Nous sommes en 2021; nous vivons dans un monde où la technologie est l’une des choses les plus importantes, ayant une énorme influence sur l’économie, sur les gens, mais surtout sur notre avenir, encore les femmes n’ont pas assez de chances dans l’industrie. Tout le monde cherche le prochain Mark Zuckerberg, Steve Jobs, Bill Gates, mais est-ce que quelqu’un pense qu’il pourrait être une femme ? Quelqu’un pense à la prochaine Ada Lovelace, Grace Hopper ou Margaret Hamilton?



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rédaction: Sofia Ene

design graphique: Antonia Vlad

traduction: Cătălina Dumitrache

l'editique: Antonia Vlad