Bilan : Il existe deux types de diabète : le type I qui arrive plutôt chez les jeunes personnes (environ 15 ans) et le type II qui arrive préférentiellement chez des personnes plus âgées (40-60 ans). Le diabète de type 2 se rencontre surtout chez des personnes ayant une mauvaise hygiène de vie (alimentation, activité physique). Les deux types de diabète se caractérisent par une production d'urine sucrée (présence de glucose).
Le diabète de type 1
Il apparaît pendant l’enfance et se caractérise par une hyperglycémie associée à une très faible sécrétion d’insuline. Cela est dû à la destruction des cellules β des îlots de Langherans par le système immunitaire. Cette réaction anormale des lymphocytes contre les cellules d’un individu caractérise une maladie auto-immune. Ce qui a pour conséquence l’arrêt de la production d’insuline associée à l’hyperglycémie. Le traitement consiste en l’injection d’insuline avec un régime alimentaire adapté.
Le diabète de type 2
Il affecte surtout les adultes de plus de 40 ans et se caractérise par une hyperglycémie associée à une production d’insuline normale. Au début d’un DT2, l’insuline est sécrétée, mais n’a pas d’effet sur l’hyperglycémie : les cellules cibles (foie, muscles tissus adipeux) de l’insuline deviennent insulino-résistantes. L’hyperglycémie chronique entraîne alors une augmentation de la masse fonctionnelle des cellules beta qui produisent davantage d’insuline. Puis l’activité des cellules beta diminue et la sécrétion d’insuline baisse.
Les autres types de diabète : les diabètes monogéniques
Il existe des cas de diabète où un seul gène est modifié. C’est par exemple le cas lorsqu’un gène codant pour une enzyme de la glycogénogénèse est muté : la protéine sera mutée et ne jouera plus sa fonction de transformation du glucose en glycogène dans le foie. Le glucose sanguin sera alors supérieur à la normale.
Le diabète de type 1 ou DID (pour diabète insulino-dépendant) est lié à un problème de sécrétion d'insuline au niveau des cellules β des îlots de Langerhans. Celles-ci sont attaqués et détruites par le système immunitaire. On parle de maladie auto-immune. Il existe une prédisposition génétique au DT1. En effet, les allèles de certains gènes sont fréquemment associés à la maladie : on parle de gène de susceptibilité (exemple de combinaisons d’allèles du gène DR du système HLA) Des facteurs environnementaux sont également associés au déclenchement d’un DT1 (inflammation, protéines virales comme celles du virus coxsackie B4 ou alimentaires, prise de poids pendant la grossesse) surtout chez les personnes présentant une prédisposition génétique. Mais les mécanismes en jeu sont encore inconnus.
Le diabète de type 2 ou DNID (pour diabète non-insulinodépendant) est lié à un problème au niveau des récepteurs (spécifiques) à l'insuline. Ils deviennent insensibles à l'insuline. Les cellules deviennent alors elles-mêmes insensibles à l'insuline. Même à forte dose, l'insuline finit par n'avoir plus aucune action sur les organes effecteurs créant ainsi une hyperglycémie. De plus, le diabète de type 2 s'accompagne au bout d'un certain temps (forme sévère) à une baisse de la sécrétion insuffisante de l'insuline. Le diabète de type 2 concerne essentiellement des personnes déjà atteintes d’obésité. Ainsi des facteurs non génétiques (environnementaux) tels que l’obésité, la sédentarité augmentent le risque d’apparition de la maladie. De plus, il y existe une origine génétique forte où de nombreux gènes de prédisposition au diabète de type 2 ont été identifiés.
Bilan général : Les deux types de diabètes sont déterminés par l'association complexe de facteurs génétique et/ou environnementaux. Les 2 impliquent cependant un dysfonctionnement du système réglant-réglé de la glycémie.