C’est l’art de se défendre à mains nues contre un ou plusieurs adversaires. Cet art martial remonte au XVIe siècle. Il est transmis de génération en génération depuis l’avènement du clan Takeda. C’est un patrimoine culturel japonais, considéré au Japon comme « trésor national ».
L'Aikijutsu est un art de l’harmonisation des énergies. Cet art de combat est basé sur le principe de coordination entre l’attaque et la défense afin d’acquérir la possibilité de contrôler toute situation conflictuelle.
D'origine militaire, il a fait ses preuves au fil des siècles, tant sur les champs de batailles nippons que lors des combats menés par les samouraïs au corps à corps à l'arme blanche ainsi qu'à mains nues, contre un ou plusieurs adversaires armés ou non.
Les historiens japonais attribuent la création de l’aïki-Jujutsu à Minamoto no Yoshimitsu (1056 – 1127) et dans une moindre mesure à son frère aîné Minamoto no Yoshiie (1041 ‑ 1108).
Au XVIe siècle, cet héritage se scinda en deux principales koryū (écoles anciennes) : le Takeda Ryū et le Daitō Ryū. Basé sur le principe aïki, cet « art de l’instant présent » utilise la science des déplacements esquives et atémis, complétée par des techniques de percussion, de projection, de luxation, d’arrestation et d’immobilisation.
La branche TAKEDA-RYU MAROTO-HA est un condensé du TAKEDA-RYU originel avec une méthode de travail et d'enseignement basée sur l'intuition et la spontanéité.
Le jōdō (« voie du bâton ») est un art martial japonais utilisant le jō, un bâton droit de 1 mètre 28 de long et de 2,5 cm de diamètre. Il est issu du jō-jutsu, inventé par Musō Gonnosuke il y a 400 ans.
La légende veut que Muso Gonnosuke Katsukichi se soit rendu à Edo, actuelle Tōkyō, nouvellement érigée en capitale par le shogunat Tokugawa. Il s'y mesura aux nombreuses lames célèbres de la cité et ne fut jamais vaincu. Un jour cependant, il affronta Miyamoto Musashi qui le tint en échec grâce à une technique de parade caractéristique employant les deux sabres en croix. Après cette défaite, Gonnosuke sillonna le pays pour y étudier de nombreux styles dans le but de prendre sa revanche sur Musashi.
C’est une discipline du corps et de l’esprit qui se complète parfaitement avec l’Aïki-jujutsu et le Iaïdo.
L'intérêt du jōdō réside essentiellement dans l'acquisition de la maîtrise de soi par le contrôle du geste le plus économique, parce que le plus simple, le plus pur, le plus adapté et le plus efficace, pour contrer une agression.
L'apprentissage se fait par l'étude des gestes fondamentaux dans le maniement du bâton, dans le vide tout d'abord puis face à un partenaire. Vient ensuite le travail à deux en opposition, chacun des partenaires jouant à tour de rôle l'agresseur, et l'autre adaptant à l'attaque la réplique codifiée qui convient.
C’est l’art par excellence du sabre japonais. Au Takeda-ryu Maroto-ha, c’est une discipline à part entière. Le Iaïdo se pratique souvent seul (kata) mais aussi avec un partenaire.
Il existe des duels à distance. Son application exige beaucoup de concentration et d’excellentes postures. Les gestes sont précis, tantôt rapides tantôt lents et fluides.
L'iaidō est un art martial d'origine japonaise basé sur l'action de dégainer le sabre et de frapper en un seul geste. Plus exactement, le but est d'exécuter une technique, avant l'adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation.
Tout comme pour les autres budō, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et ils démarrent soit debout (tachi iai), soit à genoux au sol (seiza), soit dans une position avec un seul genou au sol (tate hiza), l'efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.
Le kenjutsu ( littéralement « technique du sabre ») est l'art du sabre des samouraïs. Il appartient aux anciens arts martiaux japonais et entre dans la catégorie des bujutsu, les techniques guerrières du Japon féodal. Le kenjutsu est seulement enseigné dans les écoles anciennes ou koryū.