"La ville juste est la forme idéale de la ville, pour résoudre les problèmes d’une ville d’injustice", selon Platon, l’un des personnages les plus importants de l’opéra de Socrate. Mais...que nous dit Socrate sur l'idée d'une ville juste? Qu'est-ce que la justice et ... qu'est-ce que l'injustice? Ces deux concepts renvoient-ils aux quatre vertus? Eh bien, nous le découvrirons ensemble à travers cet article!

D'abord et avant tout, Socrate définit ce type de ville comme une ville peuplée d'artisans, d'agriculteurs, de médecins, etc. Fondamentalement, une ville est un lieu où les gens se rassemblent et offrent de l'aide. Pour Socrate, ce rassemblement représente une ville, mais n'importe quel type de ville! Si ce règlement n'est régi que par des désirs nécessaires, eh bien nous parlons d'une idée de Socrate appelée «une ville saine».

La société est variée, nous ne sommes pas tous nés pareils! Il est évident qu’un agriculteur et un médecin n’ont pas beaucoup de choses en commun, mais que diriez-vous de deux agriculteurs par exemple? Bien qu'ils aient la même spécialisation, ils diffèrent beaucoup les uns des autres en raison de la nature humaine. Chacun de nous est construit différemment, et cette chose est absolument fantastique. Peu importe si la population augmente, il n'y a aucune chance que deux personnes soient exactement les mêmes. Qu'il s'agisse d'un groupe de personnes (agriculteurs par exemple) ou de tout le monde, la variété aide la ville à se développer.

Pourquoi? Plus il y a de diversité, plus les moyens de satisfaire les besoins apparaissent. Mais, bien que ces choses soient merveilleuses, chaque être humain doit endurer une "malédiction": on ne peut pas se satisfaire plus d’un seul besoin, car on est capable d’une seule fonction, grâce à son talent. Ainsi, nous devons prendre en compte nos génétiques, même si nous avons tendance à les ignorer au premier coup d'œil. Si nous n’en profitons pas, nous ne pourrons même pas satisfaire un seul de nos besoins.

Parler de diversité ... à partir de là, la ville se développe, gagne en notoriété et les besoins augmentent. Ainsi, deux options s'offrent à vous: les citoyens s'abstiennent et limitent leurs besoins, ou ils partent en guerre pour se développer. Eh bien, voici une nouvelle catégorie de citoyens: les gardiens. Il doit s'agir de personnes dotées génétiquement de certaines qualités spécifiques qui les rendent aptes à accomplir ce métier: protéger la ville et ses citoyens.

Mais, parmi ces gardiens, quelqu'un devrait gouverner et quelqu'un devrait être gouverné, n'est-ce pas? Ainsi, ceux qui gouvernent (les dirigeants) doivent être les meilleurs parmi les gardiens, mais Platon prétend que les dirigeants doivent être des philosophes ou des philosophes peuvent être les dirigeants d'une ville idéale. Ensuite, il y a le reste d'entre eux (les auxiliaires), qui sont ceux qui seront gouvernés.

Nous avons donc maintenant défini trois classes de citoyens! Les tuteurs (ils peuvent être gouvernants ou auxiliaires) et les producteurs (agriculteurs, artisans, médecins, etc.). Maintenant, considérant ces trois catégories, nous pouvons parler de Les quatre vertus.

Qu'y a-t-il de spécial à leur sujet? Eh bien, il y a une correspondance entre les vertus et chaque classe de citoyens: la sagesse pour les dirigeants (ils possèdent les connaissances et ils ne jugent pas de matière particulière mais des questions concernant la ville dans son ensemble et le maintien de bonnes relations, tant en interne et extérieurement), courage pour les auxiliaires, la modération se répand dans l'ensemble (elle assure l'harmonie dans une société où les gouvernants gouvernent et les gouvernés sont gouvernés) et enfin, les justes. Oui, le juste: le concept avec lequel nous avons commencé cet article.

En fait, le juste est la meilleure chose qui puisse arriver à une ville, c’est la chose qui dit à chaque citoyen, quelle que soit sa classe, ce qu’il doit faire, mais cela ne se mêle pas de ce qui n’est pas son affaire. Eh bien, voici l'injustice (clairement, le contraire de ce à quoi le concept de justice fait référence). L'injustice est la pire et la plus nuisible des choses que quelqu'un puisse faire à la ville. Mais si la justice est bonne, pourquoi a-t-il dit automatiquement que l'injustice est quelque chose de mauvais? Eh bien, l'injustice produit une disharmonie interne qui empêche des actions efficaces, comme l'expansion, la croissance et la collaboration. De plus, l'injustice implique l'ingérence et l'échange entre ces trois classes, et c'est de loin la pire chose que quelqu'un puisse faire à une ville.

Ainsi, ces deux concepts sont clairs et bien débattus, je propose donc de me concentrer un peu sur ce que nous avons dit auparavant: "Les dirigeants doivent être les meilleures personnes parmi les gardiens" ". Mais comment déterminer le gardien idéal? Tout d’abord, nous devons déterminer ce que signifie «l’idéal de quelque chose».

Eh bien, selon Platon, le concept d'idéal fait référence à un guide qui vous fait donner le meilleur de vous-même. C’est une façon de penser tellement éthique et développée, n’est-ce pas? Depuis ces temps anciens, Platon savait qu'il devait identifier sa forme personnelle d'idéal et l'atteindre de la meilleure façon possible.

Par conséquent, cher lecteur et passionné de philosophie, nous venons de vous emmener dans un voyage dans la philosophie et les connaissances anciennes grecques avec Damian Caluori, professeur à l'Université d'Édimbourg. Il a suivi le premier cours d'anglais à Lazar Justice, et nous pouvons affirmer avec fierté que nous sommes impatients de mieux connaître ces anciennes personnalités grecques!

Cet article a été rédigé à la suite d'un cours organisé à Lazăr Justice, le premier club d'éducation juridique et de philosophie en Roumanie! Un lien vers leur page instagram:

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Mais aussi sur le site, où vous pouvez lire cet article dans sa version en anglais, ensamble avec autres articles interessants:

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rédaction: Bianca Constantin

design graphique: Ioana Butaru

traduction: Bianca Elena Câțea

l'éditique: Bianca Constantin