Paroles de science, images et exhortations

Le centurion ne demande pas l’aide de Jésus pour lui mais pour l’un de ses serviteurs, non pas pour pouvoir être à nouveau servi, mais parce qu’il l’aime. Nous avons tous autour de nous des personnes qui nous sont chères et qui traversent des périodes difficiles, que ce soit à cause du travail, de la santé, de la famille, des amis ou des difficultés d’ordre personnel. Nous aimerions bien les aider d’une façon ou d’une autre, mais nous ne savons pas toujours comment, nous nous sentons impuissant, les mains liées. Quand cela nous arrive, suivons l’exemple du centurion, demandons de l’aide à celui qui a le pouvoir de répondre à nos besoins, à Dieu même. Si nous ne lui demandons rien, comment va-t-il pouvoir nous donner ? « Demandez, vous recevrez,

frappez, on vous ouvrira » ! Osons nous approcher de lui et lui dire : "Seigneur, dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri… Là où je suis impuissant, toi tu es puissant ; là où je suis limité, toi tu es infini. Ecoute mes prières et viens à mon secours, car je crois que pour toi rien n’est impossible".

Le centurion est un modèle de foi et d’humilité : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit… et pourtant, j’ai des soldats sous mes ordres… ". Nous répétons cette phrase lors de chaque célébration eucharistique, afin de faire jaillir de notre cœur les attitudes que le centurion avait lorsqu’il s’est approché du Christ vivant. Il ne s’agit pas de mettre le doigt sur toutes nos fautes et limites, sur notre indignité d’être en présence du Seigneur. Il s’agit de reconnaître la toute puissance de Dieu, d’être conscient de celui devant qui nous nous présentons. Pour qui croit vraiment que le Christ écoute nos prières et est capable de les exaucer, les mains se délient, le cœur s’ouvre et Dieu peut enfin faire des miracles, déployer sa puissance à travers notre faiblesse. Le Seigneur vient nous rejoindre là où nous sommes, il n’exige pas de nous la perfection ; il nous demande juste notre petite collaboration, notre consentement qui, dans le cas présent, était simplement de faire cette prière d’intercession pour le serviteur malade.

Oui Seigneur, "tu a pris sur toi nos souffrances, tu as porté nos maladies" : alors, nous ne sommes jamais seuls dans l’épreuve. Tu nous accompagnes même si tu ne viens pas toujours sous notre toit. Tu as guéri le serviteur du centurion sans aller jusque chez lui, alors qu’ensuite, tu es allé chez Pierre et tu as pris la main de sa belle-mère pour la remettre sur pieds. Frères et soeurs, la pédagogie de Dieu est différente pour chaque personne. Notre défi, c’est d’apprendre à la reconnaître dans notre propre vie. Bien souvent Dieu n’agit pas de la façon que nous aimerions, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas présent et qu’il ne nous écoute pas. Le Christ nous redit ce soir qu’il veut porter nos croix avec nous, il veut prendre nos souffrances et nos maladies, mais sans notre consentement il ne peut rien faire. Alors, approchons-nous de lui ce soir, présent dans l’eucharistie, et offrons-lui toutes nos souffrances, toutes nos intentions, pour nous-mêmes et pour nos frères et sœurs souffrants. Laissons-les au pied de cet autel en ayant un cœur ouvert, plein de foi et d’humilité, acceptant la pédagogie qu’il met en œuvre avec chacun de nous. Dieu sait ce qu’il y a au plus profond de notre cœur, et si nous

ne savons pas quoi lui demander, ou ne savons pas comment le lui demander, restons ici en silence, à genou devant lui en disant : "Seigneur Jésus, je crois en toi, j’ai confiance en toi et je t’aime. Tu m’as créé et tu sais ce dont j’ai besoin pour être heureux. Aie pitié de moi et viens me chercher là où je suis. »

Soyons aussi des intercesseurs pour nos frères : « Seigneur, mon serviteur, mon ami, mon frère est malade… Dis seulement une parole et il sera guéri » !

Seigneur Jésus, enseigne-moi à m'approcher de Toi avec foi et humilité, présent dans l'eucharistie, présent, agissant et guérissant dans le sacrement du Pardon, afin de te laisser guérir de toutes mes maladies. Amen.

Père Frédéric Vollaud

Nous devons nous appuyer sur le Seigneur, et lui seul, pour la guérison intérieure. Pour aimer Jésus, construisons une relation d'amitié avec Jésus, qui passe par la prière et la lecture de Sa parole.

Psaume 82 v6 : Nous sommes tous des Dieux ! Cn 1 v26 : "Faisons l'homme à sa ressemblance"

Nous sommes faits à l'image de Dieu selon sa ressemblance. Dieu chérit tout être humain, nous sommes créés entre les mains de l'éternel pour être recréé dans sa grâce.

Gn 12v1 : "Quitte ton pays..." Pour la guérison avec le Seigneur, nous devons nous lancer dans un pèlerinage intérieur

"Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait, et elle n'avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant. Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. Car elle disait: Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. Au même instant la perte de sang s'arrêta, et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Jésus connut aussitôt en lui-même qu'une force était sortie de lui; et, se retournant au milieu de la foule, il dit: Qui a touché mes vêtements? Ses disciples lui dirent: Tu vois la foule qui te presse, et tu dis: Qui m'a touché? Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela. La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s'était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité. Mais Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix, et sois guérie de ton mal."