Bruno GUIS, né en 1965, est issu d’une famille de musiciens classique, et mainteneurs de la culture musicale provençale. Il est initié aux instruments provençaux, Galoubet-Tambourin, dès son plus jeune âge et obtient à 16 ans le Diplôme de Moniteur de la Fédération Folklorique Méditerranéenne. Il poursuit ses études au Conservatoire d’Aix en Provence dont il obtient la Médaille d’Or en Classe d’Instruments Provençaux en 1988. La même année il obtient le Prix d’Interprétation Vidal de la Ville d’Aix en Provence. Depuis 1989, il est membre de l’ensemble musical « L’Académie du Tambourin » d’Aix en Provence, qui a donné des centaines de concerts dans toute la Provence et en France, mettant en valeur un patrimoine culturel particulier. L’Académie du Tambourin a édité une partie de son répertoire au travers de cinq disques et de nombreuses publications musicales. Accompagné par le piano ou par divers instruments classiques, cet ensemble s’est à plusieurs reprises produit avec orchestre symphonique, abordant ainsi les multiples aspects du répertoire de son instrument.
Le galoubet et le tambourin sont les instruments emblématiques de la Provence. Le galoubet est le plus aigus de tous les instruments à vent. Il sonne plus élevée de deux octaves que la flûte traversière! Ce n’est qu’à force de travail et de soins que l’on parvient à bien jouer de cet instrument qui n’emploie que la main gauche, et sur lequel il faut former deux octaves et un ton avec trois trous seulement.
Maurice Guis, né à Marseille en 1939, pianiste (Grand Prix du conservatoire de Marseille en 1960), organiste, compositeur, s’est très tôt intéressé aux instruments anciens et tout particulièrement à l’instrument traditionnel de Provence, le galoubet-tambourin. Maurice Guis est l'un des principaux rénovateurs actuels du galoubet-tambourin. Il est fondateur des ensembles Les Musiciens de Provence (musique du Moyen Âge et de la Renaissance) et Le Concert Champêtre (musique baroque de caractère pastoral) et dirige depuis 1989 l’Académie du Tambourin, ensemble orchestral de tambourinaires.
L'etimologie du mot "galoubet" n'est pas certaine. Probablement le mot vient du provençal "gal", joyeux, et Oubet pour aubet, diminutif de auboï, hautbois, ou peut-être il dérive du verbe galaubar (« jouer magnifiquement (d'un instrument) ».