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Que se passe-t-il en Palestine?

Ces derniers jours, nous avons tous vu des célébrités comme les sœurs Hadid, Zayn Malik, Gal Gadot ou Dua Lipa poster des messages sincères au peuple palestinien et essayer d’attirer l’attention sur ce qui se passe dans leur pays. Certains d'entre vous ont peut-être même vu les atrocités aux nouvelles. Aujourd'hui, nous découvrirons ce qui a causé toute la violence et comment elle s'est intensifiée si rapidement qu'elle a incité l'ONU à mettre en garde contre une "guerre à grande échelle".


Comment cela a-t-il commencé?


Il s'agit de l'occupation militaire d'un demi-siècle par Israël et de son oppression croissante sur la vie palestinienne.

La colère des palestiniens a explosé en raison d’une série d’événements qui se sont tous produits simultanément. Il y a un mois, le mois sacré musulman du Ramadan a commencé et les Palestiniens se sont plaints de ce qu'ils ont appelé des <<restrictions sévères inutiles>> de la police israélienne, qui les ont empêchés de se rassembler sur les marches à l'extérieur de la vieille ville, ce qui est une tradition non officielle après les prières du soir.


Enfin, après l'assouplissement des restrictions, un plan visant à évacuer des dizaines de palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est et à donner les maisons à des colons juifs a intensifié les tensions et alimenté les affrontements. Sur le fond des tensions croissantes, il y a eu une augmentation de la violence communautaire, avec des vidéos distribuées en ligne sur le harcèlement de rue et plus d'attaques entre juifs et palestiniens. Les événements se sont terminés à la fin du mois d’avril, lorsque des centaines d’Israéliens d’extrême droite sont descendus dans les rues de la ville en scandant <<la mort aux Arabes>> et ont affronté les palestiniens.


Entre le 7 et le 10 mai, les forces israéliennes ont pris d'assaut la mosquée Al Aqsa à Jérusalem et ont tiré des balles en caoutchouc, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes sur les Palestiniens restés après la prière du soir pour protester contre les plans d'évacuation. Les Nations Unies ont cité mardi des rapports selon lesquels plus de 900 palestiniens à Jérusalem-Est ont été blessés entre le 7 et le 10 mai et plus de 200 en Cisjordanie, <<la plupart des forces de sécurité israéliennes>>, dont certains ont été blessés.

Dans les derniers jours


Depuis lundi, des militants palestiniens à Gaza ont lancé des centaines de missiles sur Israël, et l'armée israélienne a mené une série d’attaques aériennes visant ce qu'elle dit être des installations militaires du Hamas. Les Nations Unies ont demandé une cessation immédiate du feu entre Israël et les palestiniens, avertissant que la violence dévastatrice est sur le point de devenir incontrôlable. Le groupe extrémiste palestinien Hamas, qui gouverne à Gaza, a tiré des centaines de missiles sur Israël, y compris sur Tel Aviv et sur Jérusalem, et Israël a riposté par des frappes aériennes meurtrières sur Gaza. L'enclave est l'endroit où environ 2 millions de Palestiniens ont vécu sous un blocus stricte israélo-égyptien depuis l'arrivée au pouvoir du Hamas en 2007.


Plus de 1 000 missiles ont été tirés par des militants palestiniens dans des villes israéliennes au cours des 72 dernières heures, selon le Ministère Israélien des Affaires Étrangères. Mardi, le Hamas a déclaré qu'il avait lancé <<un coup massive de missiles contre Tel Aviv et sa banlieue, avec 130 missiles, en réponse au ciblage par l'ennemi des tours résidentielles>>. Les forces de défense israéliennes ont déclaré que les gens de Tel Aviv, la deuxième ville la plus peuplée du pays, étaient pressés de prendre refuge, tôt mercredi, dans les bunkers. Un bombardement de missiles a également entraîné tous les vols vers l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. <<Arrêtez le feu immédiatement.

Nous nous dirigeons vers une guerre à grande échelle. >>, a déclaré mardi sur Twitter Tor Wennesland, l‘envoyé des Nations Unies pour le Moyen-Orient. <<Les dirigeants de tous bords doivent assumer la responsabilité de l’escalade. Le coût de la guerre à Gaza est dévastateur et est payé par les gens ordinaires. L'ONU travaille (avec) toutes les parties pour rétablir le calme. Arrêtez la violence maintenant.>> (Au moins 65 personnes de Gaza, y compris 14 enfants et 7 personnes d'Israël ont été tuées depuis lors.)

Des gens du monde entier manifestent leur soutien


Comme je l'ai mentionné au début, de nombreuses célébrités ont publié des messages sur les réseaux sociaux pour attirer l'attention sur la situation. <<Mon cœur se brise. Mon pays est en guerre. Je m'inquiète pour ma famille, mes amis. Je m'inquiète pour mon peuple ... Israël mérite de vivre comme une nation libre et sûre, nos voisins méritent la même chose.>> sont quelques-uns des mots que l'actrice Gal Gadot a partagés sur sa page Instagram.


La mannequin Bella Hadid a également témoigné: <<On m'a dit toute ma vie que qui je suis: une femme palestinienne - n'est pas réelle. On m'a dit que mon père n'a pas de lieu de naissance s'il est de Palestine. Et je suis ici pour le dire. La Palestine est bien réelle, et le peuple palestinien est là pour rester et coexister ... Il a toujours été à propos de #freepalestine.>>

Les gens se sont également engagés à manifester leur soutien à la cause Free Palestine en protestant. De New York et Londres à Karachi et Rabat, des milliers de personnes se sont rassemblées dans les grandes villes du monde pour protester contre les attaques israéliennes contre Gaza.


À Londres, des manifestants se sont réunis devant Downing Street, la résidence du Premier ministre Boris Johnson, contre une décision de justice israélienne visant à évacuer les familles palestiniennes de leurs maisons.

Des centaines de Sud-Africains se sont réunis mardi contre les attaques israéliennes contre les Palestiniens. Agitant les couleurs du drapeau palestinien vert, noir, rouge et blanc, les manifestants ont défilé dans les rues de la deuxième plus grande ville d'Afrique du Sud, le Cape Town, scandant <<Palestine libre, libre>> et <<À bas Israël, à bas>> en provoquant d’embouiteillages. Certains manifestants portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire <<Palestine libre>>, <<Israël est un état terroriste>> et <<L’occupation a disparu>>.

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Rédaction: Arianne Paraschiv

Design graphique: Ioana Butaru

Traduction: Maria Elisa Marinescu

L'éditique: Ioana Butaru