Après l’annonce de la saison 2 de la télé-réalité `Too hot to handle`, je suis sûre qu’elle réapparaîtra dans les tendances, après que la première saison ait été un vrai succès, explosant en une nuit. La télé-réalité se veut un encouragement à de vraies connexions entre partenaires (habitués, dans leur vie quotidienne, uniquement avec des relations physiques, sans sentiments), mais cet idéal est rapidement détruit après tu regardes la télé-réalité, en trahissant comme une série superficielle et trop peu essentialisée, avec de petites omissions de profondeur de temps en temps.

Le principe est très simple, sur la même île, tu amènes des gens attrayants, des ‘players’, qui perpétuent la culture du hook-up, en leur disant qu'ils ne sont pas autorisés à faire quoi que ce soit qui tombe à leurs comportements quotidiens. En plus, ils sont donnés un énorme prix de 100.000 $. Bien que l'idée de la série semble un peu plus significative, c'est juste un moyen secret de capitaliser sur la sexualité, car, comme nous le savons tous, elle se vend le mieux. Ainsi, on nous présente un groupe de personnes qui relèvent des normes conventionnelles de beauté et qui décrivent les comportements spécifiques de certains types de personnalité plutôt fades et simples.

Nous ne pouvons pas nier qu'on trouve un mix de nationalités, avec des concurrents des États-Unis, de la Grande-Bretagne et du Canada, mais, sur un second chèque, cela semble trop peu, excluant totalement de présenter une diversité au vrai sens du terme. Nous ne trouvons pas non plus de diversité dans l'aspect des concurrents, car chacun d'eux représente, en fait, une typologie spécifique de l'homme, qui s'inscrit dans le schéma conventionnel et de base de la beauté. Nous ne sommes pas présentés comme des personnes différentes, des personnes qui ne correspondent pas à le standard proposé par la société, apparaissant seulement des femmes cassées des modèles 90-60-90 et des hommes musclés. Probablement la seule partie qui a pénétré les murs de la superficialité a été celle dans laquelle les candidats ont participé à des ateliers, où ils ont vraiment essayé de mieux se connaître, de comprendre et d'accepter davantage tous les autres, de briser le blocage qui les empêchait de s'attacher aux autres et le même blocage qui les empêchait de s'aimer vraiment.

La question avec qui me laisse cette télé-réalité, cependant, est la suivante: est le groupement d'objectifs et de moyens un système superficiel ou profond? En présentant les deux parties, j'étais en quelque sorte bouleversée entre elles. Une émission de télé-réalité devrait-elle vraiment passer au-delà de la représentation superficielle et scandalisée, de la psyché et du comportement humain, ou est-elle juste une autre variante de ‘Love Island’?

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rédaction: Maria Angele

design graphique: Bianca Constantin,

Anastasia Chivu

traduction: Bianca Ioniță,

Maria Elisa

l'éditique: Andreea Seba